❄️🍔 Big Mac, cartons, caleçons, champagne, des indicateurs économiques ?
7 indicateurs économiques un peu loufoques.
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👩🏫 Ce que vous allez apprendre dans cette édition :
🍔 Comment le Big Mac peut être utilisé pour comparer les devises mondiales.
🩳 L'étrange lien entre les ventes de sous-vêtements masculins et l'état de l'économie.
📦 Pourquoi le prix du carton est un indicateur surprenant, mais fiable de l'activité économique.
🌭 Ce que la consommation de saucisses nous dit sur le pouvoir d'achat des ménages.
🧐 Les limites de ces indicateurs loufoques et pourquoi il faut les utiliser avec précaution.
⏱ Temps de lecture : 8 minutes.
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2024 🟩🟩🟩🟩🟩🟩🟩🟩🟩⬜️⬜️⬜️ 2025
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7 indicateurs économiques alternatifs et relativement “loufoques”
Introduction
On connaît toutes et tous les bons vieux indicateurs comme la croissance du PIB qui mesure l'évolution de la valeur totale des biens et services produits par un pays sur une période donnée, généralement un an. Il montre à quel point l'économie du pays a augmenté ou diminué par rapport à l'année précédente.
S’il augmente, l’économie va en général plutôt bien et s’il diminue, ça ne sent pas très bon… Cela signifie que l’économie se contracte, on entre en récession.
Il existe des milliers d’indices et autres indicateurs utilisés par les économistes, les investisseurs et les politiques.
Nous n’allons pas parler de ces derniers aujourd’hui, mais plutôt d’indicateurs un peu plus loufoques qui peuvent pourtant s’avérer très utiles pour diverses raisons, mais le plus souvent pour détecter des économies qui se contractent (des récessions).
Certains sont plus sérieux que d’autres et nous allons commencer par le plus sérieux de tous, le fameux indice Big Mac créé par le magazine The Economist.
L’indice du Big Mac
Le Big Mac Index est donc un indice qui a été créé par le magazine The Economist en 1986 pour mesurer de façon simple la parité du pouvoir d'achat (PPA) entre deux devises.
L'idée est que, selon la théorie de la PPA, les taux de change devraient ajuster les prix des biens pour qu'ils soient équivalents dans différents pays.
Pour illustrer cela, The Economist compare les prix d'un Big Mac, le fameux burger de McDo que vous connaissez toutes et tous.
Pourquoi le Big Mac ? Tout simplement car il est présent dans de très nombreux pays.
L'indice compare donc le prix d'un Big Mac dans une monnaie étrangère avec son prix aux États-Unis, et calcule ainsi un taux de change "implicite".
Si ce taux implicite est plus élevé que le taux de change réel, la monnaie étrangère est considérée comme surévaluée, et si c'est l'inverse, elle est sous-évaluée.
Prenons un exemple concret de juillet 2024 tiré du site officiel de The Economist :
Un Big Mac coûte 5,6 euros en moyenne dans la zone euro, contre 5,69 dollars en moyenne aux États-Unis.
Le taux de change implicite est donc de 0,98 euro par dollar.
Le taux de change réel étant de 0,92 euro par dollar, l’euro semble donc surévalué de 6,5 % par rapport au dollar.
Bien que l'indice soit assez marrant et très simple, il est utilisé un peu partout dans le monde par des économistes comme un outil informel pour évaluer la valeur relative des devises.
D'autres petits malins ont voulu créer des indices similaires comme l'index de l'iPod (bon, il ne fonctionne plus puisque l’iPod n’est plus produit), l'index du Billy d'IKEA, ou encore l'index Chai latte. Ceux-ci utilisent différents produits pour évaluer la PPA (parité de pouvoir d’achat) de manière comparable.
Bien évidemment, cet indice connaît de nombreuses limites, comme la disponibilité des restaurants McDonald's dans le monde et les différences de coûts locaux (comme les salaires, les taxes, et les prix des ingrédients). Cela signifie que l'indice ne reflète pas parfaitement les valeurs monétaires réelles.
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L’indice du champagne
L'indice du champagne est un indicateur économique qui établit un lien, tenez-vous bien, entre la consommation de champagne et la santé économique globale.
L'indice du champagne, comme vous vous en doutez, suggère donc que la consommation de champagne augmente lorsque l'économie se porte bien et diminue en période de ralentissement économique. En gros, on fait plus la fête et on dépense plus pour des produits de luxe comme le champagne pendant les périodes fastes.
Cet indicateur a été développé par des économistes dans les années 1980. Il s'est basé sur l'observation que les ventes de champagne fluctuaient en corrélation avec les cycles économiques. Voici quelques exemples concrets :
Crise financière de 2008 :
En 2006, les expéditions de champagne vers les États-Unis ont atteint 23,1 millions de bouteilles.
En 2009, au cœur de la récession, ces expéditions ont chuté à 12,5 millions de bouteilles, soit une baisse de près de 46 %.
Tendances historiques :
Entre 1970 et 2021, l'économie du champagne a connu cinq longues périodes d'expansion et six récessions.
En moyenne, les ventes de champagne ont reculé d'environ 11 % lors des principaux chocs économiques et financiers des 20e et 21e siècles.
Pandémie de Covid :
La France, principal exportateur, a enregistré une baisse de 90 % du volume de bouteilles expédiées en raison des restrictions de voyage.
Cependant, après le choc initial de la pandémie, la demande de champagne a fortement augmenté dans des pays comme les États-Unis, la France, l'Australie et le Royaume-Uni.
Reprise post-crise :
Après la Première Guerre mondiale, les ventes de champagne ont bondi de 48 % en 1919.
Après la Seconde Guerre mondiale, elles ont augmenté de 14 % en 1946.
Même s’il a été créé par des économistes, il est important de noter qu'il ne s'agit pas d'un indicateur scientifiquement prouvé.
Comme la plupart des indices cités aujourd’hui, il doit être utilisé en conjonction avec d'autres indicateurs économiques plus traditionnels pour obtenir une image complète de la santé économique.
L’indice du caleçon
Dans mon groupe de meilleurs amis, on se moque très souvent de l’un d’entre eux, car il a tendance à garder ses caleçons jusqu’à ce que ces derniers crient “au secours, achevez-moi”.
Du coup, sans transition, l'indice du caleçon est un indicateur économique non conventionnel (comme s’il était nécessaire de l’indiquer) qui suggère que les ventes de sous-vêtements masculins peuvent refléter la santé économique globale.
Vous avez deviné ?
Selon cette théorie, les hommes ont tendance à retarder l'achat de nouveaux sous-vêtements en période de difficultés économiques, ce qui entraîne une baisse des ventes.
Cet indicateur a été popularisé par Alan Greenspan, ancien président de la Réserve fédérale américaine, la Fed (pas n’importe qui). Greenspan considérait que les sous-vêtements masculins étaient le vêtement le plus privé, car peu visible, et donc le plus susceptible d'être négligé en période de restrictions budgétaires.
Crise financière de 2008 :
Les ventes de sous-vêtements masculins en Amérique du Nord ont diminué en 2008 et 2009, coïncidant avec la récession mondiale.
Reprise post-crise :
Entre 2009 et 2024, les ventes de boxers, slips et caleçons ont augmenté de 1,1 milliard de dollars, suggérant une amélioration de l'économie.
Pandémie de Covid :
Contrairement aux attentes, certaines entreprises comme AussieBum ont rapporté une de leurs meilleures années de ventes en 2020, malgré les confinements.
Tendances récentes en Inde :
Au deuxième trimestre 2024, des entreprises indiennes comme Rupa & Co. et Lux Industries ont enregistré une croissance de 8-9 % dans les ventes de sous-vêtements, indiquant une possible reprise économique.
Bien que l'indice du caleçon puisse offrir des insights intéressants, il faut le prendre avec beaucoup de pincettes…
L’indice du rouge à lèvres (certainement à oublier)
L'indice du rouge à lèvres est un indicateur économique qui nous dit (soi-disant) qu’il existe une corrélation inverse entre les ventes de cosmétiques et la santé économique globale.
Cet indice a été proposé par Leonard Lauder, le président d'Estée Lauder, en 2001.
Selon lui, les femmes achètent davantage de rouge à lèvres pendant les périodes de ralentissement économique.
Mais pourquoi ? Selon M. Lauder, lors de difficultés économiques, les consommateurs se tournent vers des "petits luxes" plus abordables comme le rouge à lèvres, plutôt que des achats plus coûteux. On pourrait dire qu’il s’agit d’une forme d'évasion temporaire qui procure une satisfaction psychologique.
Après les attentats du 11 septembre 2001, Estée Lauder nous disent qu’ils ont constaté une augmentation de 40 % de ses ventes de cosmétiques.
Pendant la récession qui a suivi le 11 septembre, les ventes de rouge à lèvres auraient doublé selon certaines sources.
Mais, cet indice n'est pas scientifiquement prouvé…
De plus, il est quand même très sexiste… Comme si les femmes étaient les seules à se faire des petits plaisirs pendant les crises économiques.
De un, des études plus récentes ont montré que cet indice n'est pas fiable et que les ventes de rouge à lèvres ne suivent pas nécessairement les tendances économiques.
Et de deux, des recherches récentes montrent que les hommes dépensent en moyenne 40 % de plus que les femmes lors d'achats "plaisir", remettant en question l'idée que ce comportement serait typiquement féminin. L'accent mis sur les cosmétiques ignore d'autres formes de dépenses "réconfort" qui peuvent être tout aussi révélatrices de l'état de l'économie.
D’ailleurs, le concept de "bourbon barometer" a émergé, suggérant que les hommes (en particulier les milléniaux) ont eux aussi tendance à s'offrir de petits plaisirs en période difficile.
L’indice pop-corn
Il est assez similaire à l’indice précédent.
En effet, l’indice pop-corn nous dit que les ventes de pop-corn et la fréquentation des cinémas augmentent pendant les périodes de ralentissement économique ou de récession. Cette théorie repose sur l'idée que les gens cherchent des formes de divertissement abordables lorsque les temps sont difficiles (au lieu de partir en vacances, on va plus au cinéma).
Cet indicateur a été développé par des économistes observant les tendances de consommation pendant les périodes de récession. Il s'est popularisé au fil du temps comme un indicateur économique alternatif.
Quelques exemples :
Grande Dépression des années 1930 :
Pendant cette période difficile, les ventes de pop-corn ont augmenté significativement.
Récession de 2008-2009 :
Selon la National Association of Theater Owners, les ventes de billets de cinéma ont augmenté de plus de 9 % au premier trimestre 2009 par rapport à 2008.
Récessions de 1973-74 et 1981-82 :
La fréquentation des cinémas a augmenté pendant ces périodes de ralentissement économique, selon la Motion Picture Association of America.
Comme tous les indices, ce dernier est loin d’être parfait.
Tout d’abord, il n'est pas vraiment scientifiquement prouvé et en plus, la forte croissance des plateformes comme Netflix peut affecter sa pertinence.
L’indice de la consommation de saucisses
J’ai évoqué cet indice pour illustrer la baisse des taux actuelle aux US dimanche dernier dans le Snowball Report :
Cet indice suggère qu'une augmentation des ventes de saucisses, en particulier les variétés moins chères (genre les Knacki, pas les saucisses du boucher), peut être un signe de ralentissement économique.
Cette théorie repose sur l'idée (très simple et basique) que les consommateurs se tournent vers des sources de protéines moins coûteuses lorsqu'ils ressentent une pression économique.
Bon OK, mais quelles sont les observations récentes aux États-Unis ?
Selon une enquête de la Réserve fédérale de Dallas, il y a eu une "croissance modeste" dans la catégorie des saucisses pour le dîner.
Cette tendance pourrait refléter une certaine anxiété économique, en particulier parmi les ménages à faibles revenus.
En effet, cette augmentation des ventes de saucisses survient dans un contexte d'inflation persistante (mais qui ralentit un peu), où les consommateurs cherchent à étirer leur budget alimentaire.
Par exemple, en 2022, les Américains ont consacré 11,3 % de leur revenu disponible à l'alimentation, un record depuis 1991.
Et la Fed, la banque centrale américaine dont les objectifs principaux sont de maintenir un taux d’inflation proche des 2 % et un marché de l’emploi dynamique, semble d’accord avec ce ralentissement de l’économie.
Effectivement, la Réserve fédérale américaine (surnommée la Fed) a baissé ses taux d'intérêt de 0,5 point de pourcentage, les ramenant dans une fourchette de 4,75 % à 5 %.
L’indice des boîtes en carton
Le carton. Un matériau relativement banal vu de l’extérieur, mais son prix est un réel indicateur économique.
Le carton a fait son apparition en Angleterre au milieu des années 1800 comme doublure pour les chapeaux de style victorien. Dans les années 1920, il a dépassé les caisses en bois pour devenir le premier matériau d'emballage.
Aujourd’hui, le carton est un matériau essentiel pour faire tourner nos économies. S’il venait à disparaître du jour au lendemain, nous serions certainement perdus.
Il est donc tellement imbriqué dans nos économies et leur fonctionnement que son prix et son volume de production sont devenus des indicateurs de la santé de ces dernières. Par exemple, regardez ce graphique qui nous montre le PIB (produit intérieur brut) de l’économie américaine et le nombre de cartons envoyés :
Quand le PIB grimpe, le nombre de cartons envoyés grimpe et vice versa.
C’est évident, mais on oublie parfois d’explorer ce genre d’indicateur.
Si la production augmente, il faut bien des cartons pour envoyer tout ça. Et si la demande pour les cartons augmente, le prix de ces derniers augmente aussi (la loi de l’offre et de la demande).
Les producteurs de carton sont en première ligne pour voir la production augmenter ou diminuer et ils prévoient souvent ces mouvements en avance pour ajuster leurs prix.
Et vous savez ce qu’il était en train de se passer à la fin de l’année 2023 ? Les producteurs de carton augmentaient leurs prix…
En effet, pour la première fois depuis que la Fed (banque centrale américaine) avait décidé d’augmenter les taux d’intérêt pour combattre l’inflation, les fabricants de carton commençaient à augmenter leurs prix.
Selon le Wall Street Journal (WSJ), “le linerboard, c'est-à-dire les feuilles utilisées pour les bords extérieurs, augmentait de 70 à 75 $ la tonne, selon le producteur. Le médium cannelé, qui est pris en sandwich entre les couches plates et donne au carton sa résistance, coûtait 100 ou 110 $ de plus par tonne.”
Cette hausse de prix est inhabituelle, car en général, les prix du carton chutent en fin d’année, car la période post-fêtes est plus calme.
Mais cette hausse des prix semblait coïncider avec la fin du déstockage massif des produits qui se sont empilés dans les entrepôts pendant la pandémie et qui avaient également été affectés par les hausses des taux d’intérêt.
En effet, toujours selon le WSJ :
Lorsque les taux d'intérêt ont augmenté, leurs coûts de stockage ont grimpé, de sorte qu'ils ont réduit leurs commandes et vendu leurs stocks.
Mais les consommateurs américains sont en forme et ils continuent d’acheter beaucoup de produits… Donc l’indice carton reste plutôt dans le positif.
Conclusion
J’espère que cette édition vous a plu. Comme indiqué, tous ces indices et indicateurs sont à prendre avec des pincettes, mais ils nous montrent qu’on peut regarder ailleurs que dans les statistiques officielles pour trouver des indices sur la santé de nos économies.
Cela me fait penser à cette scène du film The Big Short. Il faut parfois regarder ce qu’il se passe un peu plus près de l’économie…
Yoann ❤️
FELICES Y GRACIAS BID MAC CARTONES
Intéressant, mais où peut-on trouver ces indicateurs? Merci