⏱ Temps de lecture des 4 parties : 14 minutes et 9 secondes.

Hey Snowballers !

J’espère que vous allez bien et que vous passez de bonnes vacances en famille ou entre amis. 🍹 🍻 😎

Cette semaine, c’est une édition un peu spéciale que vous recevez.

D’habitude, les créateurs envoient souvent les éditions passées préférées des lecteurs, mais j’ai décidé de vous envoyer plutôt les articles que j’ai adoré écrire depuis ces deux dernières années. Cela vous permettra donc de découvrir ou redécouvrir ces derniers.

Sinon la semaine a été plutôt calme sur les marchés malgré les fortes tensions entre les US et la Chine suite à la visite de Nancy Pelosi à Taiwan (présidente de la Chambre des représentants des États-Unis).

👩‍🏫 Ce que vous allez apprendre aujourd’hui : Comment le New York Times a su se réinventer.

Pourquoi Apple fait-elle autant d’effort dans le domaine de la santé.

Comment les banques centrales tentent de réduire le réchauffement climatique.

Comment vous pouvez investir dans des prédictions dans l’univers des cryptos.

Semaine plutôt “plate” sur les marchés avec une tendance positive. La bonne nouvelle de cette semaine c’est l’économie américaine qui a “gagné” 528 000 emplois le mois dernier. Le taux de chômage est maintenant de 3,5 % aux US, un record depuis 50 ans ! De ce fait, la peur d’une récession violente s’efface un peu. Elon Musk nous dit qu’il pense que la récession sera très légère et qu’elle devrait durer 18 mois (Musk n’est pas un expert, prenez ça avec des pincettes).

Pareil du côté des cryptos, c’est relativement calme… Grosse chute de Solana cependant à cause de gros hacks sur le réseau. Selon certaines sources, plus de 8000 wallets auraient été hackés pour un montant qui atteint les 8 millions de dollars.

📰 Pour celles et ceux qui ont raté les Daily Snow sur WhatsApp, voici les 5 grosses news de la semaine :

• 🔥 La banque centrale d’Angleterre augmente ses taux d’intérêt de 0,5 %. Sa plus forte hausse depuis 27 ans ! La BoE nous dit que son économie devrait faire face à plus d’un an de récession. De plus, selon les experts de la BoE, l’inflation devrait atteindre un pic de 13,3 % dans les prochains mois...

• 🪙 Le prix des actions Coinbase ❄️ décolle suite à l’annonce d’une excellente nouvelle : Blackrock, le plus gros fonds d’investissement du monde, s’associe avec Coinbase pour permettre à ses clients d’investir dans les cryptos.

• 🛢 Les revenus des compagnies pétrolières explosent ! Les profits combinés d’Exxon, Chevron, Shell et TotalEnergies atteignent les 51 milliards de dollars ! Un record. Au dernier trimestre, les revenus nets d’Exxon par seconde étaient de 2245,62 dollars selon Bloomberg.

• 📈 Alibaba ❄️ rassure les investisseurs en affichant une croissance plate avec 30,69 milliards de dollars de revenus vs des estimations de 30,33 milliards de dollars par les analystes. L’action grimpe de plus de 5 %.

• 📉 Les profits de Toyota chutent de 42 % à cause de coûts élevés et d’une pénurie de microprocesseurs.

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🎁 Pour les abonnés gratuits, le Daily Snow Light est par ici.

• Snowpick ❄️ : The New York Times (réédition)

• Open Mic : Posez vos questions et j’y réponds en public.

• Cette semaine en finance :

  • [STRATÉGIE] Tel le Phoenix, Le New York Times renaît de ses cendres

• Cette semaine en économie :

  • [GREEN] Les Avengers des Banques Centrales se réunissent pour combattre le réchauffement climatique.

• Tendances :

  • [iHEALTH] “If you zoom out into the future, and you look back, and ask the question, ‘What was Apple’s greatest contribution to mankind?’ It will be about health.” - Tim Cook

• Cette semaine dans le monde des cryptos :

  • [🔮🔮🔮🔮] Investir dans des prédictions

• Du côté de la communauté.

Allons-y !

Les Snowpicks des semaines passées sont accessibles dans l’app Snowball.

Je réponds en public à vos questions. Je ne pourrai pas répondre à toutes, je fais une sélection, mais dans tous les cas vous recevrez une réponse. Qu’elle soit publique ou non. Comment poser vos questions ? Glad you asked: 👇

Prenez le micro 🎙

Question de Katharina

Bonjour Yoann,
Tout d’abord bravo pour tout ce que tu fais !
Dans ta dernière newsletter tu as préconisé d’aller vers des actifs de moins en moins volatils plus on vieillit (comme les obligations d’état). Quel est cet « âge charnière » selon toi (qui certes dépend de l’objectif que l’on s’est fixé) ? Existe-t-il d’autres solutions pour investir dans les obligations d’état à part via des ETF ? Selon toi cet investissement est-il toujours intéressant en temps de récession ? Merci d’avance 🙏

Réponse

Salut Katharina et merci pour les encouragements !

Franchement c’est difficile de donner cet âge charnière, mais je dirais qu’une fenêtre de 5-10 ans avant ta retraite est une bonne période. 10 ans avant ta retraite, tu commences à changer la composition de ton portefeuille pour y mettre davantage d’obligations et autres actifs moins volatils. Une autre règle nous dit que tant qu’il te reste au moins 15 ans à vivre, avoir 50 % d’actions et 50 % d’obligations est une bonne chose. Bien évidemment, il existe des dizaines de façons de raisonner, mais cela te donne au moins un bon point de départ.

Tu peux tout à fait acheter des obligations en direct sans passer par des ETFs. Par exemple, tu peux acheter des obligations sur Boursorama ou sur Bourse Direct.

Concernant la récession, les obligations ont tendance à faire mieux que les actions pendant ces périodes, mais selon moi, pas besoin de changer ta stratégie. Il faut savoir que le cours des obligations est lié de façon inversée aux taux d’intérêt. Quand les taux d’intérêt montent, le prix des obligations chute et quand les taux baissent, leur prix monte. Je parle ici du marché “secondaire”, c’est-à-dire si tu décides de vendre ton obligation avant qu’elle arrive à maturité. En effet, si tu attends la maturité, l’entreprise ou le gouvernement a qui tu as emprunté te remboursera le capital dans sa totalité. On reparlera des obligations une prochaine fois, car c’est un sujet un peu complexe.

Petit warning : les obligations d’entreprises sont plus risquées que les obligations d’états et les obligations de certains états sont très risquées (par exemple celles des pays avec des économies fragiles).

⏱ Temps de lecture : 5 minutes et 32 secondes.

👩‍🏫 Ce que vous allez apprendre : comment le New York Times a réussi à switcher d’un modèle largement financé par la pub à un modèle d’abonnements en ligne.

📆 Cet article a initialement été publié le 25 octobre 2020

“I can’t think of many other businesses that, if I just owned one asset over my life, I would rather own than a newspaper in a single- newspaper town.”
- Warren Buffett , 1995

Not so right Warren…

Si vous connaissez un peu Substack, la startup que j’utilise pour vous envoyer Snowball, vous savez peut-être que leur vision long terme est de remplacer les médias old school en proposant aux journalistes de devenir indépendants en publiant et en monétisant leur newsletter sur leur plateforme.

Selon eux, les vieux médias sont en fin de vie et je les rejoins.

Cependant, certains arrivent à rester in et à innover. Cette semaine, on parle du New York Times (NYT pour le reste de l’article) qui a réussi à se renouveler de façon incroyable. Creusons un peu le sujet grâce à la superbe analyse de Mine Safety Disclosures.

Avant l’avènement d’internet, les journaux étaient de véritables mines d’or. La majorité des revenus provenaient des publicités. Sauf que… Internet a tout changé. Les news sont maintenant accessibles en ligne sur Facebook, Twitter, et même sur Snowball… Les publicitaires ont donc délaissé les journaux classiques pour déverser leur argent en ligne.

Une hécatombe pour les journaux américains par exemple.

Même Buffet a lâché l’affaire et a revendu sa division média il y a quelques années.

Et le NYT n’a pas été épargné.

En plus de cela jusqu’en 2008 environ, le NYT était extrêmement endetté et ses finances faisaient vraiment de la peine à voir au vu de son prestige et de sa renommée.

Mais en 2020 les choses changent, le Phoenix renaît de ses cendres.

Un chiffre clé : à l’apogée de sa version papier, le NYT avait 1,6 million d’abonnés. À l’ère de l’abonnement digital, le NYT compte près de 8,8 millions d’abonnés payants !

En plus de cela, les finances du journal ont vraiment de la gueule !

• 0 dette

• Plus de 700 millions de dollars en cash et équivalents

• 10 % de marge opérationnelle

• 140 millions de revenus nets

• 200 millions en free cash flow

Mais que s’est-il donc passé ?