🔮 +791 % pour cette action

Hey Snowballers,

Ici Yoann, encore moi. Eh oui, vous avez certainement dû recevoir un mail de ma part ce matin pour vous annoncer le lancement d'une nouvelle offre Snowball : Snowball Insights. D'ailleurs, j'ai oublié de le dire ce matin, mais vous débloquez aussi tous les outils Google Sheet Snowball de cette page en vous abonnant.

Bref, pour fêter ce lancement, nous vous offrons un accès gratuit à un panier d’offres partenaires d'une valeur totale de 259 €, comprenant :

• 👩‍🏫 Brief.eco : 1 an d’accès à cette newsletter économique ultra-pertinente que je lis religieusement chaque semaine ;
• 🥕 Yuka Premium : 1 an d'accès aux fonctionnalités premiums de l'app qui vous aide à être en meilleure santé. Parce qu'investir sur soi est le plus important de tous les investissements. Attention, seulement pour les 200 premiers abonnés ;
• 💸 Bankin'Plus : 1 an d’accès gratuit pour gérer votre budget comme un pro, profiter de données poussées sur vos finances et bénéficier de cashback boosté à la Fnac, ASOS, Airbnb, etc. ;
• 🛠️ Secret Premium : accès à des dizaines de milliers d’euros de réductions sur des outils tels que Notion, Stripe, Webflow ou Perplexity. Parfait pour lancer votre side business ou votre startup ;
• 🤑 Formation Voxe pour négocier votre salaire : apprenez à négocier efficacement une augmentation de salaire grâce à cette formation pratique ;
• ⚙️ Et tous les outils Google Sheet Snowball de cette page.

🚨 Les offres partenaires ne sont accessibles qu'aux abonnements Snowball Insights annuels.🚨 Si vous êtes membre Snowball+ et que vous souhaitez switcher vers Snowball Insights, cliquez ici.

Et sinon, de quoi allons-nous parler aujourd'hui ? Je profite de ce lancement pour vous partager gratuitement 3 de mes articles préférés qui ont été envoyés aux membres premiums depuis plus de 5 ans via le Snow Report.

Cela vous donnera un aperçu de ce à quoi vous pouvez accéder via l'offre Snowball Insights (donc une newsletter comme celle d'aujourd'hui chaque semaine avec en plus la météo des marchés financiers + crypto et sans publicité).

Mais avant de commencer, place à un partenaire qui pourrait vous intéresser si vous souhaitez investir dans l'immobilier…

⏱ Temps de lecture : 4 minutes. 📆 Publiée le : 24 septembre 2023.

👩‍🏫 Ce que vous allez apprendre :

[UPDATE 2025] Il faut savoir que j'ai publié cet article en septembre 2023 quand le cours de l'action était ici :

Depuis, le cours de l'action Palantir a décollé de près de 800 %. Oui, j'avais confiance et les hypothèses étaient bonnes, mais il faut savoir que le cours de l'action aurait aussi pu aller dans l'autre sens. C'est pour ça que quand on fait du stock picking, il faut diversifier (et idéalement avoir une bonne partie de son portefeuille plutôt dans des ETF).

[ARTICLE DE 2023] Cela va faire la troisième fois que je parle de Palantir. En août 2020, lors de son entrée en bourse, puis en avril 2021 et finalement aujourd’hui, en septembre 2023.

En 2020, mon point de vue sur Palantir n’était pas glorieux.

En 2021, ce point de vue s’est amélioré, mais depuis avril 2021, son action a chuté de plus de 40 % :

Pas génial, mais si vous aviez fait du DCA (acheter régulièrement la même somme d’une action ou d’un actif), vous seriez certainement dans le positif aujourd’hui, surtout quand on voit cette belle croissance depuis le début de l’année 2023 (+121 %) :

Petit rappel de ce que fait Palantir

En 2003, peu de temps après les attentats du 11 septembre, Peter Thiel et un groupe d’anciens de Stanford décident de lancer une société qui révolutionnerait l’utilisation de la data par les agences gouvernementales, afin de combattre le mal. Son nom vient d’ailleurs d’un objet du Seigneur des Anneaux :

Un palantír est une sphère de cristal noir qui permet à son utilisateur de voir des évènements, des lieux et des personnes éloignés, et même de communiquer avec d'autres détenteurs de palantíri (le pluriel de palantír).

Palantir aide donc les entreprises à utiliser (ou collecter) leurs datas pour prendre des décisions et agir. Les cas d’usage sont nombreux : lutte contre le blanchiment d’argent, management de la santé, management de l’argent public, courses automobiles, optimisation de processus industriels, etc.

Aujourd’hui, Palantir semble prendre un tournant “intelligence artificielle” intéressant (on va y revenir).

À l’époque, un des problèmes de Palantir que j’évoquais était le fait que, contrairement à la grande majorité des startups, l’entreprise n’avait pas de produit “unique” à vendre. Elle développait essentiellement des solutions uniques et custom pour chaque client.

Peu de revenus récurrents, comme un Dropbox ou Salesforce.

Longtemps, l'entreprise n’a pas vécu la même courbe d’hypercroissance que des entreprises comme Airbnb, Facebook ou Salesforce. En 2020, il semblait que l’entreprise avait du mal à atteindre le milliard de dollars de revenu, mais le CEO de l’entreprise, Alex Karp, a annoncé à ses employés en 2019 que l’activité de Palantir était devenue rentable.

Mais la croissance semble être bien là. Entre juin 2022 et juin 2023, Palantir a généré plus de 2 milliards de dollars de revenus !

Pourquoi Palantir est encore plus intéressante aujourd’hui ?

La raison principale se nomme AIP (pour AI-Powered) :

AIP permet à des entreprises et autres départements gouvernementaux d’utiliser de l’IA générative sur leur propre réseau, avec leurs propres données et de façon sécurisée.

La forte croissance de ce secteur devrait permettre à Palantir d’augmenter ses revenus de façon non négligeable.

En effet, en moins de 6 mois, cette nouvelle offre a été utilisée par plus de 100 entreprises ! AIP pourrait donc devenir une des meilleures solutions dans l’univers de l’IA générative pour les entreprises.

Il faut savoir que l’IA générative est une industrie qui devrait croître de 40 % par an pendant les 10 prochaines années et atteindre les 1300 milliards de dollars en 2032 selon Bloomberg.

Et même sans regarder le futur, les chiffres actuels de Palantir sont plutôt bons et encourageants :

• Des marges opérationnelles positives pour le deuxième trimestre d’affilée. Une marge opérationnelle positive signifie que l'entreprise génère plus de revenus qu'elle n'encourt de coûts et de dépenses pour ses opérations principales. En d'autres termes, l'entreprise est rentable au niveau opérationnel.
• Près de 20 % des revenus sont utilisés pour faire de la R&D, ce qui prouve que l’entreprise continue d’investir massivement dans l’innovation.
• Palantir détient 3 milliards de dollars de cash ! C’est énorme. L’entreprise a de quoi faire pour continuer d’alimenter sa croissance et pour de potentielles futures acquisitions.
• Le nombre de clients a augmenté de 38 % d’une année sur l’autre et les revenus de 52 % !

• Lors de l’annonce des derniers résultats, Palantir a annoncé qu’elle allait racheter 1 milliard de ses propres actions (un bon signe pour les investisseurs en général).

Les risques

Bien évidemment, quand on investit dans une entreprise comme Palantir (tech, forte croissance), les risques sont omniprésents :

• Si l’entreprise n’arrive pas à maintenir un taux de croissance annuel assez élevé (autour des 18 % par an), les investisseurs pourraient fuir et le prix de son action chuterait fortement ;
• Le ralentissement global de l’économie pourrait affecter la croissance de Palantir sur du court terme ;
• L’euphorie liée à l’IA pourrait diminuer et le prix des actions intimement liées à ce secteur pourrait aussi chuter sur du court terme ;
• Le prix de l’action d’une entreprise comme Palantir peut être extrêmement volatil. Une chute ou une hausse de +10 % est courante. Il faut être émotionnellement prêt.

Pour accéder aux futures analyses d'actions, abonnez-vous à Snowball Insights.

En parlant d'actif qui peut prendre de la valeur, vous aimeriez investir dans l'or simplement et directement dans une assurance-vie ?

⏱ Temps de lecture : 4 minutes. 📆 Publiée le : 2 juin 2024.

Récemment, Agrifrance, le département spécialisé de BNP Paribas Wealth Management a publié sa note annuelle sur le marché du foncier rural français et je voulais creuser un peu tout ça.

Commençons par quelques chiffres clés sur le marché agricole français en 2023 :

• La France est la première puissance agricole en Europe avec 76,6 milliards d’euros de productions agricoles en 2023 (18 % du total européen) ;
• Ces 10 dernières années, le prix du foncier agricole (les terres agricoles) a augmenté en moyenne de 2,6 % par an ;
• Mais, pour la première fois depuis 15 ans, le prix des terres céréalières baisse de 1,5 % en 2023 par rapport à 2022. Pourquoi ? Tensions internationales et inflation (le prix des produits nécessaires à la croissance des plantes comme l’engrais, les pesticides, etc., a fortement augmenté) ;
• Le prix des prairies naturelles a, quant à lui, augmenté de 17,6 % sur la même période ;
• Selon la BNP : “Face à l’inflation estimée en France à 3,1 % sur un an, au mois de janvier 2024, le rendement locatif brut du foncier agricole oscille entre 3,7 % et 4 % selon le niveau de prix du foncier et la nature des productions.” ;
• Wow → Alors que 30 % à 50 % des agriculteurs partiront à la retraite sur les 10 ans à venir, ce sont 1,6 million d’hectares qui devront trouver un repreneur. Pour vous donner un ordre de grandeur, cela représente 2,3 millions de terrains de foot ou encore environ 22 fois la superficie de New York !

Passons maintenant aux vignobles…

• Selon Les Échos, la consommation de vins et spiritueux a chuté de 23 % en 40 ans dans le monde.
• En France, « le vin n'est plus sacralisé et perçu comme une boisson que l'on déguste pour de grandes occasions, lit-on dans la note de conjoncture d'Agrifrance. Les attentes sont plus simples : choisir et boire un bon verre de vin, sans forcément connaître les subtilités du terroir ».
  • Selon la BNP → “En France, seuls 33 % des 18-25 ans déclarent que le vin est leur boisson favorite, contre 61 % pour les 60-65 ans.”
• Cela veut donc dire que la production mondiale de vin est au plus bas depuis 60 ans.
• La France voit cependant sa production augmenter de 4,4 % en 2023 par rapport à 2022. Elle détrône donc l’Italie pour devenir la première productrice au monde.
• Mais cette baisse globale de la demande signifie, toujours selon Les Échos, qu’on va devoir arracher entre 70 000 et 150 000 hectares dans les 10 ans à venir pour adapter l’offre à la demande. Donc entre environ 100 000 et 214 000 terrains de foot…
• “Le marché du vin demeure un fleuron du commerce extérieur français. À l’exportation, les ventes de vins et spiritueux français ont été multipliées par 2,7 en 20 ans et ont atteint 16,2 milliards d’euros en 2023. Si ce chiffre marque un léger fléchissement par rapport à 2022 (‑5,9 %), il demeure cependant le second meilleur résultat historique à l’export.”
• Le prix du foncier viticole varie fortement d’une région à l’autre et dépend beaucoup de la gamme proposée :
  • Le haut de gamme en Bourgogne voit le prix du foncier augmenter de 10 % par an sur les 10 dernières années ;
  • L’entrée de gamme AOP Bordeaux chute de plus de 13 % en un an ;
  • Selon Les Échos, “en Bordelais, quelques appellations emblématiques telles que Pomerol, Margaux, Pauillac, Saint-Estèphe ou Saint-Émilion, suivent la même tendance. Dans ce groupe, on trouve aussi la Provence et la Champagne. À plus de 1,5 million d'euros par hectare, celle-ci stabilise ses prix. Sur 10 ans, les prix de l'appellation Champagne ont augmenté de 3,1 % par an.”
  • En moyenne, en France, le prix du foncier viticole a augmenté de 1,3 % par an ces 10 dernières années. Il coûte aujourd’hui en moyenne 153 500 € par hectare.

Et les forêts ?

• Selon Agrifrance, “en 2023, les volumes commercialisés en bois d’œuvre sont au plus bas depuis 10 ans et la demande semble s’essouffler.”
• Le marché chute de 14,3 % en 2023, mais sur 10 ans, il a augmenté de 8,1 %.
• Selon la BNP, même si la demande actuelle du bois est en train de chuter suite à une tendance globale de ralentissement économique, la tendance long terme est extrêmement positive, car le bois devrait être de plus en plus utilisé dans le futur.

Pour ne pas rater les futurs décryptages, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

⏱ Temps de lecture : 5 minutes. 📆 Publiée le : 6 avril 2025.

Sauf si vous avez passé les dernières semaines dans une cave, vous n'avez pas pu rater le raz-de-marée d'images en mode Studio Ghibli sur les réseaux sociaux. Voici un exemple avec la team Snowball dans un bar à fléchettes (pour une raison inconnue, ChatGPT a remplacé les fléchettes par une fourchette dans la main de PM 😅) :

Alors tout ça, c'est vraiment super fun et vraiment impressionnant d'un point de vue technique, mais cela soulève évidemment des questions éthiques liées à la propriété intellectuelle. On s'éloigne un peu du sujet de la finance, mais pas tant que ça en fait, car les décisions qui seront prises aujourd'hui pourraient avoir un impact économique énorme dans le futur. Parlons donc un peu de ce débat.

Tout d'abord, comme nous le fait remarquer M.G. Siegler, c'est une super pub pour Ghibli, car soyons honnêtes et lucides, il n'y a aucun risque ici. Dans une semaine, tout le monde aura oublié ces images et Internet sera passé à d'autres mèmes.

Mais une question se pose : pourquoi ces images Ghibli en particulier ont fait fureur ?

Tout simplement parce que les films du Studio Ghibli sont extrêmement populaires et que beaucoup sont devenus iconiques dans la pop culture. La demande pour de telles images était là, il n'y avait juste pas d'outils pour la débloquer avant l'arrivée de cette mise à jour de ChatGPT. Comme disait Oscar Wilde : La vie imite l'art bien plus que l'art n'imite la vie.

Même si ces images en mode Ghibli vont disparaître rapidement des réseaux sociaux (update 20/05/25, elles ont en effet bien disparu), elles pourraient avoir un impact à plus long terme en ouvrant la discussion sur ce sujet touchy de la propriété intellectuelle.

Déjà, commençons par dire un truc 100 % logique et que personne ne contredirait : n'importe qui a le droit de dessiner une scène issue d'un film de Ghibli ou même de reproduire ce style pour dessiner de nouvelles choses.

Tous les plus grands artistes, de Picasso jusqu'à Bob Dylan, ont copié leurs aînés avant de créer leur propre style et même dans un cadre commercial.

Pourquoi les gens n'auraient pas le droit de copier le style Ghibli grâce à un outil comme ChatGPT ? Surtout s'il n'y a aucun objectif financier derrière. Quelle est la différence fondamentale entre utiliser un crayon et ChatGPT ? L'intention est la même, seul l'outil change. La grosse différence ici, c'était l'échelle et le volume des copies qui a rendu tout cela bien visible du monde entier.

Mais si on creuse un peu, le débat vient aussi de comment des outils comme ChatGPT ont été entraînés et si tout cela était bien légal. Est-ce vraiment si différent d'un Bob Dylan ou des Beatles qui ont ouvertement ingéré et copié le travail d'autres artistes ? Dans notre cas de l'IA générative, qui est responsable ? L'outil ou l'utilisateur ?

Actuellement, il existe des outils pour entraîner vous-mêmes des IA avec le style que vous voulez. Est-ce vraiment si différent de copier le style d'un artiste que vous aimez bien grâce à votre cerveau ? Votre cerveau est lui aussi une forme d'ordinateur qui peut faire des choses sensationnelles.

Et cette tendance de l'IA qui sert d'outil pour créer des choses ne va pas disparaître. Donc les artistes et les créateurs en tout genre doivent prendre part au débat, comme nous l'explique Siegler. Ce que nous vivons aujourd'hui est seulement un petit aperçu de ce qui va arriver demain.

Et franchement, je pense que les artistes qui disent que c'est la fin de l'art ou que l'IA va tout saccager ont juste extrêmement tort. Les outils numériques qui permettent de faire de "l'art" plus facilement existent depuis des décennies et pourtant l'être humain préfère admirer et s'émouvoir devant un Van Gogh ou la profondeur et la puissance des couleurs d'un Rothko. Ce n'est pas près de changer. L'IA va bouleverser beaucoup de choses et très certainement le marché de l'art, mais le human-made pourrait justement en profiter et devenir encore plus précieux dans cet océan d'œuvres générées à l'aide d'IA. La rareté crée souvent de la valeur, ne l'oubliez pas.

Et dans l'ensemble, l'IA pourrait également rendre accessible quelque chose qui ne l'était pas facilement avant : la créativité. Et ça franchement, qui ne voudrait pas que ça arrive ? Si quelque chose peut apporter du bonheur et du plaisir à quelqu'un, pourquoi l'en empêcher ? C'est exactement ce qu'il s'est passé avec les images Ghibli et j'aime bien ce mème qui résume cette idée :

Pour conclure, vous le comprenez, l'IA dans le monde de l'art n'est pas un sujet simple pour lequel on peut facilement trancher. C'est un large spectre complexe qui prendra du temps à défricher et à bien cadrer. La vraie question économique ici est liée à la monétisation.

Voilà, c'est tout pour l'aperçu du Snow Report que vous pouvez recevoir tous les dimanches soir en vous abonnant à Snowball Insights. Et voici un rappel de notre offre de lancement :

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Excellente soirée à toutes et à tous.

Yoann ❤️