Comment déterminer le bon taux de TVA pour vos travaux ?

Hey Snowballers,

J’espère que vous allez bien. On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle édition assez technique.

Nous allons parler d’un sujet qui peut sembler banal, mais qui peut avoir de lourdes conséquences : le taux de TVA applicable à vos travaux de rénovation.

Ce thème est souvent mal compris, aussi bien par les particuliers que par les professionnels, et pourtant, une erreur peut coûter très cher. Le fisc peut en effet revenir sur plusieurs années en arrière et réclamer le différentiel de TVA, aussi bien au client qu’à l’artisan. Autant dire que mieux vaut maîtriser le sujet avant de signer un devis ou une facture.

Ce sujet me tient particulièrement à cœur dans le cadre de mon activité de marchand de biens, car il a un impact direct sur la TVA applicable lors de la revente. S’il est déjà mal maîtrisé par de nombreux marchands de biens, il est encore plus méconnu des investisseurs locatifs. Et pourtant, il peut modifier considérablement la rentabilité d’un projet.

Pour vous donner un exemple concret : je connais personnellement un artisan qui s’est fait redresser fiscalement pour une mauvaise application du taux de TVA. Résultat : plusieurs dizaines de milliers d’euros de redressement. Un simple oubli ou une mauvaise interprétation, et c’est tout votre équilibre financier qui peut vaciller.

C’est pour éviter ce genre de situation que je vous propose aujourd’hui de faire le point, pas à pas, sur les taux de TVA applicables aux travaux de rénovation et sur les critères précis à connaître avant de lancer vos prochains chantiers.

Voici le sommaire du jour :

1. Qui détermine le taux de TVA et comment évaluer son impact.
2. Les critères pour bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 %.
3. Les critères pour appliquer une TVA à 10 % ou basculer à 20 %.

C'est parti !