Thérapie

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👔 Est-ce que tu travailles trop ?

Une sĂ©ance sur le workaholism pour dĂ©mĂȘler passion, pognon et addiction.

Le 13/09/2025, 

par 

 ❀

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Ce que vous allez apprendre dans cet article

đŸ‘€Â Les six profils de (sur)investissement au travail. Lequel te ressemble ? đŸ› ïžÂ Trois outils pour mesurer ton addiction au travail (si elle existe). ✍ Cinq exercices pour mieux comprendre ton rapport au travail. đŸ“”Â Neuf mĂ©thodes que j’utilise pour exister au-delĂ  de mon travail. 📚 Et ma sĂ©lection de onze ressources de qualitĂ© pour creuser ce sujet.

🧠 ThĂ©rapie : Votre pire ennemi quand vous investissez ? Votre cerveau. Nous abordons la psychologie de l’argent pour Ă©viter les piĂšges.

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⏱ Temps de lecture : 18 minutes

Salut Snowballer,

Je te propose de commencer notre séance de Snowball Thérapie par un check-up express :

Est-ce que tu te reconnais dans ces phrases ? (Tu peux les cocher mentalement.)

  • Je priorise le travail avant ma vie perso.
  • Je pense au boulot mĂȘme en congĂ©.
  • Je suis souvent le·la premier·e arrivé·e, dernier·e parti·e.
  • Je me sens trop dĂ©bordé·e pour prendre mes jours de repos.
  • Je travaille en mangeant.
  • Je stresse si je ne sais pas ce qui se passe au travail.
  • On me dit que je travaille trop.
  • Je regarde mes mails dĂšs que j’ouvre les yeux.

Si tu les as presque toutes cochĂ©es, tu n’es pas seul·e !

Selon une mĂ©ta-analyse datant de 2023 et couvrant 53 Ă©tudes dans le monde, 17 pays et 26 000 salarié·es, environ 15 % des travailleurs prĂ©sentent des signes de workaholism.

C’est 1 travailleur sur 7 ! Peut-ĂȘtre toi, ou un·e collĂšgue dans ton Ă©quipe de 7 au prochain Zoom.

Mais travailler beaucoup ne veut pas forcĂ©ment dire ĂȘtre workaholic. Et le workaholism, ce n’est pas (seulement) une histoire d’heures.

C’est un rapport obsessionnel au travail, une incapacitĂ© Ă  dĂ©crocher, mĂȘme quand tu es Ă©puisé·e, en vacances, ou que plus rien ne t’y oblige. Tu penses que tu bosses par passion ou nĂ©cessitĂ©, mais en fait, c’est parce que tu ne sais plus faire autrement.

Et le plus pervers dans tout ça ? C’est socialement valorisĂ©. Tu passes pour une “machine”, un “modĂšle”, un “leader”. Ce qui fait que cette addiction est difficile Ă  dĂ©tecter. Mais ses consĂ©quences, elles, sont bien rĂ©elles sur la santĂ©.

Les accros au travail connaĂźtraient plus de tensions conjugales, plus d’anxiĂ©tĂ©, de dĂ©pression, d’insatisfaction au travail, et de problĂšmes de santĂ©.

Alors si tu te demandes, OK mais Pauline, c’est quoi le rapport avec la psychologie de l’argent ?

Le rapport est lĂ  : l’addiction au travail est aussi considĂ©rĂ©e comme un trouble du rapport Ă  l’argent. Ce n’est pas le cas pour tous les workaholics, mais parfois, l’addiction au travail peut ĂȘtre l’expression de croyances qui façonnent aussi Ă©normĂ©ment ton rapport Ă  l’argent, comme celles en lien avec le mĂ©rite, ta valeur, la sĂ©curitĂ©, le contrĂŽle, la peur de manquer, ou le besoin de reconnaissance.

Et puis, il y a cette croyance chez certain·es workaholics que “plus d’argent” va forcĂ©ment les rendre plus heureux·ses. Sauf que tu peux gagner 150 k, 300 k, ou mĂȘme 5 millions, si tu t’épuises au travail en sacrifiant tes relations, ton corps et ta santĂ© mentale, tu ne seras pas plus heureux·se.

VoilĂ .

C’est la rentrĂ©e.

Et avant de te replonger dans les to-do, les Zooms et les “juste un dernier truc avant d’éteindre”, je te propose de faire le point.

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