❤️ A comme Amour mais aussi A comme Argent !

• 👑 Petite présentation

• 💌 Le principe de cette newsletter

• 📚 Le début de notre histoire d’amour, en posant les bases avec la lettre A : en parlant d’Amour et d’Argent

• 🔨 Des exercices concrets

Avant de commencer, une présentation s’impose (quitte à plonger à cœur joie dans ton intimité, afin d’être sur une relation équitable, autant que je me dévoile un peu).

En quelques mots, je m’appelle Margaux (avec un x), je suis sexologue clinicienne (ça ne s’invente pas !), engagée pour l’égalité femmes-hommes - notamment dans la lutte contre les violences économiques - et spécialiste du couple et de l’argent.

L’argent, je l’ai abordé frontalement lorsque j’étais chasseuse de têtes en finances dans un cabinet de recrutement à Londres pendant 3 ans où j’ai pu remarquer que les hommes et les femmes avaient une approche très différente de leur salaire (avec des écarts de +15 % dans la négociation pour le même poste).

En revenant en France, j’ai décidé de quitter le monde du recrutement, et forte de mes expériences (mon Dieu, on dirait une lettre de motivation), j’ai cocréé un cabinet de conseil en égalité professionnelle. Mon métier au quotidien était d’accompagner les entreprises à créer un environnement plus propice au bon déroulement des carrières des femmes et des hommes qui la composent. Les problématiques que je rencontrais étaient celles du harcèlement sexuel en entreprise, du pouvoir du couple dans une carrière, du rôle des représentations et de l’expression de la puissance et du pouvoir en entreprise. En 2020, suite à un long travail, j’ai décidé d’aborder ces problématiques de manière plus holistique, en prenant en compte l’ensemble des paramètres chimiques et psychologiques. Et c’est ainsi que je me suis formée à la sexologie.

Aujourd’hui (car c’est bien joli le CV, mais finalement, ce n’est pas trop le sujet ici), je reçois en consultation, en visioconférence et présentiel, j’écris régulièrement sur les réseaux sociaux, sur des sujets au croisement de la sexologie, de la thérapie de couple, du féminisme et de l’argent.

En parallèle, j’ai enseigné sur l'histoire des femmes en école de commerce, et j’anime régulièrement des conférences autour de ces thématiques avec notamment un TEDx en avril 2022.

Ahhh l’Amour…

De Roméo & Juliette, au couple royal formé par Lady Diana et le prince Charles, en passant par Freddie Mercury et Paul Prenter (oui, j'aime les références britanniques), on ne peut pas dire que les histoires d’amour nous laissent indifférents.

On écrit sur l’Amour depuis la nuit des temps, et pourtant, quand l’Amour nous touche, nous semblons toutes et tous surpris par sa force, au point d'en perdre parfois pied…

Rassure-toi, il y a un sujet qui nous fait toutes et tous redescendre, j’ai nommé l’Argent. Et alors, lorsqu’on mélange l’amour et l’argent, le résultat ressemble plus à un karaoké de fin de soirée qu’à Bohemian Rhapsody.

• 📚 Théorie > Un peu d’histoire

• 🔨 Pratique > Concrètement

• ⏩ Ressources>: Pour aller plus loin

(Eh oui, car comme dans un couple, c’est important que nous soyons au clair sur le contrat) :

• Il se peut que de temps en temps, je m’enflamme, donc tu m’excuseras d’avance pour mes envolées lyriques.

• On se tutoie ? Je vais parfois utiliser le tutoiement, car j’adore la proximité d’écriture que cela génère même si le “vous” sera souvent présent !

• Ô savoir mon beau savoir : toutes les références, les mentions, livres dont je parle se trouveront dans la partie 3.

• Pour plus d’inclusion, j’utiliserai le terme neutre “partenaire” ainsi que le point médian (·).

Hâte d’écrire cette histoire à tes côtés

Margaux (avec un x comme sexologue).

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A comme Amour, mais aussi comme Argent.

Quoi de mieux pour commencer cette newsletter que de démarrer par les bases : l’amour et l’argent. Douce coïncidence, car les deux commencent par la lettre A. Si j’avais voulu le faire exprès, je n’aurais pas pu.

Voir ces deux mots côte à côte peut nous faire ressentir un certain malaise, vous savez, le même que lorsque vous apercevez un ancien couple à une même soirée #gênance.

On ne peut pas choisir entre les deux personnes et pourtant on aimerait bien. Avec l’amour et l’argent, c’est pareil.

L’amour et l’argent représentent les deux plus grands tabous de notre société judéo-chrétienne.

Aujourd’hui, si l’on veut interroger le couple, il faut interroger l’histoire des individus, et plus largement l’histoire avec un H. Afin de ne pas s’éparpiller, un peu de contexte ne serait pas de refus : nous sommes en 2023 et vivons en Europe de l’Ouest dans ce pays qu’est la France. Nous sommes donc, toutes et tous héritiers de cette Histoire, de façon consciente, ou non.

Pour rappel, la France était catholique depuis le IIe siècle de notre ère et la séparation des Églises et de l’État date de 1905 (il y a 117 ans). Soit 1700 ans durant lesquels le pouvoir et la religion furent liés ! Il est donc fort probable, si ce n’est carrément plausible, que subsistent en nous et malgré nous, les restes de cette culture chrétienne !

Pierre Bourdieu parle d’héritage social. Comme le précisent Anne Jourdain et Sidonie Naulin dans l’ouvrage “Héritage et Transmissions de la sociologie de Pierre Bourdieu” :

“Si la sociologie de Pierre Bourdieu est souvent accusée de déterminisme, c’est qu’elle accorde une place prépondérante à l’héritage.
Nos actions seraient ainsi en grande partie influencées par l’héritage que nous transmet notre entourage familial. [...] La notion d’héritage est employée par le sociologue dans un sens beaucoup plus large que le sens commun : outre la richesse économique, nous héritons aussi d’un nom de famille, d’un niveau culturel, d’un réseau de relations… “.

Rassure-toi (et c’est un petit spoil !), nous parlerons de l’héritage plus en détail quand nous arriverons à la lettre H.

Quoi qu'il en soit, le rapport à l’argent fait partie, d’un point de vue micro et macro, de ce que nous héritons. L'argent est quelque chose d’extrêmement tabou dans la religion chrétienne, notamment du côté catholique. Preuve en est en comparant le rapport à l’argent aux États-Unis (tendance protestante) et le nôtre… Là où dans la culture anglo-saxonne , il est plus aisé (sans mauvais jeu de mots !) de parler d’argent avec la question des salaires, dans les pays latins à tradition catholique, nous avons un peu de mal à ouvrir la conversation.

Antoine Kerhuel nous rappelle dans son livre “L'argent dans la tradition catholique”, qu’il existe une distinction entre le rapport aux biens quant à la possession et le rapport aux biens quant à l’usage. En clair, posséder pour posséder, c’est mal. Posséder pour redistribuer, c’est bien.
Nous voilà bien, tiens…
C'est donc avec cette idée que “l’argent, c'est mal”, que nous avons toutes et tous grandi·e·s… ou presque.

Quid des personnes qui ne sont pas d’origine française ?
Eh bien, figurez-vous que cela ne change pas grand-chose. Je m’explique : lorsque je vivais en Angleterre (pays anglican), je suis arrivée avec mes tabous autour de l’argent et quand un collègue (que l’on va nommer Georges) m’a demandé mon salaire, j’ai attendu quelques instants pour voir s’il allait rebondir sur un autre sujet, et voyant ce long silence qui s’instaurait, j’ai répondu quelque chose comme “I am not at ease to answer…”. S’en est suivi un long échange sur les différences culturelles entre les Anglais et les Français. Au fur et à mesure des semaines, je n’ai eu d’autres choix (inconscients !) que de m’adapter à cette culture, surtout qu’en tant que chasseuse de tête en finances, si je ne parlais pas d’argent avec mes candidats, ça risquait d’être complicated. En revenant en France, riche de cette culture que j’ai embrassée à cœur ouvert, j’ai demandé à mes ami·e·s leur salaire, pour me faire une idée. Eh bien, je me suis retrouvée dans la même posture que Georges il y a quelques années : un silence face à moi, et l’incompréhension de ma part quant à leur non-réponse.

Anyways !

Comme si un tabou ne suffisait pas, autant y aller à cœur joie et parler… d'amour ! Preuve en est, il nous est plus facile de parler de sexualité dans les médias, sur les réseaux sociaux que de parler de sentiments ou de l’amour.

Pour notre défense, l’amour du couple (et non l’amour de Dieu) est une notion extrêmement récente à l’échelle de l’humanité.  En effet, il faudra attendre le XVIIIe siècle pour voir apparaître une réelle idée de libre consentement (pas besoin de vous faire un dessin, mais vous vous doutez bien qu’au niveau du consentement, ce n’était pas trop ça encore…) en mariage et en amour.

En effet, c’est en 1792 que le mariage civil fait son apparition, et il devient obligatoire de s’unir civilement avant de s’unir religieusement. La jolie ironie dans toute cette histoire est qu’il faudra attendre près de 100 ans pour divorcer… Puisque le divorce ne sera instauré qu’en 1884. Ah, la France et ses doux paradoxes ! C’est véritablement au XIXe siècle que le mariage de convenance va faire place au mariage d’amour.
Petite précision : si je vous parle de mariage ici, c’est que pendant des centaines d’années, les seules unions qui pouvaient s’exprimer aux yeux de toutes et de tous furent uniquement des unions “officielles”. Aujourd’hui, depuis 10 ans, nous avons la chance d’être dans un pays où l’Amour entre personnes de même sexe est reconnu, et ça, c’est une sacrée avancée. 

Trêve de rêveries et de Walt Disney, revenons au sujet du jour : l’amour et l’argent. Sujet plus qu’actuel, il existe de nombreux ouvrages qui en parlent, mais je souhaitais mettre la lumière sur un des pionniers : Bernard Prieur.

En 2006, Bernard Prieur sort l’ouvrage “L’argent dans le couple”.  Il y aborde différents éléments qui méritent que l’on s’y intéresse.  L’argent est autant un instrument de mesure, une monnaie d’échange, qu’un outil d'oppression. Acteur de la vie sociale, il s’invite dans les transactions intimes. Vous l’avez compris, l’Argent et l’Amour font partie de nos tabous issus de notre société judéo-chrétienne et ne sont pas faits pour se rencontrer. Preuve en est, aujourd'hui, la question de l’argent est très souvent éludée par les couples. Il suffit de regarder autour de soi et de demander à nos proches si les deux partenaires savent exactement combien l’autre gagne, ce qu’il en fait, etc., et l’on arrivera rapidement face à un mur avec ces mots fatals : “Cela ne me regarde pas”. Parler d’argent finalement, c'est descendre de son nuage et ramener le couple à des notions terre-à-terre. Il peut y avoir une gêne… et l’on comprend aisément pourquoi ! 

Une question émerge : à quel moment dans un couple, cela va-t-il se jouer ?

Lorsqu’un couple va se former, il va y avoir le contrat implicite qui va se créer au début de la relation, qui établira les bases de la relation. Le rapport à l’argent fait partie de ces choses qui sont subtilement discutées. Toutefois, parfois le contrat ne se fera pas, la discussion sera évitée…
Pour se prémunir contre une désillusion post-mariage, certaines églises américaines (on me dit dans l’oreillette que c’est le cas aussi en France) ont aujourd’hui pris la décision d’inclure une discussion autour de l’argent lors des préparations au mariage. Leur constat est édifiant : dans près de 25 % des cas, les “fiancés renoncent à leur projet, car incompatibilité de leurs mythes respectifs”.
Pour celles et ceux qui n’ont pas pu se préparer, qui n’ont pas voulu ni eu l’opportunité, il ne reste qu’à prier (sans mauvais jeux de mots) pour que leur couple soit aligné. Sinon, le constat est sans appel : dès qu’un des deux partenaires sort du contrat implicite, du mythe sur lequel s’était basé le couple, la situation peut s’enflammer et se terminer brutalement.

Comment faire pour qu’amour et argent fassent bon ménage ? 

Avant tout, quelques statistiques à avoir en tête : 

• L’écart de revenus entre les hommes et les femmes est de 9 % en temps normal.

• Toutefois, cet écart grandit dès qu’il y a conjugalisation : les femmes hétérosexuelles en couple gagnent, en moyenne, 42 % de moins que leur partenaire (Insee Première, 2014).

• La baisse de niveau de vie des femmes est maximale après un divorce. Le divorce engendre une perte de niveau de vie plus importante, particulièrement pour les femmes. L'année du divorce, elle atteint pour celles-ci -27 %, contre -21 % pour les ruptures de Pacs et -13 % pour l'union libre (Insee 2020).
  Pourquoi ? Il me faudrait trop de temps pour l’expliquer, mais rassure-toi, j’en parle un peu plus bas avec la théorie du pot de yaourt développée par Titiou Lecoq. 

Pour répondre à cette épineuse question de l’argent et l’amour, il convient de traiter le fond ET la forme.

Comment amener la question de l’argent dans mon couple ?

Peut-être que tu as déjà abordé la question de l’argent, ou peut-être pas, quoi qu'il en soit il faudrait que cette question arrive dans ta relation dès le moment où un projet à court, moyen ou long terme se crée (premières vacances à deux, premier week-end à deux, etc.).

Plus la question arrive tôt dans le couple, mieux c’est !

Oui, mais si jamais tu n’es plus dans la phase de “Lune de miel” et que tu souhaites remettre la question de l’argent sur la table ?

1. Dédramatise ! La question de l’argent est la plus facile des questions difficiles que ton couple rencontrera… Si parler d’argent est difficile pour l’organisation du foyer, imagine la conversation lorsqu’il faudra gérer un proche malade (pas fun).

2. Analyse : analyse ton héritage financier émotionnel, ton rapport à l'argent et partage tes "résultats" avec ton partenaire. Pars du principe qu’on a toutes et tous notre héritage financier (au sens émotionnel) dans le sens où le rapport à l’argent est avant tout la réponse à une construction qui s’est faite dans l’enfance.

3. Organise : organise un rendez-vous avec ton·ta partenaire qui sera dédié à cette conversation. Ainsi, aucun risque de s'échapper ;-) . Commence la conversation par : “Dis-moi, j’aimerais qu’on (re)discute de la gestion des finances dans notre couple. Quand penses-tu avoir un moment pour le faire ?”. Organise un money date.

4. Agis : une fois ledit rendez-vous fixé, souffle et n’aie pas peur : “J’ai pris le temps de regarder nos dépenses et j’aimerais beaucoup qu’on fasse le loyer au prorata du salaire ” ou alors “Je me suis rendu·e compte qu’en ce moment, je ne m’en sortais pas et en y regardant de plus près, il y a ça, ça et ça qui coincent. Que penses-tu que l’on pourrait mettre en place pour que ce soit moins difficile pour moi/plus équitable ?”

L’argent comme le sexe sont les deux plus gros tabous de notre société.

Si crise…

Si jamais toi et ton partenaire traversez une période de crise (question sur l’argent ou pas), expérimente l’exercice simple, mais à la fois si difficile :

Ne pas utiliser le “tu”, mais dire “je”. C’est un exercice qui est beaucoup utilisé en communication non violente notamment (CNV pour les intimes).

Par exemple :

“Tu n’es jamais là” → “Je ressens de la tristesse à ne pas passer de moments ensemble”

En thérapie de couple, nous disons que “le tu tue”, car il est vécu comme une attaque. (On dit merci à Lacan pour ce joli jeu de mots).
Le “tu” enferme, et l’autre va chercher à se concentrer sur la forme de ton message sans en saisir le fond. Utiliser le “je”, c’est mettre la lumière sur tes ressentis.

Ceux-ci proviennent de l’excellent ouvrage d’Héloïse Bolle et Insaff El Hassini “Aux thunes citoyennes”. Je ne peux que t’inviter à te procurer le livre. 

Pour te procurer cette pépite

1. Un partage des dépenses équitable, tu auras.

Afin de ne pas finir sur la paille en cas de rupture, il faut à tout prix revoir ton organisation de couple et t’organiser pour un partage des dépenses “non pas égal mais équitable”.

Exemple : 

• Les dépenses du couple sont de 2000 €/mois

• Ashley gagne 2000 €/mois et Brandon 3000 €/mois. Le couple gagne donc 5000 € par mois.

• Le salaire d’Ashley pèse pour 2000/5000 x 100 = 40 % des revenus du couple

• Le salaire de Brandon représente donc 60 % des revenus.

• Dès lors, les dépenses familiales doivent être financées à hauteur de 60 % par Brandon et 40 % par Ashley. 

À toi ! 

• Quelles sont les dépenses du couple ? 

• Quelle est la somme des deux revenus ?

• Quel est le poids des dépenses du couple que vous devez prendre en charge ?
  Ton salaire divisé par le salaire du couple x 100 = tu obtiendras un pourcentage.

• Prends 100 et retire ton pourcentage : tu obtiendras le pourcentage de ton partenaire.

• Ainsi, vous disposez chacun du pourcentage représentant le poids des dépenses du couple dans votre salaire. 

2. Te prémunir contre la théorie du pot de yaourt, tu feras. 

La papesse des couples et de l’argent, Titiou Lecoq, nous a fait une démonstration magistrale de l’appauvrissement latent des femmes dans les couples hétérosexuels en expliquant que celles-ci prenaient en charge les dépenses courantes, et les hommes, les frais fixes… Sauf que quand le couple n’existe plus, il ne reste plus que les pots de yaourt pour pleurer.

Sachant qu’une image vaut 1000 mots, je vous remets la vidéo :

C’est pour lutter contre ce phénomène qu’Héloïse Bolle, dans cet exercice, donne quelques conseils : 

• Calculer à hauteur de combien chacun d’entre vous doit contribuer aux dépenses de la maison (cf. exercice précédent) ;

• Ouvrir non pas un mais deux comptes joints ;

• Le premier compte joint est dédié aux grosses dépenses : crédit immobilier, charges de copropriété et travaux. Ce compte-là doit être alimenté de manière égale ;

• Le second compte joint est dédié aux dépenses courantes : les dépenses du quotidien peuvent paraître légères sur le court terme, mais représentent une véritable somme au long terme. Ainsi, les deux partenaires verront le poids de celles-ci ;

• Ne pas hésiter à alimenter le second compte joint avec les montants restants pour l’entretien de la famille. 

3. Prendre soin de ta santé financière, tu t’obligeras : 

Si tu n’as pas le temps, pas la foi, pas d’espace dans ta charge mentale, voici quelques conseils : 

• Fais en sorte de déléguer au maximum les mouvements financiers avec des outils d’automatisation et d’alerte (on adore les virements automatiques en début de mois).

• Investis seul·e sur des marchés de façon automatique sur un fonds commun de placement ou une assurance vie. Si tu souhaites investir avec l’être aimé·e, c’est possible. L'assurance vie à deux noms ou à adhésion conjointe est une forme de contrat d'assurance vie réservé aux couples mariés sous un régime de communauté. Ainsi, une fois le contrat signé, chacune devient à la fois coassurée et co-adhérente.

• Faites les déclarations à deux ! 

Bien sûr, je ne peux que t’inviter à te procurer cet ouvrage pour poursuivre les exercices  !

Voici les livres, les articles, podcasts et autres joyeusetés culturelles que j’ai cités dans cette newsletter, mais également de quoi approfondir le sujet : 

On a abordé : 

• La notion d’héritage sociale :

Jourdain, A. et Naulin, S. (2011). Héritage et transmission dans la sociologie de Pierre Bourdieu. Idées économiques et sociales, 166, 6-14.
Pour retrouver l’article 

• L’argent dans la tradition catholique : 

Kerhuel, A. (2002). L'argent dans la tradition catholique. In : Autres Temps. Cahiers d'éthique sociale et politique. N^o75, pp. 65-71.
Pour retrouver l’article 

• L’argent dans le couple : 

Bernard Prieur. “L’argent dans le couple”. Albin Michel, 2006. 
Héloïse Bolle. “Les bons comptes font les bons amants. Pour que couple et argent fassent bon ménage“. Cherche Midi, 2019.
Titiou Lecoq. “Le Couple et l'argent - Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes”. Les Iconoclastes, 2022

• L’organisation de ses dépenses : 

Héloïse Bolle et Insaff El Hassini. “Aux thunes citoyennes”. Alysio, 2023. 
Hélène Gherbi et Melvin Duveau. “Développez vos supers-pouvoirs financiers”. Hachette, 2023

• Le poids des stéréotypes dans notre organisation financière : 

Lucile Quillet. “Le prix à payer. Ce que le couple hétérosexuel coûte aux femmes“. Les Liens qui libèrent, 2022

Je te remercie d’avoir pris le temps de lire cette newsletter ! 

Alors oui, l’amour et l’argent, c'est un couple qui est compliqué, mais comme dans chaque relation conflictuelle, il y a toujours une clé à ne jamais oublier : c’est la communication.

Que ce soit pour parler de soi, de son portefeuille ou de l’appartement partagé avec l’être aimé·e, ne pas communiquer c’est prendre le risque de laisser la frustration s’installer et ça… on n’aime pas.

Alors, prends ce temps, n’aie pas peur d’affronter tes finances, et rappelle-toi cette phrase de ta sexologue préférée (oui, je prends des libertés) :

N’hésite pas à me faire part de tes retours que ce soit en commentaire, sur Instagram ou sur LinkedIn.

C’est toujours hyper intéressant et instructif d’avoir des conseils, et peut-être même que des idées en découleront.

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Je te souhaite un bon week-end.

Prends soin de toi, de ton cœur et de ton portefeuille.

Margaux, avec un x.