Hey Snowballers!
J’espère que vous allez toutes et tous au top depuis la rentrée ! Bienvenue aux 612 personnes qui nous ont rejoints depuis le 1er septembre, date de la dernière édition gratuite de Snowball.
Cette semaine, on reprend les bases pour la simple et bonne raison qu’il semblerait que votre épargne ne soit pas très bien placée. Comment je le sais ?
Déjà parce que les Français ont épargné 157 milliards supplémentaires entre le début de la pandémie et juin 2021, en plus des 111 milliards habituels ! Énorme. Le pire, c'est que 167 milliards sont allés sur les livrets A. Alors oui, on peut imaginer qu’une partie de ces 167 milliards correspond à de l’épargne de sécurité qui peut être placée sur un livret A, mais il est fort probable que celle-ci pourrait être placée ailleurs pour obtenir de meilleurs rendements ! Pourquoi est-ce fort probable ? Car sur 200 personnes qui ont participé à un sondage sur le compte Insta de Snowball, près de 38 % avouent qu’ils ont plus qu’une épargne de sécurité sur leur livret A :
Il est donc très probable (à 40 %) que ce soit votre cas !
Vous êtes énormément à vous poser la question d’ouvrir (ou de bouger vers) une assurance vie ou un PEA, sans forcément connaître la différence entre les deux. Dans cette édition de Snowball, je vais vous présenter un peu plus en détail ces deux enveloppes fiscales qui peuvent vous permettre d’investir votre argent en bénéficiant d’avantages fiscaux non négligeables. Sachez qu’on pourrait écrire des livres entiers sur l’assurance vie et le PEA, donc je ne pourrai pas traiter 100 % des aspects de ces enveloppes fiscales. Le but est de vous donner une vision globale qui pourrait vous aider à prendre une décision.
Avant de nous lancer dans le vif du sujet, quelques petites news à vous partager !
ECON 101, la nouvelle newsletter de Snowball dédiée à la compréhension des concepts économiques qui peuvent vous aider dans la vie de tous les jours a été lancée. Pour en savoir plus c’est par ici.
Pour le lancement de ma formation sur les finances perso avec LiveMentor, nous organisons un webinaire avec Alexandre, cofondateur et CEO de LiveMentor. Il se déroulera le lundi 20 septembre à 18h, pour s’inscrire, c’est par ici.
Joachim, membre de la communauté Snowball, vient de lancer un projet NFT nommé Pudgy Panda et réserve 50 places sur les 300 dispo aux membres de Snowball pour les préventes. Pudgy Panda est une collection de 9999 NFTs vivant sur le réseau ethereum ERC 721. Vous l’aurez deviné, il ne s’agit pas ici de Crypto Punks, mais de Pandas mignons. Chaque membre de la communauté pourra accéder à un Discord et à des expériences diverses et variées (par exemple, des lives DJ). Pudgy Panda, c'est en seulement 14 jours plus de 3000 membres Discord et 2500 followers Twitter. Côté roadmap, cela dépendra des ventes, mais en gros cela consiste à donner à une association caritative, créer un e-commerce, ou encore créer un festival de musique en ligne dans l'univers Pudgy Panda. Le 22 septembre, seules 300 personnes auront l'opportunité d'acheter via une prévente privée. 50 tickets de préventes et 5 NFTs gratuits à tous ceux qui rejoignent le Discord et écrivent dans le canal général "I'm coming from Snowball" ! Par ici ! Les gagnants seront tirés au sort. [Je ne suis pas affilié à ce projet, je fais seulement cet encart car je trouve le projet sympa et surtout pour vous permettre d’accéder en avant-première à cette vente. Comme toujours, ce n’est pas un conseil d’investissement, faites vos propres recherches].
Petit récap chiffré
🙌 Nous sommes maintenant 16 303 (vs 15 681) Snowballers ou + 4 % depuis le dernier récap du 1er septembre 2021.
😎 2673 (vs 2604) personnes ont décidé de s’inscrire à Snowball Premium ou + 2,6 % depuis le 1er septembre 2021.
Le revenu annuel est passé de 162 353 € le 1er septembre 2021 à 167 289 € aujourd’hui, soit une croissance de 3 %.
🤝 La communauté Snowball compte maintenant plus de 1000 personnes (vs 980).
👩🎓 527 (vs 520) étudiantes et étudiants ont profité de Snowball Premium gratuitement. Si vous êtes un·e étudiant·e, répondez simplement à cet email ou écrivez-moi ici : yoann@snowball.xyz pour y accéder.
❄️ 400 050 Snowflakes ont été distribués.
💖 Les premiers Snowballers à s’être inscrits ont plus de quatre mois de Snowball Premium de remboursés (27,7 €) grâce à leurs Snowflakes.
💁♀️ 18 432,4 € vont être redistribués à l’association Les Flocons.
😎 18 432,4 € vont être redistribués aux Snowballers Premium.
🎯 [PREMIUM] 43 Snowpicks sont déjà dans l’app Snowball (les actions que je trouve intéressantes) pour une performance de + 27 % du portefeuille Snowpicks.
📸 [INSTAGRAM] Snowball est aussi sur Insta. Au rendez-vous, news, jeux, éducation et les coulisses de Snowball. Par ici pour rejoindre les 1739 abonnés.
🐦 [TWITTER] Le compte Twitter de Snowball vient de dépasser les 2050 abonnés ! Par ici pour les rejoindre.
📲 [DAILY SNOW] 1999 personnes reçoivent le Daily Snow quotidiennement sur WhatsApp. Il est accessible aux membres Premium. Pour rappel, c’est un condensé des news de la journée dans l’univers des finances, de l’éco et des crypto. Pour en savoir plus et peut être devenir la 2000ème personne, c’est par ici!
Si vous êtes décidés à rejoindre la version Premium de Snowball… 👇
Assurance vie vs PEA
Qu’est-ce qu’une assurance vie et qu’est-ce qu’un PEA ?
Non, une assurance vie n’est pas une assurance en cas de décès, et non, un PEA n’est pas juste un acronyme chelou.
Les deux sont des enveloppes fiscales dans lesquelles on peut placer non seulement du cash qui servira à réaliser des transactions, mais aussi des actifs tels que des actions, des ETFs, des fonds euros, des fonds mutuels, des actifs liés à des matières premières, etc.
Pourquoi enveloppe fiscale ? Tout simplement car l’assurance vie et le PEA vous permettent d’obtenir des avantages fiscaux sur les plus-values que vous pourrez réaliser à l’intérieur de ces derniers (plus-value = réaliser un gain sur un investissement, moins-value = réaliser une perte sur un investissement).
L’assurance vie est certainement l’enveloppe fiscale la plus connue en France. De nombreuses personnes en possèdent même une sans trop savoir à quoi elle sert, suite au conseil d’un banquier (ou plutôt d’un commercial) de leur banque traditionnelle.
Pourquoi l’assurance vie et le PEA sont importants dans une stratégie globale d’investissement ?
Si on veut la faire courte, c’est assez simple : pour gagner plus d’argent. En effet, si vous payez moins d’impôts sur vos plus-values, vos gains (c’est-à-dire ce que vous garderez sur votre compte bancaire après avoir payé le trésor public) seront plus élevés.
Si on veut aller plus loin, on peut trouver d’autres avantages à l’assurance vie et au PEA :
Une aide pour surmonter nos biais cognitifs : ce sont des produits d’épargnes à moyens et longs termes qui peuvent vous pousser à épargner sur de longues périodes, sachant que les avantages fiscaux n’arrivent qu’après plusieurs années. C’est un peu une façon de se forcer à conserver son épargne longtemps.
Des rendements élevés : contrairement au livret A, les rendements de la plupart des assurances vie et des PEA, s’ils sont bien gérés, sont élevés.
Une protection contre l’inflation : si les rendements sont supérieurs à l’inflation, on peut dire que l’assurance vie et le PEA vous protègent contre la diminution du pouvoir d’achat de l’euro (l’inflation en gros).
Compléter ses revenus lors de sa retraite : au-delà de bénéficier d’un potentiel capital avant sa retraite, l’assurance vie et le PEA peuvent être utilisés comme des compléments de revenus pendant sa retraite en sortant le capital sous forme de rente viagère.
Une fiscalité avantageuse : certainement l’argument le plus mis en avant. En effet, le PEA et l’assurance vie vous permettent, à partir d’une certaine période de détention, d’obtenir de gros avantages fiscaux. Pour rappel, sans PEA ou assurance vie, la plupart des plus-values sont taxées à hauteur de 30 %.
Des avantages pour les héritiers du côté assurance vie : selon le site du ministère de l’Économie → “Si le bénéficiaire de votre contrat est votre conjoint ou partenaire de PACS, il ne sera redevable d’aucun droit de succession, même si vous avez alimenté votre contrat après 70 ans”. Pour les autres bénéficiaires, le traitement fiscal varie selon l’âge de l’assuré lors du versement des primes :
Pour les sommes versées avant 70 ans : après application de l’abattement de 152 500 € par bénéficiaire, les capitaux sont taxés à 20 % pour la part taxable de chaque bénéficiaire.
Pour les sommes versées après 70 ans : un abattement unique de 30 500 € s’applique, quel que soit le nombre de bénéficiaires. Au-delà, les capitaux versés sont réintégrés dans l’actif successoral. Toutefois, les intérêts capitalisés sont exonérés.
Maintenant que vous connaissez les grands avantages de ces deux enveloppes fiscales, attardons-nous sur chacune d’entre elles.
Focus sur le PEA
Le PEA ou Plan d’Épargne en Actions est, comme son nom l’indique, une enveloppe fiscale dans laquelle vous pouvez placer des actions d’entreprises publiques ou privées françaises et européennes.
Le PEA a donc été créé pour booster l’investissement des Français dans des entreprises françaises à l’époque, et françaises + européennes depuis la création de l’UE.
Nous nous focaliserons aujourd’hui sur le PEA classique bancaire.
Comment fonctionne un PEA ?
C’est très simple :
Vous devez l’ouvrir un peu comme vous ouvririez un compte bancaire auprès d’une banque traditionnelle (mon PEA est chez Boursorama par exemple) ou bien d’acteurs comme Yomoni, Saxo ou encore Bourse Direct (et bientôt Degiro il me semble).
Vous verserez ensuite des euros depuis votre compte bancaire vers ce PEA. Ces euros seront stockés dans le compte espèce de votre PEA.
Vous ne pouvez verser qu’un maximum de 150 000 euros. Cela ne prend pas en compte les gains, mais seulement les versements. Vous pouvez donc avoir un PEA qui pèse 1 million d’euros si vous avez réalisé de belles plus-values.
Vous achetez des titres avec ces euros. Par exemple des actions Orange, LVMH ou encore Adyen, mais aussi des ETFs européens (mais pas que, more about that later). Ces titres seront stockés dans le compte-titre de votre PEA.
Ensuite vous pouvez conserver ou vendre ces titres quand vous voulez. Tant que vous ne sortez pas du cash de votre PEA, vous ne paierez pas d’impôts. D’ailleurs, vous ne pouvez pas sortir de cash de votre PEA pendant les cinq premières années de détention sans le clôturer. Passer ces cinq ans, vous pourrez effectuer des retraits partiels.
Après cinq ans, vous pouvez continuer à effectuer des versements tout en sortant de l’argent de votre PEA.
Vous pouvez transformer votre PEA classique en PEA assurance pour sortir l’argent sous forme de rentes.
La fiscalité du PEA
Tout dépend du moment où vous sortez de l’argent de votre PEA. Rappelons que l’imposition se fait seulement sur les plus-values, si vous perdez de l’argent, pas d’imposition (heureusement).
Dans tous les cas, vous aurez droit à payer les prélèvements sociaux qui s’élèvent à 17,2 % ! Ces derniers sont inclus dans la flat tax de 30 % (17,2 % de prélèvements sociaux et 12,8 % de taux d’imposition).
Avant 5 ans = 17,2 % de prélèvements sociaux + 12,8 % de taux d’imposition + clôture du PEA. Si moins-value, elle peut être reportée la même année ou sur les 10 années à venir (en gros, la moins-value peut venir se déduire de vos impôts, donc vous faire payer moins d’impôts, vous avez perdu en Bourse, mais vous n’avez pas tout perdu 😅).
Après 5 ans = pas d’imposition sur les plus-values, vous payez seulement les 17,2 % de prélèvements sociaux.
Avantages et autres tips du PEA
Fiscalité. Bon, on va le répéter, mais vous avez compris : gros avantage fiscal.
ETF. Vous souhaitez investir dans des ETFs (ETF ? Petit rappel ici si vous ne savez pas ce que c’est) vous-même ? C’est selon moi l’une des meilleures enveloppes. En plus, il existe même des ETFs Nasdaq, S&P 500, Asie, etc. que vous pouvez placer dans un PEA. Vous contournez donc la limitation de l’investissement dans des entreprises françaises ou européennes.
Vous aimez faire du trading très actif. Si vous aimez acheter et revendre des actions très souvent, l’enveloppe PEA peut être intéressante vu que vous ne paierez pas d’impôts sur les plus-values tant que vous ne sortez pas d’argent de ce PEA. Cela facilitera également votre déclaration d’impôt en fin d’année.
Gestion déléguée. Il existe des PEA avec gestion déléguée comme celui de Yomoni par exemple. Avantage ? Vous ne vous occupez pas de la sélection des actions, des professionnels le font pour vous en échange de frais de gestion.
Investissement en startup. Vous pouvez placer vos actions de startup françaises ou européennes dans un PEA. Attention, je parle bien d’actions et non pas de BSPCE qui ne sont que des bons qui donnent droit à acheter des actions à un certain prix (en gros).
Que faut-il regarder avant de choisir un PEA ?
Est-ce que vous souhaitez piloter vous-même ou déléguer la gestion de votre PEA ?
Regardez les différents frais et comparez-les entre les différents PEA :
Frais de transaction (coût pour acheter ou vendre des titres).
Droit de garde. Souvent payés une fois par an.
Il existe parfois des frais d’entrée sur certains titres, donc à surveiller.
Les frais de gestion si vous êtes en gestion déléguée.
Facilité d’utilisation : si vous devez appeler votre banque pour réaliser des ordres, ce n’est pas dingue. Privilégiez des offres qui vous permettent de tout réaliser en ligne.
Focus sur l’assurance vie
L’assurance vie, comme son nom NE l’indique PAS, n’est pas une assurance en cas de décès ! Enfin oui et non on va dire. En cas de décès, une personne est désignée afin de recevoir le capital, mais l’assurance vie est surtout une autre enveloppe fiscale qui peut vous aider à optimiser vos investissements.
Que pouvez-vous placer dans une assurance vie ? Beaucoup de choses, plus que dans un PEA :
Des fonds en euros : une forme de capital garanti qui rapporte peu, mais qui est safe. Un fonds en euros, c’est en gros des obligations d’États ou d’entreprises très peu risquées qui permettent d’assurer le capital en échange d’un petit rendement. Pour rappel, une obligation est en fait un prêt. Quand vous achetez une obligation à un État comme la France, la France s’engage non seulement à vous rembourser le montant de l’obligation, mais vous verse également des intérêts qu’on appelle le coupon.
Des supports immobiliers : le plus courant est la SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) qui est en fait une entreprise qui va acheter des biens immobiliers pour les louer et verser des dividendes aux investisseurs basés sur les loyers perçues. Vous pouvez également placer des OPCI (organismes de placement collectif en immobilier) et des SCI (Société Civile immobilière) dans une assurance vie.
Des OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) : en gros, des fonds qui vont acheter des actions, des obligations, etc. Et gérer eux-mêmes l’allocation des fonds. C’est un intermédiaire entre les marchés financiers et les particuliers.
Des actions ou obligations en direct : en effet, vous pouvez placer ce qu’on appelle des titres vifs dans une assurance vie. En gros, des actions ou des obligations en direct. Vous ne détenez pas directement l’action par contre. C’est l’assureur qui en est propriétaire.
Des ETFs (souvent appelés Trackers) : si vous voulez diversifier facilement votre assurance vie, vous pouvez y placer des ETFs.
Tous ces actifs cités ci-dessus sont appelés Unités de Compte (UC) dans le jargon de l’assurance vie. Par exemple, voici à quoi ressemble la répartition de mon assurance vie chez Yomoni :
Comment fonctionne une assurance vie ?
C’est un peu plus complexe que le PEA.
Vous signez un contrat avec un assureur pour ouvrir votre assurance vie.
Vous verserez ensuite des euros depuis votre compte bancaire vers cette assurance vie.
Avec ces euros, vous pouvez alors acheter des UC (unités de compte) : ETFs, Obligations, SCPI, etc.
Vous pouvez ensuite réaliser des arbitrages, c’est-à-dire échanger une unité de compte contre une autre. Par exemple, vous souhaitez être moins exposés au marché chinois compte tenu de la situation actuelle, vous pouvez ainsi échanger votre unité de compte “Chine” en totalité ou partiellement, contre une autre unité de compte USA par exemple. Cet arbitrage n’entrainera aucune fiscalité vu que vous ne sortez pas d’argent de l’assurance vie.
Il est possible de déléguer totalement, partiellement ou pas du tout la gestion de votre assurance vie.
Vous pouvez sortir de l’argent à tout moment de votre assurance vie sans avoir à la fermer. Vous serez simplement imposé différemment.
La fiscalité de l’assurance vie
Pour simplifier, on va partir d’une assurance vie ouverte aujourd’hui, mais il existe des subtilités si vous avez ouvert une assurance vie il y a quelques années.
Vous n’êtes imposés que sur les gains (les plus-values), c’est-à-dire quand vous vendez une partie ou la totalité de votre assurance vie. On parle de rachat total ou partiel dans le jargon.
Si vous retirez des fonds :
Entre 0 et 8 ans après l’ouverture de l’assurance vie : flat tax de 30 % ou intégration des produits (plus-values) à l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux de 17,2 %.
Après 8 ans : gains provenant des 150 000 premiers euros versés = 24,7 % et 30 % au delà ou intégration des produits (plus-values) à l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux de 17,2 %. Les gains de l'assurance vie bénéficient d'un abattement annuel. Cet abattement est de 4600 € pour une personne seule et de 9200 € pour un couple.
Exonération d'impôt sur le revenu (pas des prélèvements sociaux) lorsque la fin du contrat d’assurance vie résulte de :
licenciement de l'adhérent ou de son conjoint ;
retraite anticipée ou de celle de son conjoint ;
cessation d'activité non salariée ou de celle de son conjoint à la suite d'un jugement de liquidation judiciaire ;
les plus-values sont exonérées d'impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux, si invalidité du détenteur du contrat ou de celle de son conjoint (classement en 2ème ou 3ème catégorie).
En cas de décès :
Souscription et versements effectués avant les 70 ans du souscripteur : les sommes transmises sont exonérées de droits de succession jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire, et taux forfaitaire de 20 % jusqu'à 700 000 € (soit 852 500€ transmis). 31,25 % au-delà de ce montant.
Souscription et versements effectués après les 70 ans du souscripteur : les droits de succession s'exercent après un abattement de 30 500 €. Les intérêts sont exonérés de droits de succession (hors prélèvements sociaux).
🥵🥵🥵🥵🥵🥵🥵 et encore je n’ai pas tout mis ! La fiscalité sur l’assurance vie est relativement complexe, mais si vous deviez retenir une chose utile, c’est qu’elle devient avantageuse au bout de 8 ans, en gros !
Avantages et autres tips de l’assurance vie
Vous pouvez retirer de l’argent quand vous voulez de votre assurance vie sans devoir la fermer. C’est donc un placement plus flexible et plus liquide que le PEA. De ce fait, vous pourriez imaginer placer une partie de votre épargne de sécurité sur une assurance vie avec un profil peu risqué (sur un fonds en euros par exemple).
Vous pouvez ouvrir autant d’assurances vie que vous voulez.
Pas de plafond pour l’assurance vie, vous pouvez verser autant d’argent que vous le souhaitez.
Fiscalité avantageuse après 8 années de détention + en cas de décès vers le bénéficiaire (qui peut ne pas faire partie de la famille).
Gestion déléguée. Tout comme le PEA, il existe aujourd’hui beaucoup de services qui vous permettent de faire de la gestion déléguée avec des assurances vie : Yomoni, Nalo, Mon Petit Placement, Goodvest, etc.
Ouvrir un PEA ou une assurance vie ? Les principaux acteurs.
PEA
Avant d’ouvrir un PEA ou une assurance vie, vérifiez bien les différents frais. Un de ces jours, j’aimerais bien faire un comparatif poussé de tous les outils disponibles pour investir afin d’y voir plus clair, plus facilement et plus rapidement. En attendant, faites vos propres recherches. Je précise qu’il n’y a aucun lien d’affiliation ci-dessous. :)
La plupart des banques traditionnelles vous proposent des PEA,
…
Vous pouvez voir un petit récapitulatif des frais ici ou ici.
J’ai personnellement opté pour Boursorama.
Assurance vie
Idem, la plupart des banques traditionnelles peuvent vous proposer des assurances vie.
Nalo (gestion déléguée),
Mon Petit Placement (gestion déléguée à thème)
Goodvest (assurance vie green)
Wesave (Gestion déléguée)
Linxea (gestion déléguée et libre)
Yomoni (gestion déléguée)
…
J’ai personnellement opté pour Yomoni et Mon Petit Placement, mais les autres “startups” qui en proposent sont également excellentes.
Mon point de vue : assurance vie ou PEA ?
Finalement pas besoin de choisir entre la pilule bleue ou la pilule rouge (référence à Matrix). En effet, on a souvent tendance à opposer ces deux enveloppes fiscales, mais il est important de comprendre qu’elles sont plus complémentaires que concurrentes dans une stratégie d’investissement.
L’assurance vie est bien plus flexible que le PEA, mais elle offre moins d’avantages fiscaux (sauf en cas de décès). Du coup, on pourrait imaginer que l’assurance vie est une solution flexible qui peut correspondre non seulement à des placements long terme pour sa retraite ou bien pour léguer de l’argent à ses enfants, mais aussi pour des projets moyen terme, voire court terme. Certaines personnes utilisent l’assurance vie pour placer une partie de leur épargne de sécurité vu que l’argent peut être disponible relativement rapidement et qu’il est possible d’investir sur des supports peu risqués (mais avec un faible rendement).
Le PEA est moins flexible, mais il offre de meilleurs avantages fiscaux. Le PEA est donc un placement beaucoup plus orienté sur le long terme que l’assurance vie.
Côté rendements, les deux sont relativement similaires, même si en moyenne le risque est plus élevé du côté du PEA en général.
Voyez donc ces deux enveloppes comme deux armes dans votre arsenal d’investisseur. Par exemple vous pourriez ouvrir :
un PEA pour préparer votre retraite ;
une assurance vie pour financer les études de vos enfants ;
une autre assurance vie pour placer une partie ou la totalité de votre épargne de sécurité ;
une assurance vie pour commencer à placer de l’argent que vous aimeriez transmettre à vos proches lors de votre décès ;
Etc.
Ces deux enveloppes peuvent évidemment être combinées avec d’autres enveloppes comme le compte-titre, le PER ou encore les cryptomonnaies…
💡 Dans tous les cas, si ce n’est pas encore fait et même si vous n’avez pas encore d’argent à investir, ouvrez une assurance vie et/ou un PEA pour bénéficier plus rapidement des avantages fiscaux si besoin.
Assurance vie vs PEA, le tableau comparatif pour celles et ceux qui n’ont pas le temps.
Conclusion
J’espère que vous y voyez un peu plus clair et que cela vous poussera à sortir une partie (ou la totalité) de votre argent de votre livret A, afin d’éviter que ce dernier ne soit juste rongé par l’inflation et la hausse continue des prix. Bien évidemment, il est tout à fait raisonnable de conserver de l’argent sur un livret A ou compte courant pour se créer une épargne de sécurité, mais au-delà de cette épargne en cas de coup dur, investissez dans des enveloppes plus dynamiques…
That’s it! 💌 Comme toujours, vous pouvez tout simplement répondre à cet e-mail, je lis et réponds à tous vos messages.
Bonne fin de semaine à toutes et à tous !
👉 N’oubliez pas d’ajouter un petit cœur si ça vous a plu, c’est très utile pour savoir le type de contenu que vous préférez. Merci. :)
Yoann. ❤️
🚨 Avertissement : Comme je vous le répète souvent, je n’ai pas de boule magique. 🧙♀️ Vous comprenez donc qu'en lisant "Snowball", vous ne recevez pas de conseils en matière d'investissement. De plus, je ne vous connais pas assez. Aucun contenu publié ici ne constitue une recommandation selon laquelle un titre, un portefeuille de titres, une transaction ou une stratégie d'investissement particuliers conviennent à une personne spécifique. Vous comprenez également que je ne vous conseille pas personnellement sur la nature, le potentiel, la valeur ou la pertinence d'un titre, d'un portefeuille de titres, d'une transaction, d'une stratégie d'investissement ou de tout autre sujet. Dans la mesure où tout contenu publié peut être considéré comme un conseil ou une recommandation d'investissement en rapport avec un titre particulier, ces informations sont impersonnelles et ne sont pas adaptées aux besoins d'investissement d'une personne spécifique. Vous comprenez qu'un investissement dans un titre quelconque est soumis à un certain nombre de risques, et que les discussions sur un titre publié sur "Snowball" ne contiendront pas de liste ou de description des facteurs de risque pertinents.
Ah, et "Snowball" n'est pas destiné à fournir des conseils fiscaux, juridiques, d'assurance ou d'investissement, et rien de ce qui est publié ici ne doit être interprété comme une offre de vente, une sollicitation d'offre d'achat, ou une recommandation pour un titre quelconque par son (ses) auteur(s) ou un tiers. Vous êtes seul responsable de déterminer si un investissement, une action ou une stratégie, ou tout autre produit ou service, vous convient en fonction de vos objectifs d'investissement et de votre situation personnelle et financière. Vous devez consulter un conseiller financier ou un professionnel de la fiscalité concernant votre situation juridique, financière ou fiscale spécifique.
Je me permets de rajouter une petite information qui est très souvent oubliée (même par mes confrères) qui a une importance a mon sens.
Comme tu le dis, seuls les intérêts sont taxables lors d'un rachat mais quid de cette base taxable.
Il existe une formule qui explique que seuls les gains générés par le rachat (sortie) seront taxes au prorata des sommes investies soit. Rachat partiel - sommes investies x rachat partiel / épargne acquise
Ce principe me permet de justifier des investissements importants sur une assurance vie dans laquelle les rachats seront quasiment pas fiscalisés et ce des les premières années.
Si on prend une AV avec un rendement de 5% sur 200 000€ soit une épargne acquise après un an de 210 000€ avec les intérêts.
Un rachat de 10 000€ seront alors taxes au PFU à hauteur de 10 000- 200 000 x 10 000 / 210 000€. = 476€ sur le montant global qui comprend majoritairement du capital. Pour 10000€ / an de récupérer qui représente les plus values, il y aurait seulement 476* 30% d'impôt...
C'est une des raisons pour laquelle cette enveloppe en cas de vie est aussi très intéressante pour des personnes qui souhaitent percevoir un revenu complémentaire.
Bonjour Yoann, connais-tu les acteurs qui permettent d'ouvrir une assurance-vie lorsque l'on a la nationalité américaine ? Je suis un bi-national, j'ai essayé Yomoni et ils n'acceptent pas ceux ayant la nationalité américaine. Je crains que ce soit pareil du côté de Mon Petit Placement.