❄️ 💸 Acheter un site web pour générer des revenus ?
Découverte d'un modèle encore peu connu pour se lancer dans le side business
📄 Aujourd’hui, Snowball vous est présentée par Tiime et Tiime Invoice, une solution 100 % gratuite de facturation utilisée par plus de 100 000 entrepreneurs en France. Devis, personnalisation à votre image, suivi des statuts, factures récurrentes, relance des impayés, vous pouvez tout faire !
👋 Ici Nicolas de Snowball Makers. Cette édition va être un peu différente. Exceptionnellement, elle est envoyée à tous les abonnés Snowball.
👩🏫 Ce que vous allez apprendre aujourd’hui :
💻 Qu’est-ce qu’un “asset” ou actif digital ?
🤔 Quels types de business en ligne peut-on racheter ?
🙋♀️ Pourquoi et qui devrait s’y intéresser ?
📈📉 Les avantages et inconvénients du modèle.
🗺️ Panorama des acteurs du rachat de business en ligne.
⚙️ Quelles sont les grandes étapes pour racheter un side business en ligne et vous lancer.
💡 Des conseils d’un expert qui a acheté et vendu des centaines de sites.
Mais aussi deux annonces persos :
📘 La sortie de notre livre en prévente “La formule magique pour lancer TON side business” avec deux bonus exclusifs.
🧑🏫 Webinaire sur le side business : 3 modèles rentables et méconnus en Europe
⏱ Temps de lecture : 19 minutes.
N’hésitez pas à m’envoyer un email et/ou à me parler de vos projets dans le Discord Snowball ou sur LinkedIn. Je me ferai un plaisir de vous répondre.
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Hey Snowballers 👋 !
Plutôt que de vous présenter une nouvelle idée de side business à lancer, j’avais envie de vous présenter plus en détail un modèle de side business encore très peu connu en Europe : le rachat de business digital.
En tant que lecteurs de Snowball, il doit y avoir parmi vous énormément d’investisseuses et d’investisseurs plus ou moins aguerris.
Au travers de Snowball+, vous en apprenez chaque jour un peu plus sur la bourse, les cryptos, l’immobilier ou encore l’investissement dans les Lego ou le vin.
Mais saviez-vous qu’il était également possible d’investir dans un “business en ligne” ? Et d'en obtenir des rendements intéressants ?
C’est le sujet de cette nouvelle édition.
Pour l’occasion, j’ai embarqué avec moi dans la rédaction LE spécialiste français en la matière : Kevin Jourdan.
Kevin est depuis 12 années “éditeur de sites” : quelqu’un qui crée, développe et monétise un ou plusieurs sites web avec l’objectif d’en tirer un revenu (passif ou complémentaire).
Bien plus qu’un side business, Kevin vit des revenus générés par ses différents sites internet et en a fait son activité principale.
Frustré de ne pas trouver de place de marché francophone répondant à ses besoins personnels, il co-crée en 2020, avec Mayane Guez, Dotmarket.eu, la première plateforme francophone d’achat et de revente de sites et sociétés web rentables.
Puis plus récemment, Below50.eu (By DotMarket), une plateforme dédiée, elle, à des actifs plus accessibles et valorisés à moins de 50 000 €.
En l’espace de 12 années, il a acheté et revendu, pour son propre compte ou le compte de clients, plus de 140 sites internet.
On ne pouvait donc pas rêver mieux comme expert pour en apprendre plus sur le sujet.
Bienvenue dans l’univers du rachat de business en ligne et d’ailleurs, si vous êtes dans l’entrepreneuriat, cet outil que Yoann va vous présenter devrait vous plaire.
💰 Yoann, je suis entrepreneur et je cherche la façon la plus simple, et si possible gratuite, de créer et gérer mes factures. Une idée ?
Ça tombe bien, j’ai été freelance pendant presque 3 ans et j’ai toujours utilisé la même solution pour gérer mes factures : Tiime.
C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai été super content de recevoir un mail de leur part quand ils m’ont proposé de sponsoriser Snowball !
Tiime propose en effet plusieurs solutions, dont un outil de facturation 100 % gratuit que vous pouvez utiliser sur votre ordinateur ou sur mobile.
Et ce n’est pas parce que c’est gratuit que ce n’est pas au top ! Plus de 100 000 entrepreneurs utilisent déjà Tiime Invoice : devis, personnalisation à votre image, suivi des statuts, factures récurrentes, relance des impayés et bien d’autres.
Pour l’avoir utilisé des dizaines de fois, je valide vraiment cette solution. De toute façon, c’est gratuit donc le risque est très faible 😉.
Et si vous voulez aller encore plus loin avec Tiime, ils proposent aussi un compte pro et des outils de compta et gestion au top. Je repasse le micro à Nico.
💡 Introduction : c’est quoi le rachat d’un asset digital ?
Le concept est très simple : racheter des entreprises qui réalisent la plus grande majorité de leurs revenus sur internet.
Quelles sont les différentes sources de revenus ?
Ces business en ligne tirent leurs revenus principalement des sources suivantes :
La vente de produits ou services : des ebooks ou des formations en ligne par exemple.
La publicité : les entreprises peuvent vendre de la visibilité à des annonceurs (sponsoring) ou utiliser des outils comme Google AdSense ou des plateformes concurrentes. Il en existe de plus en plus (Ezoic, The Monetizer, MediaVine…).
Google AdSense permet de profiter des annonceurs qui paient Google pour s’afficher sur son réseau de sites partenaires. L’éditeur de site perçoit ensuite une rémunération sur le nombre de vues ou de “clics” que génèrent les publicités diffusées sur ses pages.
L’affiliation : faire la promotion de produits ou services d’autres personnes et percevoir une commission sur les ventes ou les prospects générés grâce au trafic. Une méthode très courante pour les blogs et sites de contenu par exemple.
Des abonnements ou des adhésions : certains sites proposent des abonnements pour accéder à du contenu plus exclusif ou premium. C’est le cas par exemple de cette newsletter, de cours en ligne, etc.
Sponsoring ou partenariats : des entreprises sont disposées à payer le propriétaire d’un site en échange de la visibilité ou de la promotion de certains produits ou services. C’est le cas par exemple des newsletters ou des podcasts.
Vente de données : certains sites internet s’adressent à un public de niche et/ou récoltent des données très utiles pour d’autres entreprises.
Vous avez à présent une meilleure vue des possibilités en matière de monétisation d’un site internet.
Voyons maintenant les différents types d’assets digitaux qu’il est possible de racheter.
Quel(s) type(s) de business en ligne peut-on racheter ?
J’ai entraîné et donné un maximum d’éléments et pu utiliser ChatGPT pour me faire un beau tableau récapitulatif. Il résume les différents modèles de business en ligne, les manières de monétiser ces sites et les compétences clés idéales pour se lancer sur ce modèle.
Les acteurs du rachat de business en ligne
1. Les rénovendeurs : ce sont des acteurs du web bien implantés qui font de leur activité principale l’action de sourcer, acheter, retaper, revendre des actifs digitaux.
Plutôt que de créer de zéro, ils préfèrent en général acheter des sites et les “retaper” pour augmenter les revenus afin de réaliser une plus-value lors de la revente.
Au même titre que l’on retape un bien immobilier pour lui apporter une plus-value à la revente, il est possible de faire exactement la même chose en matière de business en ligne.
Le but étant évidemment de 1) bénéficier d’un asset bien plus rentable qu’au moment de son achat et 2) de réaliser une plus-value sur sa revente.
Je consacrerai une édition complète sur ce sujet, car il y a pas mal d’opportunités dans le domaine de la rénovente/le flipping.
2. Les acteurs e-M&A (Merger & Acquisition ou fusion et acquisition en français) : tout comme les grandes entreprises font de la croissance externe en rachetant d’autres entreprises complémentaires pour en augmenter la valeur globale, ce phénomène est également présent sur le web.
3. Les repreneurs : anciens dirigeant(e)s ayant cédé leur activité, cadres ayant envie de se lancer dans l’entrepreneuriat ou plus généralement, des profils ayant exercé assez longtemps en entreprise pour avoir le goût de développer leur propre activité.
4. Les débutants et primoacquéreurs en quête d’un revenu complémentaire : sans doute la majorité d’entre vous qui découvrez cette pratique.
Pourquoi acheter un business en ligne pour en faire un side business ?
Voici les principaux avantages que nous avons relevés :
- Accélérer votre projet de création de side business (ou d’entreprise) : en partant d’un business existant, vous démarrez tout de suite votre projet avec du chiffre d’affaires qui est d’ailleurs souvent prédictible ;
- Mobilité et ouverture au marché mondial : en caricaturant, vous pouvez acheter un site aux États-Unis et le piloter depuis une île en Thaïlande ;
- Réduction du risque d’échec : vous diminuez considérablement les chances d’échouer puisque le site a un passif de plusieurs années ;
- De belles perspectives de rentabilité ;
Voici un exemple d’un site revendu sur Below50 dans le domaine du fitness.
Et un petit calcul simple de rentabilité :
Une charge de travail réduite et/ou délégable : il est possible de prendre en charge les tâches principales, mais également de déléguer une partie ou l’ensemble de celles-ci à des experts (via Upwork ou Fiverr par exemple) ;
Une source de revenus plus ou moins passive : certains business en ligne ne nécessitent que très peu d’entretien ou de travail au quotidien ;
Des horaires de travail flexibles ;
De belles perspectives de croissance : certains business ne sont pas du tout optimisés et laissent entrevoir de très belles perspectives d’évolution.
Tout cela peut sembler un peu idyllique et il est donc évidemment tout aussi important de rappeler les risques que comporte le rachat de business en ligne.
Voici les principaux risques :
Dépendance externe non contrôlable : outils digitaux, arrivée de nouveaux concurrents, changements d’algorithme SEO… Les business en ligne peuvent avoir une dépendance plus ou moins importante à des acteurs du web qui, du jour au lendemain, peuvent changer toutes les règles du jeu. C’est sans conteste le risque le plus important. Exemples concrets : YouTube décide de changer son plan de rémunération, Amazon diminue ses commissions, un partenaire affilié disparaît, Google double les coûts par clic ou change radicalement son moteur de recherche (cela arrive si vous avez lu la dernière newsletter)… ;
Des informations trompeuses lors de l’acquisition : la personne qui a lancé le site a omis des faits importants. Par exemple, une fin de contrat avec un partenaire, des coûts cachés, une expertise particulière, des chiffres maquillés… Nul n’est à l’abri de découvrir des vices cachés. Même si nous verrons comment s’en prémunir un peu plus loin ;
Des revenus non garantis : dans certains cas, les revenus peuvent être fluctuants et peuvent dépendre de nombreux facteurs (une position SEO, un partenariat stratégique, un nouveau produit sur le marché qui s'essouffle, une tendance…) ;
Dépendance vis-à-vis du propriétaire : compétences, accords tacites, relations personnelles… Ces éléments ne sont pas toujours vérifiables à 100 % ;
Concurrence déloyale : le propriétaire recommence le même business le lendemain de la vente.
Comme dans tout investissement, il n'y a jamais de risque zéro. Plus la rentabilité est importante, plus le risque est en général élevé.
Il est donc essentiel de procéder à ce que l’on appelle une due diligence.
Il s’agit d’un examen approfondi des informations fournies par le vendeur pour en confirmer l’exactitude. Dans le cadre d’un business en ligne, nous analyserons, entre autres, les performances financières, les sources de trafic et de revenus, la structure opérationnelle et de coûts, les aspects juridiques et contractuels…
Cette étape peut être réalisée par vous-même, mais nous vous conseillons de travailler avec des plateformes professionnelles qui maîtrisent ce processus et jouent en partie leur réputation sur cet élément précis.
Ce modèle est-il fait pour vous ?
Un excellent moyen pour déterminer si un business est fait pour vous est de compléter votre thèse d’investissement qui vous servira de guide.
La notion de thèse d’investissement est souvent associée aux VC et fonds d’investissement. Mais vous pouvez tout à fait rédiger la vôtre. Voici quelques questions clés à vous poser :
Elles sont divisées en 3 axes :
Finances : ici l’objectif est de déterminer votre stratégie financière et de pouvoir filtrer les assets que vous trouverez sur la base de critères chiffrés objectifs.
Cible : une section critique pour rapidement éliminer les opportunités qui pourraient financièrement sembler pertinentes, mais qui ne correspondraient en réalité pas à vos critères de gestion.
Perso : à ne pas négliger ! La transparence et l’humilité de mettre sur papier la réalité de votre connaissance d’un modèle, de vos compétences actuelles face à celles nécessaires pour gérer et développer un actif digital sont critiques pour augmenter vos chances de succès.
Avant de continuer, je laisse le micro à Yoann…
👩🏫 Yoann, comment est-ce que je peux investir simplement et de façon sûre dans des actions, des ETF, des cryptos en automatisant tout ça ?
Effectivement, il est souvent beaucoup plus simple de mettre ses investissements en mode pilote automatique pour éviter de trop stresser et de faire des bêtises.
C’est pour cette raison que Trade Republic a décidé de combiner un tas de fonctionnalités au sein d’une même app, dont la possibilité de créer des plans d’investissement automatisés sans aucuns frais.
Trade Republic est une entreprise d’investissement allemande supervisée par la Bundesbank et la BAFIN. Cette app vous apporte la même sécurité qu’une banque et donc une protection de vos dépôts jusqu’à 100 000 €.
Trade Republic vous permet d’investir dans :
Des actions et des ETF ;
Des thèmes comme la cybersécurité ou les semi-conducteurs ;
Des cryptos comme le bitcoin ou l’ether et des produits dérivés comme des turbos ;
Avec un tarif ultra-simple et bas : 1 € par transaction, peu importe le montant ;
Pendant une plage horaire étendue allant de 7 h 30 à 23 h.
💡 Bonus : vous pouvez aussi automatiser vos investissements via des plans d’investissement programmés gratuits. Par exemple, vous pouvez dire à Trade Republic d’acheter 50 € d’un ETF CAC 40 tous les mois. L’avantage ? Moins de FOMO, plus de tranquillité d’esprit et moins de frais ! En effet, les transactions via les plans d’investissement sont 100 % gratuites.
Vous souhaitez tester Trade Republic ?
Comme toujours, il existe un risque de perte en capital. Nico, à toi…
Comment évaluer la valeur d'un business en ligne
Tout comme il existe un argus pour les véhicules d’occasion, il existe des “règles” de valorisation pour les actifs digitaux.
Chaque type d’actif (voir le tableau partagé plus haut) bénéficie d’un modèle de valorisation bien à lui. Ou plutôt de critères de valorisation.
Tout part toujours du profit net généré par un actif (calculé en soustrayant au revenu généré toutes les charges opérationnelles). Ensuite, un multiple est appliqué à ce bénéfice dégagé. C’est cette fourchette de multiple qui peut amplement varier selon le type d’actif.
Ainsi, les SaaS sont mieux valorisés que les sites de contenu, qui eux, sont majoritairement mieux valorisés que les sites e-commerce. Évidemment, si on reste à l’échelle des actifs digitaux side business.
Disclaimer 1 : si vous étudiez le marché de la reprise d’entreprises digitales (au-delà de plusieurs centaines de milliers d’euros), les règles de valorisation sont encore très différentes. Mais cette édition étant dédiée aux side business, restons sur des choses accessibles.
Disclaimer 2 : si vous vous intéressez à un actif qui ne génère pas de profit, mais dispose par exemple d’un trafic pertinent pour votre projet, les méthodes de valorisation sont encore différentes. Il faut alors se positionner sur des coûts de remplacement ou sur le potentiel de monétisation de celui-ci. Plus d’informations pratiques sur ce cas précis juste ici.
Voici un petit résumé pratique des niveaux de prix que vous pouvez vous attendre à trouver en France sur un actif générant du profit :
Ce sont les statistiques sur 65 sites vendus depuis le lancement de Below50 en décembre 2022.
Donc par exemple, si un site de contenu génère 1000 € de profits par mois, il devrait être valorisé environ 27 000 € (27 x 1000).
📝 Les grandes étapes pour racheter un business en ligne
Étape 1 : trouver le “bon” business
Pour ce faire, plusieurs options s’offrent à vous.
Faire appel à des experts ou à une plateforme spécialisée : il existe des experts ainsi qu’une série de plateformes spécialisées dans la revente et l’accompagnement au rachat d’entreprises digitales.
Il y aura lieu de faire votre “shopping”, essentiellement sur base du modèle défini, des compétences listées et du budget que vous aurez établi.
Voici un aperçu des principaux acteurs du marché français et américain
Pour élargir le champ des possibilités, vous pouvez vous tourner vers des plateformes américaines. Sur Flippa par exemple, vous pourrez trouver des milliers de sites à vendre. Attention, la concurrence y est beaucoup plus importante étant donné la “maturité” du marché et les prix y seront aussi plus élevés.
Outre les plateformes spécialisées, vous pourrez également :
Faire du démarchage et de la prospection ciblée : vous avez un site en vue ? Rien ne vous empêche de contacter directement le proprio ;
Consulter des petites annonces : que ce soit sur jevendsmonsiteinternet.fr, ventedesite.com ou le forum WebFrance, vous trouverez beaucoup de petites annonces sur les sites type Leboncoin ;
Réseaux sociaux : en tapant “achat site internet” dans la barre de recherche de Facebook vous trouverez plusieurs groupes (plus ou moins animés selon les périodes) proposant à leurs membres de lister des sites à vendre. Idem sur Twitter.
Chaque méthode aura bien entendu ses avantages et inconvénients.
En évitant les “pros” du secteur, vous évitez les frais de transaction et les commissions pour le travail effectué (principalement la due diligence).
Il faut compter en moyenne 10 à 20 % du prix de vente HT de commission selon les plateformes, qui sont, dans la quasi-totalité des cas, imputés au vendeur.
Certaines plateformes comme Below50 fonctionnent avec un accès payant pour bénéficier des annonces en primeur.
En toute objectivité, faire appel à des spécialistes reste, pour un débutant ou une débutante, la meilleure solution si vous voulez prendre le moins de risques possible.
Étape 2 : due diligence
Cette étape est un MUST. On n’achète pas un “chat dans un sac”.
Contrairement à une entreprise “classique”, il peut être plus facile de maquiller des chiffres sur un business en ligne (trafic, revenus, avis clients…). Et surtout certains chiffres comme le trafic par exemple peuvent faire rêver et ne pas être pertinents pour autant (trafic pas du tout qualifié ou tronqué).
Chez DotMarket, ce sont plus de 90 points qui sont passés au crible.
Il en va de leur réputation et c’est, à mon sens, une vraie sécurité pour un primoacquéreur.
Le conseil de notre expert Kevin :
Si vous passez par des experts, analysez bien les critères qu’ils prennent en compte dans leur due diligence. Chaque intermédiaire a son champ d’expertise.
Chez DotMarket par exemple, nous sommes spécialisés sur les sites de contenu, les sites e-commerce et les SaaS. Nous ne prenons donc pas de dossiers hors de ces champs-là (Amazon FBA, applications mobiles, agences digitales, etc.).
Si vous décidez de le faire vous-mêmes, soyez tout aussi rigoureux.
Pour vous aider, voici une liste de 50 questions à se poser proposée par Storybee et qui vous permettront d’y voir plus clair lors de l’analyse de la cible.
Étape 3 : négociation
Il est important de noter que la négociation peut se faire sur le prix OU sur la structure du deal.
En rachat d’entreprise, on parle souvent des éléments suivants :
Crédit vendeur : à l’image d’une banque, le vendeur vous accorde un crédit sur une partie du montant de la vente. Il vous donne donc la possibilité de rembourser votre achat moyennant un taux d’intérêt et une durée qui seront fixés entre les parties. Le bien faisant l’objet de la vente pouvant être mis en garantie.
Earn out : c’est un mécanisme qui permet d’effectuer une partie du paiement de la vente de manière différée. Ce montant étant souvent conditionné et défini sur base de critères convenus entre les parties (chiffre d’affaires sur une période, bénéfices…). Ainsi le prix de la vente finale pourra être revu à la baisse ou même à la hausse selon l’atteinte de ces objectifs.
Ces deux éléments peuvent être très importants dans la négociation. Ils peuvent aider l’acheteur à acquérir la cible en finançant une partie grâce au vendeur. Mais ce sont aussi des éléments de négociation qui permettent d’établir une confiance réciproque.
Selon le montant de la transaction, l’apport et les risques encourus, il est fortement recommandé de faire appel à une aide juridique et légale pour encadrer ces aspects.
C’est un nouvel avantage que propose, par exemple, une plateforme comme DotMarket qui vous accompagne également sur toute la partie négociation ainsi que la rédaction des contrats, le séquestre (via son réseau d’avocats partenaires) et même au passage sur la migration technique des actifs achetés.
Il est à noter que ces mécanismes de “crédit vendeur” et “earn out” sont assez rares sur les petites transactions. Ils entrent en jeu lorsque les montants à financer sont conséquents.
Outre le prix, il est également possible de négocier :
- un suivi post-vente avec le cédant : qui pourra vous accompagner pendant plusieurs mois sur des sujets plus ou moins précis ;
- des prestations : création de contenus, développement de produits…
Les marges de négociation sont relativement faibles (5 % en moyenne observés sur plus de 60 transactions depuis le début d’année). Plus le site est petit, moins il y aura de marge de négociation. Les marges seront en général plus grandes sur les sites e-commerce que de contenu.
Étape 4 : financer votre projet
Alors ici, rien de plus simple puisqu'il n’existe aucun financement bancaire pour ce type d’opérations.
Il vous faudra donc des fonds propres (cash) pour financer l’ensemble de l’opération ou la partie restante si vous avez négocié un crédit vendeur et/ou un éventuel earn out.
Une autre option serait de disposer d’une entreprise déjà existante et de réaliser un emprunt qui pourra être défendu sur la base du passé de votre entreprise (anciens bilans).
Vu les rendements qui peuvent être intéressants, il peut aussi être envisageable de lever des fonds et de réaliser un petit crédit auprès de vos proches.
Ou, pourquoi pas, de réaliser un simple crédit à la consommation si le jeu en vaut la chandelle, mais soyez très prudents ici, il ne faut pas vous mettre en danger en cas d’échec.
Étape 5 : transmission et migration des assets
Un peu comme un notaire acte une vente immobilière, le produit de la vente (vos assets digitaux) et le prix (montant de l’acquisition) devront être échangés “simultanément”.
Il s’agira donc de transférer essentiellement la propriété du (ou des) nom de domaines ainsi que des différents outils (systèmes de paiements tels que Stripe, accès aux outils en ligne, Google Analytics, Google Search Console, comptes publicitaires, ressources internes…).
Une étape à ne pas négliger et pour laquelle certains experts en vente de site vous accompagnent également.
💡 L'astuce de Kevin : ouvrir un compte chez O2switch. Ils font votre migration gratuitement (la première). Pratique pour vous sécuriser sur un 1er achat de petit site.
Étape 6 : faire décoller votre nouveau side business
Maintenant, c'est à vous de jouer pour faire décoller votre nouveau bébé.
Nous n’allons pas développer en détail cette partie, car elle mériterait à elle seule de développer une foule de sujets.
Voici néanmoins les principaux “piliers” sur lesquels vous allez pouvoir travailler pour optimiser et développer le chiffre d’affaires de votre nouveau bébé :
Pour ceux qui passeraient à l’action, je vous recommande EasyWins.
Il s’agit d’un outil au départ créé par Mushfiq du site Thewebsiteflip.com et mis à la sauce européenne en collaboration avec Kevin.
Ce document reprend plus de 110 stratégies pour optimiser et développer les ventes et la conversion de votre site web.
Pour aller plus loin…
Si le sujet vous intéresse et que vous voulez creuser le rachat d’un business en ligne, je vous recommande les ressources suivantes :
The Website Flip : une véritable bible sur tout ce qu’il faut savoir sur le rachat et la revente d’assets digitaux.
Et bien sûr, l’Investiseur Web, la newsletter de Kevin.
Actualité perso : 2 annonces 🥳
📘 Lancement de notre livre : La formule magique pour lancer TON side business
Aujourd'hui est un GRAND JOUR pour nous… car c’est celui du lancement officiel du livre en prévente 🥳.
Cela fait presque deux ans que nous bossons sur ce projet avec mon ami Luca Fancello.
Pour l’occasion, nous offrons trois bonus exclusifs et qui seront limités aux 250 premiers exemplaires uniquement.
Tous les détails se trouvent ci-dessous ⬇️ ⬇️ ⬇️
J’en profite pour remercier encore tous nos bêta-lecteurs ainsi que Yoann pour la préface et l’opportunité de vous en parler ici 🙏.
N. B. Le livre sera disponible et envoyé courant du mois d’août.
🧑🏫 Webinaire side business : 3 modèles rentables et méconnus en Europe
J’organise mercredi prochain un webinaire sur le side business.
Je vous raconterai mon parcours (épique), mes dizaines d’expériences en matière d’entrepreneuriat et de side business.
Mais aussi :
Pourquoi créer un side business en 2023 ;
L’impact que cela peut avoir sur votre vie ;
3 modèles méconnus et opportunités pour vous lancer (deux ont déjà été abordés dans cette newsletter et je pourrai répondre à vos questions).
Tous les détails se trouvent ci-dessous ⬇️ ⬇️ ⬇️
À vous de jouer 🤠 !
Et rappelez-vous : un seul side business peut TOUT changer dans votre vie.
P.-S. Tu veux encore plus de contenu side business ?
Ma formation gratuite Side Business Facile.
Suis-moi sur LinkedIn.
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Merci pour cette super édition. J’utilise below 50 et la plate-forme est vraiment top! Perso, quand il s’agit d’un site de contenu, je demande toujours l’accès à la search console pour me faire une vraie idée du potentiel.
Très intéressant ! Moi qui n'y connais absolument rien ça nourrit mes idées. D'ailleurs si vous avez des livres à conseiller sur l'exploitation d'un actif digital ce serait top !