❄️ 🎧 Investir dans la musique
Plus de 10 % de rendement grâce à vos artistes préférés
[POWERED BY BOLERO] Vous souhaitez diversifier votre portefeuille en investissant dans la musique et obtenir des rendements moyens pondérés d’environ 10 % ? C’est aujourd’hui possible grâce à Bolero, une startup française qui aligne les intérêts des artistes avec ceux des investisseuses et investisseurs comme vous et moi. Le tout accessible à partir de quelques euros. En utilisant ce lien, vous bénéficierez de 10 % de réduction sur votre premier investissement par carte bancaire.
👩🏫 Ce que vous allez apprendre dans cette édition :
👨🎤 Comment investir dans vos morceaux ou albums préférés ?
💿 Comment fonctionne l’industrie de la musique : royalties, labels, droits, etc., et quels problèmes peuvent en découler pour les artistes ?
🎶 Pourquoi investir dans des droits musicaux peut-il être intéressant ?
💰 Comment pouvait-on investir dans la musique jusqu’à présent ?
🔮 Bolero, une nouvelle façon révolutionnaire d’investir dans la musique + le tuto pour investir.
⏱ Temps de lecture :
☕️ Version courte : 3 minutes.
📕 Version longue : 15 minutes.
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Hey Snowballers !
Ici Yoann, j’espère que vous allez bien !
Avant de commencer, petite question :
Cette semaine, on inaugure un nouveau format.
L’idée est simple : on crée un partenariat avec une entreprise qu’on trouve intéressante et on plonge dans une industrie avec cette dernière.
Il s’agit d’un partenariat rémunéré, mais :
On vous partagera seulement du contenu pédagogique, il ne s’agit pas d’une brochure marketing ;
Les entreprises sont triées sur le volet (valeurs alignées avec Snowball, modèle économique solide, etc.) ;
On évoquera la concurrence, si elle existe ;
J’investis moi-même dans les produits de cette entreprise si c’est possible (c’est le cas aujourd’hui).
Pour ouvrir le bal, on va donc parler de musique et surtout de comment investir dans le marché de la musique qui peut être très lucratif…
Bruce Springsteen a vendu son catalogue pour 500 millions de dollars ;
Bob Dylan, 500 millions de dollars aussi ;
Sting, 300 millions de dollars.
Si vous payez un service de streaming, vous dépensez donc environ 120 € par an pour écouter de la musique.
Et si vous pouviez générer de l’argent grâce à la musique plutôt que d’en dépenser ?
Bref, plongeons dans cet univers avec Bolero, une startup française qui vous permet non seulement d’investir dans les droits musicaux de vos artistes préférés, mais aussi de générer de nouvelles sources de revenus pour les artistes (et ça, on adore chez Snowball) !
Comment investir dans la musique ?
☕️ Version courte, vous avez juste le temps de lire pendant la pause-café.
Investir, ce n’est pas que la bourse ou l’investissement locatif ! Il existe des dizaines d'autres investissements alternatifs, souvent décorrélés des marchés traditionnels. Cela permet de non seulement réduire le risque global de votre portefeuille, mais en plus, ces investissements sont souvent plus fun et liés à des passions comme la musique, les Lego ou encore les sneakers.
C’est d’ailleurs souvent un bon premier pas pour commencer à investir. Essayons de comprendre l’univers de l’investissement dans la musique en moins de 3 minutes !
L'industrie musicale et ses complexités
L'industrie musicale repose sur diverses sources de revenus :
Ventes de musique : physiques (CD, vinyles), digitales (téléchargements, streaming) ;
Concerts et tournées : revenus des billets, merchandising ;
Royalties : mécaniques (reproductions), d'exécution (diffusions publiques), de synchronisation (utilisations dans les médias).
Les acteurs clés incluent les artistes, compositeurs, labels et éditeurs de musique. Les labels financent la production et prennent une belle part du gâteau, souvent jusqu'à 80 % des revenus, laissant seulement quelques miettes aux artistes.
Les plateformes de streaming ajoutent une nouvelle couche de complexité supplémentaire, avec des revenus par écoute très faibles.
Droits et copyrights
Droits d'auteur : ils protègent les créations originales (mélodies, textes, etc.) ;
Droits voisins : ils protègent les interprètes et producteurs ;
Copyright : c’est le terme anglais pour les droits d'auteur.
Pourquoi investir dans les droits musicaux ?
Les droits musicaux peuvent générer des revenus passifs stables et récurrents à long terme, chaque fois qu'une chanson est jouée en public, utilisée dans des médias, streamée, quand un vinyle est vendu, etc. Il existe en tout plus de 15 sources de revenus associées aux droits musicaux.
Cela permet de diversifier un portefeuille d'investissement, les revenus n'étant pas directement corrélés aux marchés traditionnels. Les droits musicaux peuvent aussi augmenter en valeur si les chansons deviennent plus populaires par exemple (ce qu’il se passe régulièrement suite au succès de certaines séries Netflix, par exemple).
Bolero, une nouvelle façon d’investir simplement dans le secteur de la musique
Bolero est une plateforme qui permet d'investir dans les actifs musicaux d'artistes, offrant des rendements issus de plus de 15 sources de revenus.
En 2023, les rendements moyens pondérés étaient de 10,93 %. Bolero fractionne les droits musicaux et les tokenise, rendant les investissements accessibles et traçables grâce à la blockchain.
Les investisseurs (particuliers et entreprises) peuvent acheter des parts de chansons, obtenir des revenus réguliers et potentiellement revendre leurs parts extrêmement facilement avec une simple carte bancaire et à partir de quelques dizaines d’euros.
Comment fonctionne Bolero en 3 points ?
Création de compte : inscription et vérification de profil ;
Achat de parts : vous choisissez vos chansons et vous achetez des parts avec votre CB ou un portefeuille crypto ;
Gestion des investissements : vous suivez vos investissements et revenus perçus directement dans la section Dashboard.
Bolero permet une redistribution efficace des revenus et assure une transparence totale. L'entreprise a été fondée par William Bailey et Arthur Amon, avec une belle vision : "Créer un marché liquide des droits musicaux pour générer un nouveau revenu à destination des créateurs, tout en démocratisant l'utilisation de cette classe d'actifs”.
Aujourd’hui, des œuvres interprétées par des artistes comme JuL, Lorenzo, Booba ou encore Roméo Elvis sont disponibles sur la plateforme (et le catalogue s’agrandit de mois en mois).
Franchement, c’est super simple, mais si vous voulez mieux comprendre, scrollez un peu plus bas et je vous montrerai en détail à quoi ressemble l’expérience et comment vous devez faire.
Pour créer un compte Bolero gratuitement, cliquez ici. D’ailleurs, vous obtiendrez une réduction de 10 % sur votre 1er investissement par CB.
Investir dans les droits musicaux via Bolero offre donc une diversification attrayante et émotionnelle du portefeuille. Mais les risques existent of course… Notamment technologiques (la blockchain) ou de fluctuations de revenus.
Comme toujours, le risque de perte en capital est présent et il ne faut pas le négliger. Diversifiez bien vos investissements et ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier.
Mais Bolero se positionne comme un pionnier dans ce marché en croissance, offrant une nouvelle avenue pour allier passion, fun, musique et investissement.
📕 Version longue et détaillée + tuto pour investir
Introduction
Investir, ce n’est pas que la bourse ou l’immobilier. Il existe des dizaines, voire des centaines d’autres investissements alternatifs.
Et les investissements alternatifs, j’adore.
Pourquoi ? Pour deux raisons principales :
Ils peuvent être décorrélés des autres investissements principaux. Par décorréler, je veux dire que si les marchés boursiers chutent, peut-être que les marchés de tel ou tel investissement alternatif montent ou restent stables. Cela permet donc de diversifier et donc de diminuer potentiellement le risque global de votre portefeuille.
Ils sont souvent fun et liés à des loisirs/passions ! Musique, Lego, objets de collection, montres, cartes Pokémon, sneakers.
Et ce point 2 n’est pas négligeable selon moi.
Pour beaucoup de personnes, cela peut être un premier pas dans le monde de l’investissement.
Par exemple, Gauthier, le neveu de Manon (elle corrige les newsletters avec Séraphine et nous accompagne sur la partie copywriting), a commencé à investir dans les sneakers, sa passion, alors que ce n’est qu’un ado. Grâce à cette passion, il a déjà un pied dans le monde de la finance et pourra donc rapidement diversifier ses investissements. Il fait d’ailleurs son stage dans une fintech anglaise et ce n’est pas pour rien…
Ensuite, ben allier investissement et fun, ça permet tout simplement de prendre du plaisir et ça, c’est cool.
Et la musique dans tout ça ?
Qui n’aime pas la musique ? Franchement, je ne connais personne dans cette situation.
Et si vous aimez un artiste qui marche, pourquoi ne pas investir dans ce dernier ?
Pendant longtemps, c’était impossible pour nous autres pauvres moldus. Mais ça, c’était avant.
Allons regarder un peu comment fonctionne l’industrie de la musique. C’est pas si simple…
P.-S. Je parle de moldus alors que je n’ai jamais lu Harry Potter. Oui, oui je sais, shame on me, bla bla bla… 🙄
Comment fonctionne l’industrie de la musique : royalties, labels, droits, etc., et quels sont les problèmes pour les artistes ?
L’industrie de la musique peut paraître complexe de l’extérieur et c’est normal, elle l’est…
On va tenter de vous expliquer tout ça en détail et le plus simplement possible.
Les différentes sources de revenus
Ventes de musique : physiques (CD, vinyles, cassettes, eh oui, ça revient à la mode aussi), digitales : téléchargements payants sur des plateformes comme iTunes et streaming : Spotify, Apple Music, Deezer, etc.
Concerts et tournées : les artistes gagnent de l'argent en se produisant en live, avec des revenus venant des ventes de billets, du merchandising, etc. C’est d’ailleurs en général ici qu’ils génèrent le plus de revenus.
Royalties (ou redevances) :
Royalties mécaniques : perçues chaque fois qu'une chanson est reproduite ou distribuée (CD, téléchargements, streaming) ;
Royalties d'exécution : payées lorsque la musique est jouée en public (radio, TV, concerts, supermarchés, bars) ;
Royalties de synchronisation : payées lorsque la musique est utilisée dans des films, séries TV, publicités, jeux vidéo.
Les acteurs clés
Artistes : les musiciens, chanteuses, chanteurs et groupes qui créent et interprètent la musique.
Compositeurs et paroliers : celles et ceux qui écrivent les mélodies et les paroles des chansons.
Labels (maisons de disques) : ils signent des artistes, financent la production de leur musique, assurent la distribution et la promotion. En échange, ils prennent une part des revenus générés par la musique de l'artiste. Un peu comme un accélérateur de startups.
Éditeurs de musique : ils gèrent les droits des compositeurs et paroliers. Ils s'assurent que leurs œuvres sont bien utilisées et perçoivent les royalties d'exécution et de synchronisation en leur nom.
Droits et copyright
Droits d'auteur : protègent les créations originales (mélodies, paroles) dès leur création. Ils garantissent aux auteurs le droit exclusif de reproduire, distribuer, et adapter leur œuvre.
Copyright : terme anglais pour droits d'auteur. Il couvre à la fois les droits moraux (paternité de l'œuvre) et les droits patrimoniaux (exploitation commerciale).
Droits voisins : protègent les intérêts des interprètes (artistes) et des producteurs (labels) concernant l'exploitation de leurs enregistrements.
Fonctionnement pratique
Enregistrement de la musique : un artiste enregistre une chanson. Le label finance souvent l'enregistrement et devient propriétaire de l'enregistrement master (l'original). C’est pour ça que Taylor Swift a décidé de réenregistrer certains de ses titres pour se réapproprier la propriété de ces derniers.
Distribution et promotion : le label distribue la musique sur diverses plateformes et fait sa promotion.
Perception des royalties : les revenus des ventes, streaming et utilisations publiques sont collectés par des organismes de gestion collective (comme la SACEM en France) et redistribués aux ayants droit (artistes, compositeurs, labels).
Accords et contrats : les artistes signent des contrats avec des labels et des éditeurs qui définissent comment les revenus seront partagés. Un contrat d'artiste typique peut accorder au label un pourcentage des ventes, tandis que le reste va à l'artiste.
Exemples de partage des revenus
Streaming : une part du revenu va à la plateforme (Spotify, par exemple), une autre au label, et une autre à l'artiste et aux compositeurs. Les artistes se plaignent souvent d’une redistribution inéquitable ici.
Concerts : les revenus des billets vont principalement à l'artiste (après avoir payé les frais de production du concert).
Utilisation en public (radio, TV) : les royalties d'exécution sont collectées par des organismes comme la SACEM et redistribuées aux compositeurs, paroliers et interprètes.
La redistribution des revenus dans l'industrie musicale n'est souvent pas très avantageuse pour les artistes, principalement en raison des contrats et des pourcentages de répartition ET à cause de la temporalité.
Les labels, qui financent la production et la promotion des albums, prennent souvent une grande part des revenus générés par les ventes et le streaming. Par exemple, dans un contrat typique, un label peut prendre jusqu'à 80 % des revenus des ventes d'un album, laissant seulement 20 % à l'artiste. De plus, les avances versées par les labels aux artistes pour la production doivent être remboursées avant que l'artiste ne commence à toucher des bénéfices.
D’un point de vue temporalité, il se peut qu’un ou une jeune artiste ait besoin d’argent aujourd’hui, mais à cause du fonctionnement de l’industrie, ben l’argent ne peut pas vraiment être touché.
De plus, les plateformes de streaming ajoutent une autre couche de complexité. Les revenus générés par le streaming sont souvent très faibles par écoute, ce qui signifie que les artistes doivent accumuler des millions de streams pour en tirer un revenu significatif.
Et pour en rajouter une couche, ces revenus sont encore divisés entre le label, les éditeurs et les plateformes de streaming elles-mêmes, réduisant encore la part finale qui revient à l'artiste. Ainsi, malgré une grande visibilité et popularité, les artistes peuvent percevoir une part relativement faible des revenus générés par leur propre musique.
C’est donc pour cette raison qu’il peut être intéressant pour certains artistes de vendre une partie de leurs droits musicaux afin de générer du cash tout en permettant à des fans ou des investisseurs de profiter de leur futur succès.
Pour faire simple, c’est exactement comme si une entreprise vendait des actions et que vous pouviez profiter de futurs dividendes (redistribution d’une partie des profits).
C’est là que Bolero entre en jeu.
Pourquoi investir dans des droits musicaux peut-il être intéressant ?
Comme je le disais, investir dans des droits musicaux, c’est un peu comme investir dans des actions d’une entreprise afin de bénéficier des dividendes qui correspondent à une redistribution d’une partie des profits de l’entreprise.
Investir dans des droits musicaux, c’est donc :
Cool pour obtenir des revenus passifs récurrents.
Les droits musicaux peuvent générer des revenus passifs stables et récurrents à long terme. Chaque fois qu'une chanson est jouée en public, diffusée à la radio, utilisée dans un film, une publicité ou un jeu vidéo, des royalties sont perçues. Ces revenus sont souvent prévisibles et peuvent continuer à affluer pendant des décennies, offrant ainsi une source de revenus régulière.
Bien pour diversifier son portefeuille.
Investir dans les droits musicaux permet de diversifier un portefeuille d'investissement. Les revenus provenant des droits musicaux ne sont pas directement corrélés aux marchés boursiers traditionnels ou à l'immobilier. Cela peut aider à équilibrer les risques et à se protéger contre les fluctuations du marché.
Un potentiel de valorisation.
Les droits musicaux peuvent augmenter en valeur au fil du temps, surtout si les chansons deviennent plus populaires ou sont redécouvertes dans des films, séries, sur TikTok ou autres médias.
Un marché en expansion.
Avec la croissance continue des plateformes de streaming et l'utilisation accrue de la musique dans divers médias (publicités, jeux vidéo, réseaux sociaux), la demande pour les droits musicaux est en hausse. Cette tendance offre un potentiel de croissance soutenue pour les revenus liés aux droits musicaux. Ce n’est pas pour rien que tous les gros fonds d’investissement comme BlackRock, Blackstone ou encore J.P. Morgan rachètent les catalogues de grandes stars.
Investissements tangibles et émotionnels.
Comme je le disais au début de cette édition, investir dans la musique peut également avoir une dimension émotionnelle. Posséder une part de droits sur des chansons célèbres ou des œuvres d'artistes qu’on adore peut être gratifiant au-delà des seuls bénéfices financiers. Comme dirait Mastercard : “Et ça, ça n’a pas de prix”.
Comment pouvait-on investir dans la musique jusqu’à présent ?
Ben, c’était très difficile pour ne pas dire impossible.
Comme je le disais, les droits musicaux étaient détenus et contrôlés par les grandes maisons de disque (Universal Music Group, Sony Music Entertainment, Warner Music Group, etc.).
Comme nous l’explique Bolero : “Depuis l’ère du streaming, deux autres entreprises établies se sont ajoutées à ce groupe nommé les majors : Believe Music et Because Music.”
Tout ceci rendait l’investissement dans la musique très compliqué et seulement quelques gros fonds y avaient accès.
Mais tout ça est en train de changer grâce à la standardisation des contrats de distribution.
De ce fait, le nombre d’artistes indépendants qui créent leur propre label ou leur propre maison d’édition est en pleine explosion et ces derniers détiennent donc leurs droits musicaux.
S’ils détiennent leurs droits musicaux, ils peuvent en faire ce qu’ils veulent comme vendre une partie de ces derniers, par exemple…
Cela veut donc dire que l’accès aux droits musicaux devient beaucoup plus simple.
Dans ce contexte, de nouveaux acteurs comme Bolero se positionnent pour créer un pont entre les artistes qui veulent générer des revenus via leurs droits musicaux et les investisseurs comme vous et moi.
Bolero, une nouvelle façon révolutionnaire d’investir dans la musique
Que fait Bolero ?
Bolero est une plateforme française qui vous permet d’investir simplement à partir de quelques euros dans les actifs musicaux de nombreux artistes.
En échange, vous obtiendrez des rendements issus de ces actifs musicaux qui proviennent de plus de 15 sources de revenus, comme vous pouvez le voir ici :
En 2023, les rendements moyens pondérés étaient de 10,93 % en moyenne sur la plateforme.
Et pour les artistes, Bolero leur permet de générer de nouveaux revenus, sans céder leur contrôle créatif. Une première.
La grosse valeur ajoutée de Bolero, c’est qu’ils arrivent à faire ce que beaucoup de personnes ont essayé de faire sans succès :
Ils ont créé un schéma légal pour extraire les droits et leur quote-part de revenus associés. Bon, il s’agit de termes un peu barbares pour dire qu’ils permettent à n’importe qui de recevoir simplement les revenus associés à la musique d’un artiste.
Ils tokenisent cette part démembrée. Encore un terme un peu barbare pour dire qu’ils transforment ces droits en parts que vous pouvez acheter. Le fait que ces parts soient sur la blockchain permet de s’assurer de leur véracité et de la traçabilité de ces dernières.
Grâce à une base de données qu’ils ont créée, ils arrivent à valoriser une chanson selon le contexte macroéconomique.
En termes simples, ils vous permettent d’investir simplement dans des parts de chanson à un prix juste.
Comment ça fonctionne concrètement ? Un petit tuto.
Franchement, c’est super simple, mais je vais vous montrer en détail à quoi ressemble l’expérience.
D’abord, il faut se créer un compte Bolero gratuit ici. D’ailleurs, vous obtiendrez une réduction de 10 % sur votre premier investissement par CB en utilisant ce lien.
Une fois que le compte est créé, vous allez pouvoir acheter des song shares, des parts de musique qui vous permettront de recevoir des revenus.
Niveau débutant : avec votre carte bancaire
Une fois que votre compte est créé, cliquez sur le petit avatar en haut à droite, puis sur Paramètres :
Remplissez toutes les infos de votre profil : nom, prénom, date de naissance.
Ensuite, il est temps de passer aux choses sérieuses : investir dans des artistes ! Cliquez sur “Marché” puis cliquez sur “Filtrer par” puis sur “Marché Primaire” puis sur “Terminer” pour obtenir les chansons avec les meilleures valorisations :
En tant que bon Marseillais, j’ai choisi une chanson de JuL :
Choisissez combien de parts vous voulez acheter et payez comme si vous achetiez un produit en ligne.
Eh voilà ! Je suis l’heureux propriétaire de quelques “parts” d’une des chansons de JuL.
Si je clique sur “Dashboard”, je pourrai voir tous mes investissements, leur valeur, les royalties versées, etc. :
Choisissez l’option “Ajouter une nouvelle carte” :
Niveau expert : avec un wallet et des cryptos
Vous allez créer votre portefeuille digital. Oui, le moteur qui permet de faire tourner Bolero est basé sur la blockchain, mais promis, c’est super simple (on parlera de la partie technique un peu plus loin).
Toujours dans les paramètres, cliquez sur “Paiements” puis “Utiliser un portefeuille digital” :
On clique sur le gros bouton bleu. Non, ça ne va pas exploser, ne vous inquiétez pas :
Ensuite, si vous êtes plutôt expérimenté dans l’univers des cryptos, vous pouvez connecter votre propre wallet (portefeuille de cryptos ou portefeuille digital comme l’appelle Bolero) et si vous êtes débutantes et débutants, sélectionnez simplement “Mon portefeuille Bolero” :
Cliquez sur “Suivant” :
Puis sur “Continuer”. Vous allez donc arriver sur cet écran et il faudra donc déposer des USDC, une cryptomonnaie qu’on appelle un stablecoin dont la valeur est égale à celle du dollar. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez utiliser simplement votre carte bancaire :
Choisissez le montant que vous voulez investir. J’ai fait un test à titre personnel avec 100 € et j’ai cliqué sur le gros bouton vert “Proceed” :
Entrez votre mail puis cliquez encore sur “Proceed” :
Choisissez une méthode de paiement. J’ai sélectionné “Carte bancaire”, car j’étais sur mon ordi, mais si j’avais été sur mon iPhone ou sur Safari, j’aurais certainement sélectionné Apple Pay :
Si vous avez sélectionné le portefeuille digital de Bolero, il faudra cliquer sur “Hosted by a third party platform” ou “Hébergé par une plateforme tierce” en bon français :
On y est presque !
Pour éviter la fraude, on va vous demander de vérifier votre identité. Il faudra avoir idéalement un smartphone à portée de main et une carte d’identité ou un passeport :
Une fois que vous avez cliqué sur “Proceed”, le plus simple est de scanner le QR code avec votre smartphone et de suivre les instructions. Quand ce sera terminé, vous verrez cet écran et il faudra cliquer sur “Continue” :
Vous pourrez alors effectuer le paiement avec votre CB, comme si vous achetiez un produit en ligne tout simplement.
Ensuite, il faudra faire la même chose pour acheter des MATIC, la cryptomonnaie utilisée sur Bolero pour payer les transactions. 1 MATIC coûte environ 66 centimes d’euros à l’heure actuelle et permet de réaliser 40 transactions sur Bolero.
Pour les acheter, c’est toujours dans Paramètres → Paiements → Portefeuille digital → Déposer MATIC.
Il faudra acheter un minimum de 5,55 MATIC soit un montant négligeable de 6,25 € à l’heure où j’écris ces quelques lignes.
À partir de là, vous pouvez reprendre les explications de la partie “Débutant” pour investir dans des chansons.
En cliquant sur le détail d’une chanson, vous pourrez accéder à plein d’informations (j’adore la transparence) :
À quel rythme sont versées les royalties ;
Quelle part l’artiste a décidé de partager avec la communauté Bolero ;
Sources des revenus ;
Etc.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais si un jour vous voulez vendre vos parts à d’autres abonnés Bolero, c’est possible. Cela permet donc d’ajouter de la liquidité à cet investissement (la possibilité de le vendre à un autre investisseur pour récupérer du cash). C’est vous qui décidez du prix auquel vous voulez vendre vos parts. Mais attention, il faut trouver un acheteur en face qui soit d’accord avec ce prix. Aujourd'hui, un utilisateur met en moyenne 5 à 20 jours pour écouler ses ordres de vente, mais d'ici le 4e trimestre, grâce à de futures améliorations, il pourra le faire en 24 heures.
Et quels sont les frais dans toute cette histoire ?
Les détenteurs de song shares n'ont pas de frais supplémentaires à régler. La plateforme prélève directement 2 % de commission sur chaque transaction secondaire.
Et si Bolero venait à faire faillite (ce que je ne leur souhaite évidemment pas) ?
Grâce à leur technologie blockchain et au montage juridique mis en place, vous détiendrez les droits, même si Bolero venait à disparaître.
Quelle est la techno qui se cache derrière ?
Comme je le disais, la technologie qui se cache derrière Bolero est la blockchain qui lui permet de facilement :
Fractionner les droits musicaux ;
Distribuer les revenus suivant le nombre de parts détenues ;
Faciliter la revente des droits ;
Tracer le tout.
Bolero s’appuie sur la blockchain Polygon, une blockchain qui vit au-dessus de la blockchain Ethereum.
Mais qui se cache derrière Bolero ?
Du beau monde !
Regardons déjà du côté des fondateurs.
William Bailey, le PDG de Bolero et Arthur Amon, son associé et directeur technique (CTO), décident de fonder l’entreprise en 2021 pour créer un « pont entre la tech et la musique ».
Et William et Arthur ont une très belle vision de ce qu’ils veulent construire :
« Song Share est un actif digital tokénisé qui contient des pourcentages de droits musicaux fractionnés. La blockchain est ici un outil, et non le produit, qui permet de redistribuer plus efficacement les revenus » - Via Les Échos
C’est la dernière partie que j’aime beaucoup : “redistribuer plus efficacement les revenus”.
Et pour atteindre cette mission, ils sont très bien entourés :
Le rappeur Rilès qui est actionnaire et conseiller externe de Bolero ;
Le Motif, un artiste belge, qui est également actionnaire et conseiller externe de la startup ;
Agoria, un producteur, compositeur et DJ français de musique électronique est partenaire de l’entreprise ;
Dans les investisseurs on retrouve d’autres jolis noms :
L’artiste et DJ Petit Biscuit,
Newfund qui a investi dans des entreprises comme Aircall ou encore Hull,
Stake Capital, un fonds Web3 emmené par Julien Bouteloup, un expert Web3,
Vous pouvez accéder à la liste complète ici.
De plus, via un réseau de collaborateurs travaillant toujours dans l’industrie musicale et leurs algorithmes de détection, Bolero est en mesure de sourcer les catalogues les plus demandés, dans un délai très court.
Autre point positif, je trouve : Bolero cherche la rentabilité et non pas à brûler du cash à gogo. Cette dernière devrait être atteinte en 2024.
Conclusion, risques et paysage concurrentiel
Bolero est donc une nouvelle façon de diversifier son portefeuille en investissant dans des actifs alternatifs : les droits musicaux et les royalties associées.
Les avantages sont nombreux : jolis rendements, investissement passion, diversification, etc.
Mais comme dans tous les investissements, il existe des risques qu’il faut prendre en compte :
Comme toujours, le risque de perte en capital existe et il ne faut pas le négliger. Diversifiez bien vos investissements à la fois sur Bolero et via l’investissement dans d’autres actifs (bourse, immobilier, etc.) ;
Ensuite, il existe un risque technologique. Nous sommes sur une plateforme blockchain et même si tout est extra-sécurisé, le risque 0 n’existe pas ;
Les rendements sont peut-être élevés aujourd’hui, mais comme tout investissement, ils pourraient chuter dans le futur pour diverses raisons ;
Le catalogue est aujourd’hui d’une belle taille pour une jeune plateforme, mais il reste cependant limité (1215 titres). Mais de nouveaux artistes arrivent régulièrement sur la plateforme, donc je ne me fais pas trop de souci. L’entreprise atteindra les 2000 titres d’ici la fin de l’année ;
Le concurrence existe et elle pourrait s’intensifier dans le futur à mesure que le marché devient mature. Cependant, Bolero est arrivée très tôt donc elle a le mérite d’avoir le first mover advantage, comme on dit.
En parlant de concurrence, regardons un peu les entreprises qui proposent des produits similaires à Bolero :
JKBX, une entreprise américaine créée en 2023.
JKBX propose des œuvres de renom, mais en petite quantité. Il s’agit d’une solution Web2. Le ticket minimum est relativement élevé et l’accès est limité si vous n’êtes pas basés aux États-Unis.
ANote, une entreprise luxembourgeoise créée en 2022.
ANote propose des œuvres moins célèbres, mais en plus grande quantité. Ces derniers utilisent également une techno Web3 (Algorand). Le marché secondaire (possibilité de revendre son investissement) est moins présent, voire pas ouvert sur certaines valeurs.
Mais Bolero possède pas mal d’avantages concurrentiels par rapport à ces entreprises :
Un sourcing (la capacité de trouver de bonnes musiques) aux petits oignons grâce à leur réseau ;
Une diversité et cohérence des actifs : des morceaux individuels, mais aussi des catalogues entiers ;
Pas de frais de gestion ou de conservation des actifs. Seulement 2 % de frais sur le marché secondaire ;
Des datas de grande qualité : 15 points de données qualitatives mis à jour quotidiennement, pour faciliter les arbitrages et la transparence ;
Garantie de la propriété des actifs, indépendamment de Bolero.
Voilà, j’espère que ce plongeon dans l’univers de la musique avec Bolero vous aura plu !
Pour rappel, c’est par ici pour se créer un compte Bolero gratuit ici. D’ailleurs, vous obtiendrez une réduction de 10 % sur votre premier investissement par CB en utilisant ce lien.
Si vous souhaitez réagir sur ce nouveau format, n’hésitez pas à répondre à ce mail ou à laisser un commentaire :
Bonne soirée !
Yoann ❤️
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Article très très intéressant !
Cela fait appel à un précédent article sur l’application concrète des cryptomonnaies/blockchain
Au top 👌🏾
Beau projet! Par contre 99% des artistes c'est du rap, je ne donnerais pas 1 centime à ce type de musique! Dommage.