❄️ 🇪🇺 Investir dans les quotas d'émissions de l'Union européenne
Un impact positif et 25 % de rendements annuels sur les 10 dernières années.
[POWERED BY HOMAIO] Vous souhaitez investir dans les quotas d'émissions de l'Union européenne pour allier impact positif et rendements potentiellement élevés (25 % par an sur les 10 dernières années) ? Homaio est la première entreprise française qui rend cet investissement accessible simplement aux particuliers et entreprises. Et vous bénéficiez de frais réduits grâce au code SNOWMAIO175.
👩🏫 Ce que vous allez apprendre dans cette édition :
🌳 Comment les quotas d'émissions de l'UE contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre grâce au fameux principe économique du pollueur-payeur.
💰 Pourquoi les EUA (European Union Allowances) pourraient représenter un investissement attractif avec un potentiel de rendement de 12 % à 16 % par an sur les 5 prochaines années.
🔀 En quoi les quotas d'émissions sont un actif décorrélé, idéal pour diversifier votre portefeuille, mais qui étaient réservés aux investisseurs professionnels jusqu’à peu.
💻 Comment investir facilement dans les EUA grâce à la plateforme Homaio.
🌱 L'impact concret de votre investissement sur la réduction des émissions de CO2 en Europe.
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Hey Snowballers,
Ici Yoann, j’espère que vous allez bien.
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à un marché qui allie impact positif et finance.
Pendant longtemps, ce type d’investissement fut inaccessible au commun des mortels comme vous et moi.
Ce marché, c’est le marché des quotas d'émission de gaz à effet de serre (à ne pas confondre avec la compensation carbone ou les crédits carbone). Ne vous inquiétez pas, je vais vous expliquer tout ça.
Et vous savez quelle est la taille de ce marché ?
On parle d’environ 1000 milliards d’euros de volume par an.
11 000 sites industriels assujettis.
Et les gains potentiels dans tout ça ?
Sur les dix dernières années, les quotas d’émissions de l’Union européenne (EUA) ont augmenté en moyenne de 25 % par an.
Alors oui, comme toujours, les performances passées ne préjugent pas des performances futures, mais cela vous donne un ordre de grandeur.
Étant donné que je ne connais pas du tout cet univers, nous allons creuser ce sujet en partenariat avec Homaio.
C’est en 2022 que l’histoire commence, quand Valentin Lautier, le fondateur d’Homaio (et membre Snowball de longue date) qui n’avait pas encore fondé l’entreprise, me contacte pour me parler de cet investissement… Creusons tout ça.
⚡️ Si vous n’avez pas le temps de tout lire, voici un petit résumé en 1 min 30s 👇
Le marché des quotas d’émissions de l'UE est un mécanisme basé sur le principe du pollueur-payeur, visant à réduire les émissions de CO2. Il représente un volume d'environ 1000 milliards d'euros par an et a généré un rendement moyen de 25 % par an sur les 10 dernières années.
Fonctionnement du système (version simplifiée) :
Un quota (EUA) représente 1 tonne d'équivalent CO2. Ces quotas sont émis par la Commission européenne ;
Pour émettre des gaz à effet de serre, les entreprises doivent acheter des quotas ;
Les entreprises doivent restituer des quotas équivalents à leurs émissions annuelles à la Commission européenne chaque fin d’année ;
Le plafond d'émissions autorisées, donc le nombre de quotas mis sur le marché, diminue chaque année.
Impact environnemental :
Couverture de plus de 40 % des émissions totales de l'UE ;
Réduction observée de plus de 35 % des émissions de gaz à effet de serre depuis 2010 ;
Objectif de réduction de 54 % d'ici 2030.
Opportunité d’investissement :
Hausse potentielle élevée des prix des quotas due à la diminution de l'offre et l'augmentation de la demande ;
Faible corrélation avec d'autres produits financiers, offrant une bonne diversification.
Investir avec Homaio :
La seule plateforme française permettant aux particuliers et entreprises d'investir dans les EUA (les quotas) ;
Investissement minimum de 1000 € ;
Frais : 2 % initiaux (prélevés seulement lors de l’investissement) et 1,5 % de frais de gestion annuels (réduits à 1 % et 1 % avec le code SNOWMAIO175) ;
Période de détention minimale de 3 mois suivant la souscription, la liquidité est ensuite assurée à tout moment.
Risques et fiscalité :
Risque de perte en capital partielle ou totale ;
Forte volatilité à court terme (les prix peuvent varier fortement et rapidement à la baisse ou à la hausse) ;
Imposition des plus-values à 30 % (flat tax), mais la fiscalité peut aussi dépendre de votre situation personnelle.
L'investissement dans les quotas d'émissions permet donc de combiner impact environnemental et potentiel de rendement, tout en offrant une diversification intéressante pour un portefeuille d'investissement. Cependant, comme toujours, il est très important de diversifier et de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
🎁 Vous souhaitez investir dans ces quotas d’émissions ? Homaio réduit ses frais pour les Snowballers avec le code SNOWMAIO175.
🌳 Investir dans les quotas d’émissions de l’Union européenne pour avoir un impact positif et de potentiels très beaux rendements
Introduction
En 2022, Valentin Lautier m’écrit donc ce mail :
Curieux, je lui demande de m’en dire plus et Valentin me répond avec un mail plus long qu’une newsletter Snowball 😅, mais tout aussi passionnant !
Et deux ans plus tard, après une belle levée de fonds auprès d’investisseurs renommés comme Redstone et XAnge, Valentin revient vers moi avec une solution qui permet à tout le monde d’investir dans ces fameux quotas. La boucle est bouclée.
Comme évoqué au début de cette newsletter, c’est un énorme marché qui représente actuellement environ 1000 milliards d’euros de volume par an, qui a rapporté environ 25 % de rendement par an aux investisseurs ces 10 dernières années et qui a surtout permis de réduire de plus de 40 % les émissions de CO2 de certains des plus gros pollueurs en Europe.
Aujourd’hui, nous allons donc explorer comment fonctionne ce marché, quel est son impact concret sur la planète, quelles opportunités d’investissements représentent les quotas d’émissions et comment investir concrètement grâce à Homaio.
Le marché des quotas d'émissions (EUA), un marché qui allie finance et impact environnemental
Le principe du pollueur-payeur
En théorie économique, le principe du pollueur-payeur développé par Arthur Cecil Pigou est un grand classique enseigné à tous les étudiants. En quoi cela consiste ?
Ce principe nous dit que les entreprises qui génèrent de la pollution doivent assumer les coûts associés aux dommages environnementaux qu'ils causent.
Il est à la base de nombreuses politiques environnementales, y compris les taxes sur les émissions et les systèmes de quotas.
Dans le contexte de l'Union européenne (UE), les entreprises doivent soit réduire leurs émissions pour rester sous leur quota défini par l’UE, soit acheter des quotas supplémentaires, ce qui les incite financièrement à polluer moins. Parce que, oui, les entreprises n’aiment pas augmenter les coûts.
Dans le langage un peu barbare de l’économie, on dit que les quotas d’émissions sont des mécanismes qui permettent d’internaliser des externalités…
Alors, ça veut dire quoi concrètement ?
L'internalisation des externalités consiste à faire en sorte que le coût réel d'un produit ou d'un service reflète tous ses impacts sur la société, y compris ceux qui ne sont pas directement payés par le producteur ou le consommateur.
Une externalité est un effet secondaire d'une activité économique qui affecte des tiers sans être inclus dans le prix du marché. Par exemple, si une usine pollue l'air, cela peut nuire à la santé des personnes vivant à proximité, mais ces coûts ne sont pas initialement pris en compte par l'usine.
En internalisant cette externalité, on impose par exemple des taxes ou des réglementations (comme les quotas) à l'usine pour qu'elle assume les coûts de sa pollution.
Cela incite donc l'usine à réduire ses émissions polluantes, car le prix de ses produits reflète désormais les impacts environnementaux, encourageant ainsi des pratiques plus responsables (pour faire chuter les coûts).
De nombreux économistes ont tenté de quantifier la valeur des dommages sur la société liés aux émissions de gaz à effet de serre. Les études sont encore en cours, mais elle pourrait être de plusieurs centaines d'euros, par tonne…
Comment fonctionne le système d’échange de quotas d’émission ?
Déjà, il faut savoir qu’il s’agit du pilier de la stratégie climatique de l’Union européenne et qu’il date de 2005 suite au protocole de Kyoto.
Un quota est une unité de compte qui représente l’émission de 1 tonne d’équivalent CO2.
Un quota peut-être négocié et transféré (un peu comme pourrait être négociée et transférée la propriété d’un véhicule si on veut simplifier). La durée de validité est illimitée.
Il existe deux types de marchés des quotas d’émission.
Le marché primaire : un peu comme une banque centrale peut émettre de la monnaie, les quotas d’émission sont émis sur le marché par la Commission européenne. Une partie est allouée gratuitement à certains participants (ces alloc’ gratuites seront totalement supprimées en 2034 et réduiront progressivement d’ici là à partir de 2026). Le mode de mise sur le marché par défaut des quotas d’émission est la vente aux enchères depuis 2013. Ces enchères ont lieu de manière quotidienne sur la place de marché EEX. En général, ce sont des entités financières qui vont acheter ces quotas sur le marché primaire et non pas des entreprises assujetties au système des quotas.
💡 Bon à savoir : ces ventes de quotas vont générer des revenus pour la Comission européenne et ces recettes sont redistribuées aux États membres. On parle de 40 milliards d’euros en 2023, par exemple. Ces recettes doivent forcément être utilisées pour financer les politiques climatiques. La France a reçu environ 2 milliards d’euros qui ont notamment été utilisés pour financer MaPrimRenov.
Le marché secondaire : c’est un peu l’équivalent du marché de l’occasion si on devait caricaturer. Quand vous achetez une voiture neuve chez un concessionnaire officiel d’une marque, c’est le marché primaire. Si vous revendez cette voiture à une autre personne (marché de gré à gré) ou sur Leboncoin (une place de marché), on parle alors de marché secondaire. C’est pareil pour les quotas d’émissions. Trois échanges organisés permettent d’acheter et vendre des quotas d’émission : EEX en Allemagne (15 % du volume total), ICE Endex aux Pays-Bas (85 % du marché), et Nasdaq Oslo en Norvège (<0,1 % du marché).
En gros, le marché ressemble à ça :
En fin d’années, toutes les industries qui sont soumises au système de quotas d’émissions doivent restituer à la Commission européenne un nombre de quotas équivalent à leurs émissions de gaz à effet de serre de l’année. En cas de manquement, de grosses amendes sont prévues. Plus de 97 % des entreprises respectent le système.
Mais comment sont comptabilisées ces émissions ?
Comme me l’expliquait Valentin d’Homaio : “les plus gros pollueurs de l'Union européenne - producteurs en électrique, ciment, acier, raffinage, etc. - doivent comptabiliser leurs émissions de CO2. Cette comptabilisation est effectuée suivant une norme produite par l'UE et validée par un expert tiers, un peu comme un commissaire aux comptes.”
Quel impact sur la planète ?
Déjà, il est bon de savoir que l’objectif principal de ce système est de faire chuter les émissions de façon progressive.
Chaque année, le plafond des émissions de gaz à effet de serre autorisé pour les secteurs assujettis chute.
Le nombre de quotas émis par la Commission est donc en constante baisse. L’objectif étant de se limiter à la quantité physique de CO2 que nous pouvons encore émettre jusqu'en 2050 pour respecter une trajectoire de 1,5° de réchauffement maximal.
Plus de 11 000 sites industriels sont couverts à travers l’Europe qui représentent plus de 40 % des émissions totales de l’UE.
Depuis 2010, les émissions de gaz à effet de serre ont chuté de plus de 35 % grâce à ce système. En 2030, cette chute devrait atteindre les 54 %.
C’est assez simple : plus le prix des permis augmente, plus la décarbonation s’accélère, car les entreprises ne veulent pas augmenter les coûts. Elles vont donc par exemple innover ou modifier leurs activités pour faire chuter leurs émissions de CO2 et donc acheter moins de quotas.
Mais alors, en quoi ces quotas (EUA) sont-ils une opportunité pour les investisseurs ?
Les EUA, une nouvelle opportunité d’investissement intéressante ?
Nous allons voir que les EUA peuvent être intéressants pour les investisseurs pour deux raisons principales :
Une potentielle hausse des prix ces dix prochaines années.
Une faible corrélation aux autres produits financiers (actions, matières premières, etc.) ce qui est vraiment top quand on souhaite diversifier son portefeuille.
Une hausse des prix presque mécanique ?
Commençons par un graphique intéressant qui est assez parlant :
Au fur et à mesure que l’offre de quotas chute, le prix des EUA a tendance à augmenter (la fameuse loi de l’offre et de la demande qui dit que quand l’offre chute, les prix ont tendance à augmenter).
L’offre diminue, et la demande va continuer d’augmenter (ce qui devrait donc pousser les prix encore plus vers le haut).
Effectivement, de nouveaux acteurs vont être intégrés dans le système des quotas (transport maritime, transport aérien hors EEE, gestion des déchets), ce qui va progressivement augmenter la demande et rendre le marché plus compétitif (donc des prix qui augmentent).
De plus, comme on disait un peu plus haut, les allocations gratuites vont disparaître progressivement, ce qui va générer une demande supplémentaire de la part de tous les industriels.
De nombreux modèles prévoient donc que les prix vont continuer à augmenter dans les prochaines années :
Certains anticipent un cours des EUA de 100 € à 2027, 150 € à 2030 et plus de 200 € à 2035 selon Bloomberg. Cela représente un rendement annualisé moyen autour de 12 %. Comme toujours, il s’agit de projections qui sont donc à prendre avec des pincettes. Si on part du prix actuel, cela pourrait ressembler à ça :
Bon, si les prix sont censés monter, c’est une première bonne chose. La décorrélation avec les autres produits financiers en est une autre.
Un investissement décorrélé des autres investissements
Commençons par un petit rappel :
💡 La corrélation est une mesure qui décrit comment deux variables sont liées entre elles. Si deux variables sont corrélées, cela signifie que lorsque l'une augmente ou diminue, l'autre a tendance à augmenter ou diminuer également (corrélation positive) ou à faire le contraire (corrélation négative). La décorrélation signifie qu'il n'y a pas de relation prévisible entre les deux variables ; les changements de l'une n'influencent pas les changements de l'autre, elles varient de manière indépendante.
Dans un portefeuille d’investissement, il est très important de ne pas avoir que des produits qui sont corrélés positivement les uns avec les autres, car si l’un chute, ben tous les autres chutent.
Le mieux est souvent d’avoir plusieurs actifs qui sont décorrélés les uns des autres. Cela permet d’avoir des portefeuilles beaucoup plus stables avec moins de variations de valeurs.
Et bonne nouvelle, les EUA sont très peu corrélés aux autres types d’investissements. 1 signifie une corrélation positive parfaite (ils bougent dans le même sens et exactement pareil) et -1 signifie une corrélation négative parfaite (ils bougent parfaitement dans des sens opposés) :
Les EUA semblent donc être des produits très intéressants pour 3 raisons évidentes :
Un impact évident et direct sur la planète (bien plus que d’autres types d’investissements green).
Des prix qui tendent à grimper.
Une faible corrélation avec d’autres investissements.
Le problème, c’est que pendant longtemps, les EUA étaient des investissements qui n’étaient accessibles que par les très gros investisseurs professionnels.
Mais ça, c’était avant Homaio.
Investir dans le marché des quotas d’émissions avec Homaio
Eh oui, depuis ce fameux mail de 2022, Valentin et son équipe ont réussi à lancer une plateforme qui permet simplement d’investir dans ces quotas d’émissions (EUA). Aussi simple que d’acheter des actions.
💡 Bon à savoir : vous pouvez investir en tant que particulier ou en tant qu’entreprise.
Et derrière cette plateforme se cache une super équipe avec des anciens de chez Mastercard, d’Anaxago, PayFit, Deutsche Bank…
Valentin Lautier, le fondateur.
Monna Dimitrova gère toute la partie recherche.
Anaïs Schneider est en charge du marketing.
Sixtine Mailleux s’occupe de la partie Design.
Siptene Pirbay qui gère les partenariats financiers et les relations avec les investisseurs.
Adrien Lebas gère toute la partie produit.
Camille Tjhoa s’occupe de la tech.
Mais alors, comment Homaio fonctionne concrètement ?
Vous choisissez le montant que vous voulez investir.
Vous signez le bulletin de souscription.
Vous effectuez le virement correspondant sur le compte d’Homaio.
Homaio achète les EUA correspondant au montant de votre investissement.
Vous suivez vos investissements sur la plateforme.
Mais du coup, dans quoi est-ce que vous investissez, concrètement ?
Vous investissez dans des obligations émises par une société filiale d’Homaio établie en France.
Cette filiale achète et détient le nombre de EUA correspondant au montant que vous souhaitez investir. Cette filiale de Homaio détient les EUA sur un compte ouvert à son nom dans le Registre européen du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre. L’administrateur du compte est la Caisse des dépôts et consignations.
La société émettrice, filiale de Homaio, agit sur le marché des EUA en tant qu’investisseur professionnel. Les entreprises qui peuvent participer au Système d’Échange de Quotas d’Émissions sont celles dont l’activité est assujettie ou certaines entreprises financières et acteurs financiers.
La valeur de vos obligations évolue en fonction de celles des EUA.
Quel est le montant minimum que vous pouvez investir ? Combien de temps devez-vous garder vos EUA et quels sont les frais ?
Le montant minimum pour investir est de 1000 €.
Si vous investissez entre 1000 et 20 000 €, vous devrez détenir les EUA au moins 3 mois. Si vous investissez entre 20 000 et 100 000 €, il faut voir avec eux directement pour bénéficier d’un allégement des conditions.
Entre 1000 € et 20 000 €, les frais initiaux d’investissement sont de 2 % (prélevés sur l’investissement initial) et les frais de garde sont de 1,5 % par an. Pas de frais de sortie si vous vendez vos EUA.
🎁 Grâce au code SNOWMAIO175 vous pouvez bénéficier de frais réduits : 1 % pour les frais initiaux et 1 % par an pour les frais de gestion. Cette réduction peut faire une sacrée différence sur du long terme.
Autre chose qui est bonne à savoir. Même si la société Homaio venait à être en difficulté, vos investissements sont sécurisés. Selon Homaio :
Les investisseurs sont protégés par la présence d'un "représentant de la masse des obligataires", Aether Financial Services. AFS est un agent financier agréé par l'ACPR, qui bénéficie du nantissement des comptes. C'est AFS qui protège les investisseurs en cas de défaut de Homaio. Le dépositaire des EUA acquis est également la Caisse des dépôts et consignations, qui est détenue par l’État français et qui est l’administrateur français du Registre européen du système d’échange de quotas d'émissions.
Et concrètement ? Comment est-ce qu’investir dans les EUA avec Homaio permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
C’est assez simple, quand vous achetez un quota, il n’est plus disponible pour un émetteur et le prix des autres quotas va augmenter (ce qui va augmenter le coût pour les émetteurs).
Plus le prix est élevé, plus les entreprises émettrices et assujetties sont incitées à investir pour réduire leurs émissions. Cela signifie aussi que les solutions et technologies décarbonées deviennent plus compétitives (si le prix de ces solutions décarbonées est inférieur au prix des quotas, les entreprises iront vers ces solutions).
Finalement, plus le prix d’un quota est élevé, plus l’Union européenne récoltera de l’argent qui sera ensuite redistribué aux États membres qui devront s’en servir pour financer les politiques de transition énergétique.
Quels sont les risques et la fiscalité ?
La fiscalité dépend de votre situation personnelle, mais en général, les plus-values générées par des obligations sont imposées à 30 % (la fameuse flat tax).
Au niveau des risques, ils sont assez élevés pour plusieurs raisons :
Même si beaucoup prévoient que les EUA vont voir leur prix augmenter, le risque de perte en capital partiel ou total est réel.
Les EUA sont des investissements très volatils sur de courtes périodes (le prix peut fluctuer rapidement vers le haut ou vers le bas). C’est pour cette raison qu’il est souvent conseiller de les garder plusieurs années.
Si ce type d’investissement vous parle… 👇
Conclusion et paysage concurrentiel
Ce mécanisme d’EUA est vraiment passionnant à étudier. Je ne le connaissais que très peu avant et je suis extrêmement content d’avoir pu l’explorer avec vous aujourd’hui.
J’ai appris plein de choses et j’espère que vous aussi.
C’est un mécanisme vraiment passionnant à tous les niveaux :
Au niveau sauvegarde de la planète (diminution des émissions et redistribution aux États pour mettre en place des politiques de transition écologique).
Au niveau économique : comment utiliser le marché et ce mécanisme de quotas pour appliquer le principe du pollueur-payeur de Pigou.
Au niveau financier pour les investisseurs.
Homaio est un peu un ovni dans le secteur, car ils sont les seuls qui donnent accès à ce genre d’investissement aux investisseurs privés.
Il existe par exemple des acteurs comme WisdomTree et KraneShares qui ont créé des ETF (des fonds qui investissent dans des actifs) avant une réplication dérivée des EUA, mais du coup il n’y a pas d'impact et la performance est moins bonne (les contrats dérivés s'échangent avec une prime par rapport au spot).
C’est beaucoup de jargons et de mots techniques pour dire que les frais sont plus élevés et les produits que vous achetez ne sont pas les “vrais” quotas d’émissions, mais des produits dérivés.
D’autres comme UBS et Sparkchange ont créé des ETF qui ne sont accessibles qu’aux investisseurs institutionnels.
Bref, Homaio est un peu seul sur ce créneau et cerise sur le gâteau : c’est français.
🎁 Et pour rappel, si vous souhaitez investir dans les EUA via Homaio, n’oubliez pas d’utiliser le code SNOWMAIO175 vous permettra de bénéficier de frais réduits : 1 % pour les frais initiaux et 1 % par an pour les frais de garde. 👇
Bonne soirée à toutes et à tous.
Yoann ❤️
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Intéressant comme outil, merci pour le partage ! Une question que je me pose à la lecture de l’article (je n’ai pas vérifié) c’est : est-ce que les chercheurs arrivent à corréler les réductions des émissions en Europe avec l’efficacité du mécanisme EUTS ?
Après, d’un point de vue personnel (qui ne vaut pas plus qu’un autre), je suis assez mesuré sur le potentiel d’augmentation à court terme, principalement pour des raisons politiques.
La compétitivité des entreprises européennes (en particulier allemandes) sera à mon avis prioritaire au Parlement européen par rapport aux questions sur la transition énergétique.
Par exemple, les groupes sidérurgiques (qui sont parmi les plus gros émetteurs de CO2) font face à de grosses difficultés financières (cf. TK en Allemagne), ont encore beaucoup de quotas gratuits, et je doute que la prochaine réforme du marché accélère la réduction de ces quotas. Selon les dynamiques politiques du moment, on pourrait même avoir une volonté de ralentir ces outils.
Wahou, Article hyper intéressant, que je recoupe avec la série canal « d’argent et de sans » que je recommande vivement d’ailleurs :)
Une question : En spéculant sur les quotas nous allons faire grimper les prix. Ne mettrons nous pas en difficulté certaines PME / PMI, qui en ont réellement besoin, et qui seraient d’autant plus en difficulté en d’achetant ces quotas bien plus chers ?