❄️⏳ La gestion du temps est-elle un avantage concurrentiel à prioriser ?
⚙️ [Snowball Affairs] Automatisation, no-code, vos futurs meilleurs amis
👩🏫Ce que vous allez apprendre aujourd’hui :
📉 La courbe d’expérience, une stratégie applicable à toutes les entreprises ? Quels sont ses principes, comment s’en inspirer et l’appliquer ?
🚀 Pourquoi l’automatisation est-elle l’avenir de la performance d’entreprise ? En discussion croisée avec l’expert français du no-code, Shubham Sharma
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Dans cette édition Premium, vous retrouverez toutes les deux semaines :
📰 Les stratégies du mois : un point d’actualité qui met en lumière les décisions stratégiques d’entreprises sur le mois en cours pour comprendre les grandes tendances du marché.
🧐 L’Analyse (1 fois par mois) : un concept stratégique ou un modèle financier décrypté et mis en perspective pour pouvoir l’appliquer à votre entreprise, que vous soyez solopreneur·e ou CEO.
Si je vous ai perdu·e·s avec les deux premiers mots, abonnez-vous ❤️
📊 Le Portrait (1 fois par mois) : l’étude d’une entreprise qui s’est positionnée comme leader de son marché pour comprendre la stratégie qu’elle a déployée pour y arriver. N’hésitez pas à me glisser vos idées !
🛠️ Un partage d’outils : pour mêler mon côté pragmatique et ma passion des outils qui font gagner du temps. Je le glisserai au programme s’il a un lien avec le sujet exploité dans la newsletter.
En complément des éditions Premium, vous pourrez me retrouver une fois par mois environ dans Snowball Learn, avec des contenus pédagogiques sur les termes que personne ne comprend lorsqu’on débute dans l’investissement ou dans l’entrepreneuriat : KPI, OKR, levée de fonds, série A, early-stage, EBITDA, etc.
🚀 L’édition Premium d’aujourd’hui est exceptionnellement envoyée à toute la communauté pour vous permettre d’en découvrir le contenu avant de lancer votre investissement dans Snowball+ (en toute subjectivité, le meilleur de ce début d’année). Les prochaines éditions seront envoyées seulement aux abonnés Snowball+. Pour découvrir Snowball+ et les autres newsletters, c’est par ici.
Vous êtes prêt·e·s ? Parlons stratégie !
📊 Les grands mouvements stratégiques du mois
C’est parti pour un tour d’horizon des grandes tendances du mois avec un focus sur l’électrique du côté des constructeurs automobiles :
Toyota accélère sur l’électrique : l’entreprise a un nouveau PDG, Koji Sato. Et qui dit nouveau PDG, dit nouvelles directions stratégiques. Celui-ci a pour objectif de vendre 1,5 million de véhicules électriques en 2026.
Ambitieux ? C’est pas peu dire ! L’entreprise en a vendu 25 000 en 2022. Elle vise donc un x40 en trois ans. Pour cela, l’entreprise va concentrer les ressources sur le secteur de l’électrique, avec une équipe dédiée, une structuration nouvelle des usines et une équipe d’ingénieurs sur le développement de batteries électriques. En savoir plus
Ligier mise tout sur le sans permis électrique : le constructeur phare des véhicules sans permis se lance lui aussi dans le 100 % électrique en sortant son modèle Myli. Et il a pour objectif d’augmenter sa capacité de production à 40 000 véhicules par an, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2022. En savoir plus
Tesla étend sa stratégie : l’entreprise, qui voit ses parts de marché menacées par ses concurrents (BYD, Ford, etc.), concentre une partie de ses investissements sur le développement des batteries Megapack. Celles-ci permettent de stocker de l’énergie (y compris renouvelable) et donc de renforcer les infrastructures énergétiques. Tesla vient d’ouvrir une usine dédiée à la construction de ses batteries en Chine, en parallèle de son usine de véhicules électriques. En savoir plus
📈 La courbe d’expérience est-elle une stratégie applicable à toutes les entreprises ?
⏱ Temps de lecture estimé : 7 minutes
Lorsqu’une entreprise se crée, elle a un objectif final souvent identique à toutes les autres : devenir rentable. Autrement dit, elle cherche à dégager un bénéfice pour pouvoir continuer de croître au fil des années. Cela vaut aussi bien pour les entreprises du CAC 40 que les entreprises à mission, car in fine, elles ont toutes besoin d’exister le plus longtemps possible. Et pour cela, il n’y a pas de recette miracle : il faut être parmi les premiers. Ce qui signifie trouver un avantage concurrentiel sur son marché pour se placer devant les autres. Le plus dur n’étant pas de le trouver, mais de le conserver sur le long terme.
C’est l’un des schémas définis par Bruce Henderson, le fondateur du Boston Consulting Group en 1966, en théorisant la courbe d’expérience, appelée aussi l’effet d’expérience.
Bruce Henderson, c’est ce monsieur qui se marre devant des équations. C’est mon grand objectif : que vous aussi, vous trouviez ça tellement simple qu’à la fin, on rigole tous en se demandant pourquoi on n’y a pas pensé avant.
Aujourd’hui, on va donc partir à la découverte d’un des fondamentaux de la stratégie d’entreprise, débuté en 1966. Afin de voir s’il est toujours d’actualité et surtout, de quelle manière vous pouvez le répliquer.
Mais qu’est-ce donc que la courbe d’expérience ?
C’est l’idée qu’« à chaque doublement du volume de production, les coûts de production diminuent de 15 à 20 % ». Autrement dit : plus vous augmentez votre volume de production, plus vos coûts baissent. L’idée globale c’est qu’au fil des années, l’entreprise va acquérir une expérience qui lui permettra de devenir plus compétitive et leader sur son marché. Le phénomène est analysable sur plusieurs années et résulte de plusieurs critères que l’on va détailler.
Ça ressemble en général à ça : 👇
Simple, non ?
Ce qui nous intéresse particulièrement, c’est que Bruce Henderson a démontré que cette courbe est prévisible, avec une corrélation directe entre les coûts et les volumes de production.
Ce que ça veut dire ? Que c’est une stratégie que vous pouvez mettre en place pour atteindre votre propre courbe !
Pourquoi est-ce intéressant ?
Parce que pour détenir une forte part de marché sur un secteur, il est nécessaire de diminuer ses coûts au fur et à mesure des années. Cela se révèle particulièrement vrai en période de croissance, puisqu’une entreprise avec des coûts réduits pourra croître plus vite.
La courbe d’expérience prend forme grâce à 6 facteurs :
1 - L’apprentissage
C’est le plus simple et il paraît évident lorsqu’on l’entend : plus vous faites quelque chose, mieux vous savez le faire. C’est l’un des grands principes du taylorisme et de l’organisation scientifique du travail. Ça vous replonge dans vos cours d’éco ? Tant mieux, car ils sont une excellente base de travail. L’idée de Frederick Winslow Taylor était de décomposer le travail de façon verticale et horizontale pour améliorer le rendement de chaque tâche. L’idée étant soit :
De produire le même produit en moins de temps .
De produire plus de produits sur le même temps.
Si à l’époque, nous pouvions l’appliquer uniquement au secteur industriel, en réalité, cela se révèle applicable à tous les niveaux. À force de pratiquer quelque chose, vous serez en mesure de le réaliser plus rapidement ou plus efficacement.
💡 Vous levez des fonds ? Pitchez votre projet, une fois, cinq, dix et enregistrez-vous. Visionnez la différence et placez-vous à la place de l’investisseur. Est-ce que vous suivez la première version du pitch ou la dixième ?
2 - La spécialisation
C’est l’idée que si vous spécialisez une partie de votre système de production, vous augmentez entre 10 et 15 % le nombre d’articles produits. Se concentrer sur le cœur de son activité permet de réduire les coûts, car vous placez vos ressources au même endroit.
Si l’on sort cette idée de l’industrie, on retrouve… la fameuse niche ! Vous savez, ce principe qu’on vous rabâche en boucle lorsque vous entreprenez. Peut-être à juste titre finalement. Elle est plus souvent abordée d’un point de vue du positionnement : c’est en vous adressant à une cible précise que vous vous démarquez. Mais c’est également un véritable atout en matière de productivité puisque vous canalisez vos recherches sur un seul sujet.
💡 C’est l’une des clés de réussite de Caroline Jurado, qui s’est spécialisée dans l’analyse des cryptomonnaies. Elle parle, lit et vit crypto sans jamais déroger de sa ligne éditoriale et s’est positionnée en tant que femme rendant les cryptomonnaies accessibles. “Les Cryptos de Caro” est ainsi devenue la newsletter numéro 1 en France sur ce sujet avec 60 000 abonnés.
3 - L’investissement
Investir a toujours un coût de départ non compressible. Et ce n’est a priori pas à vous, lectrices et lecteurs de Snowball, que je vais l’apprendre ! Néanmoins, l’objectif d’un investissement réussi est de gagner de l’argent sur le long terme. C’est la même chose avec votre entreprise. Investir dans une machine qui vous permet de réaliser 100 exemplaires en 1h alors que vous en réalisiez 10 avec vos petites mains, vous permettra d’être gagnant rapidement.
💡 En investissant sur l’ingénierie en matière de production de batteries et de véhicules électriques, Tesla est devenu en 10 ans un des leaders des voitures électriques.
4 - L’effet d’échelle
Si vous êtes dans l’écosystème startup, vous le connaissez plus sous sa version anglaise : to scale. D’un point de vue industriel, on augmente son volume de production pour réduire le coût de chaque unité produite. Aujourd’hui, sur un outil technologique, on cherche à augmenter le nombre d’utilisateurs.
💡 C’est notamment le cas des Saas (Software As A Service), ces logiciels en ligne qui permettent de fournir des services à un nombre illimité de clients. En version simplifiée, le coût pour développer la structure de base du logiciel est identique, quel que soit le nombre d’utilisateurs (en version plus aboutie, les coûts sont néanmoins variables, car votre nombre d’utilisateurs va venir augmenter la capacité nécessaire sur vos serveurs).
5 - Le changement technologique
C’est aujourd’hui l’un des facteurs les plus importants pour baisser les coûts de production et nous n’en sommes qu’aux prémices. L’IA (Intelligence Artificielle) va venir jouer un rôle crucial en termes de productivité sur les prochaines années. C’est un outil qui permet de faire évoluer votre structure, parfois même votre business model et donc vous permet de réduire vos coûts.
💡 Si vous détenez une entreprise de t-shirts sérigraphiés, jusqu’à présent, vous commandiez un stock à votre fournisseur que vous deviez payer en amont. Aujourd’hui, avec le service Print on Demand d’Amazon, vous pouvez travailler avec des fournisseurs qui apposent la sérigraphie sur le t-shirt dès qu’un client passe une commande sur Internet. Pas de stock, pas de trésorerie et pas besoin de vous : les clés d’un business (presque) passif.
6 - La maîtrise du temps
C’est le 6e levier de la courbe d’expérience et probablement le numéro 1 aujourd’hui. Dans son approche, Henderson amène la notion de réorganisation du temps de travail. Il part du principe que le temps de production d’un bien ou d’un service est souvent bien inférieur au processus entier de fabrication (de la prise de commande à sa livraison). S’il n’est pas possible de gagner du temps sur l’ensemble de la chaîne, il faut alors repenser les flux (notamment de livraison) pour gagner en productivité.
💡 Sur un site e-commerce ou une market place, la logistique est le nerf de la guerre. Amazon s’est placé comme leader de la vente en ligne grâce à une réduction drastique du temps de livraison. Prioriser ses ressources pour définir le meilleur transporteur peut être un avantage concurrentiel élevé face à vos concurrents.
Mon décryptage
La courbe d’expérience est la somme de ces 6 facteurs et se révèle spectaculaire lorsqu’ils sont tous réunis. Elle a donc une vraie portée pour les entreprises innovantes où la valeur ajoutée de leur expérience va leur permettre de se différencier de leurs concurrents.
On retrouve d’ailleurs l’ensemble de ces facteurs dans une entreprise comme Tesla, qui est devenue en 10 ans leader en construction automobile.
Mais sa chute boursière en cette fin d’année 2022 (le titre a perdu 70 % de sa valeur avant de remonter en janvier 2023), montre les limites de cette théorie qui s’intéresse peu au contexte. Dans le cas de Tesla, la période inflationniste, les difficultés d’approvisionnement liées au covid, et l’actualité fracassante d’Elon Musk lors du rachat de Twitter ne sont pas prises en compte dans la courbe d’expérience, alors même qu’elles ont joué un rôle dans sa capitalisation boursière.
Comme chaque stratégie, il est donc essentiel de comprendre les grandes lignes et de les appliquer en fonction de ses propres objectifs, sans omettre le contexte.
Néanmoins, la courbe d’expérience n’a, à mon sens, pas pris une ride ! Et cela n’est pas si surprenant.
Nous entrons dans une nouvelle ère industrielle, qualifiée d’industrie 4.0 ou usine intelligente, qui fait référence aux systèmes d’automatisation et de robotisation. Notre monde étant de plus en plus connecté et notre attention de plus en plus limitée, la réorganisation du travail semble une évidence. Revoir nos processus pour gagner du temps de production et réduire nos coûts, c’est l’enjeu de demain. Les entreprises qui sauront s’intéresser aux nouvelles technologies et qui réfléchissent à comment les implanter pour définir une nouvelle expérience client ont de fortes chances de se démarquer. Et cela va, à mon sens, du solopreneur qui cherche à automatiser ses process, à une entreprise en forte croissance.
Si le sujet vous intéresse, restez encore un peu avec moi. 👇
⚙️ Pourquoi l’automatisation est-elle l’avenir de la performance d’entreprise ?
⏱ Temps de lecture estimé : 6 minutes
Conversation croisée avec Shubham Sharma 🎙
Shubham Sharma est un expert no-code en France.
N. B. : le no-code est le fait de pouvoir créer ou personnaliser un logiciel sans connaître le code informatique.
Il démocratise le sujet auprès de sa communauté de 150K abonnés et est un consultant redoutable pour les entreprises qui souhaitent passer à la vitesse supérieure.
Autant vous dire que lorsque j’ai voulu abordé ce sujet, j’ai foncé lui demander son avis.
C’est lui 👇
On en parlait au-dessus, pour prendre des parts de marché, le changement technologique et la maîtrise du temps sont des facteurs incontournables.
Et ce sont d’ailleurs les piliers de l’automatisation.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce mot barbare, l’automatisation consiste à utiliser la technologie pour automatiser des tâches répétitives et donc réduire l’intervention humaine. Par exemple, auparavant pour prendre rendez-vous chez votre médecin, vous deviez appeler le secrétariat, écouter une musique répétitive et vous mettre d’accord sur une date. Doctolib est arrivé et vous permet de prendre rendez-vous en un clic, tout en notifiant votre médecin.
Les médecins ont donc gagné du temps sur le run pour se concentrer sur le build.
Je vous ai perdus ? C’est normal, mais accrochez-vous, car ces notions sont les clés pour augmenter votre performance en 2023.
La notion de build et de run nous vient des méthodes agiles et du secteur de la Tech. En version simplifiée, l’équipe build est chargée de l’architecture du produit tech, tandis que l’équipe run gère l’exploitation et la maintenance de celui-ci.
Les termes “build” et “run” se sont petit à petit implantés dans l’écosystème startup comme une nouvelle façon d’organiser le temps de travail de l’entreprise pour augmenter sa productivité.
Le build est ainsi le futur de votre entreprise. Ce sont tous les projets de fond et les produits que vous allez créer pour continuer à croître sur le long terme. Votre mission principale sera la définition d’une vision et le partage de celle-ci à vos équipes. Le run, a contrario, est toute la partie support et opérationnelle. C’est elle qui fait tourner l’entreprise au quotidien. Votre mission consistera ici à réaliser un tableau de bord avec des OKR (Objectives Key Results, en gros les objectifs à suivre) que vous analyserez chaque mois pour voir ce qui peut être amélioré.
Et c’est ici qu’entre en jeu l’automatisation. En automatisant certaines étapes du run, vous pouvez gagner du temps sur l’opérationnel et vous concentrer ainsi sur la croissance.
Shubham, selon toi, quel rôle l’automatisation peut-elle jouer dans la performance d’entreprise ?
Si l’on prend l’entreprise avec un grand E, la réalité c’est que chaque entreprise a tous les jours du build et du run à gérer. Dans l’idéal, il ne faudrait bosser que sur du build, car le run est assuré par des choses qui pourraient s’automatiser. Évidemment, il y a des choses non automatisables, comme le support client, la vente, etc. L’humain est non automatisable. Mais la réalité, c’est que si l’on audite les activités de chaque employé, on se rend compte qu’il y a beaucoup de run qui est fait et que les gens n’arrivent pas à se concentrer sur du build. Trouver le moyen de lister et automatiser les tâches répétitives, c’est gagner du temps pour pouvoir construire l’entreprise. C’est sur ça qu’aujourd’hui le no-code et l’automatisation sont en train de jouer. Car c’est permis à des gens qui ne savent pas coder avec des outils comme Zapier, Make, etc. L’automatisation change la donne, car elle permet de faire faire aux gens ce qui est intéressant et pas juste des tâches répétitives.
Peut-on calculer le ROI d’une automatisation ? Si oui, quelles sont les metrics à analyser ?
Il est assez simple, c’est le temps passé. La manière de calculer le ROI se fait sur : quel est le temps qu’un utilisateur met à faire ça tous les jours ? Combien de fois le fait-il ? Si une automatisation peut le résoudre, combien de temps doit mettre cette automatisation à être construite ? Et après, on calcule le ROI sur le long terme. Il y a un très bon site qui permet de faire ça, c’est “ça vaut le coup” (https://cvlc.fr/). Tu renseignes combien de temps tu mets à faire la tâche, combien de fois tu la fais, combien de temps tu mets à faire l’automatisation et ça te dit au bout de combien de temps t’es rentable. Et ça, c’est génial.
Make ou Zapier ? Quels facteurs doit-on prendre en compte dans son choix ? Zapier, c’est parfait pour des choses simples et j’invite les gens à utiliser Zapier dans un premier temps s’ils n’ont jamais fait d’automatisation. Puis, dès que vous êtes bloqué avec Zapier, passez sur Make, car on peut faire plus de choses. Ça demande plus de compétences, donc il va falloir se former un peu plus et perdre un peu plus de temps. Mais en même temps, c’est du build, donc c’est pas grave si l’on perd du temps à comprendre une automatisation, car on va pouvoir être rentable à long terme.
Make et Zapier sont tous les deux des logiciels permettant d’automatiser des tâches entre différents outils. Il existe également des automatisations simples à mettre en place. Typiquement, si une cliente prend rendez-vous pour un accompagnement dans mon Calendly, celui-ci se crée dans mon agenda et dans le sien avec un email de rappel et le processus bancaire se fait tout seul jusqu’à mon logiciel comptable.
Le tout en quelques secondes et sans que j'aie à intervenir.
De quelle manière l’IA va-t-elle venir augmenter la puissance du no-code ? L’IA augmente cette puissance de l’être humain à faire des choses. Elle va augmenter la puissance du no-code de la même manière que pour le code : c’est-à-dire, écrire du code à la place des gens. Elle va permettre de construire du code et des interfaces nouvelles. Dans Figma, il y a plein de choses qui permettent de créer des interfaces en tapant des prompts (N. B. : un prompt est un texte court que vous écrivez à une intelligence artificielle pour qu’elle crée une image ou écrive un texte). Ça arrive dans Bubble aussi : on peut maintenant créer des modules en tapant des prompts. La manière dont ça va révolutionner ce processus, c’est que le no-code va encore plus baisser la barrière à l’entrée en permettant aux gens de faire de l’automatisation sans être experts. Et ça, c’est incroyable.
Figma et Bubble sont des outils permettant de créer des interfaces comme une application web, un design, etc.
Peut-on aujourd’hui croître sans automatisation ? Évidemment. Si on est ébéniste, on peut tout faire à la main et ne pas utiliser l’outil digital en général. Mais dire que “moi ce que je fais c’est du fait main”, communiquer dessus, c’est pouvoir le valoriser. Autrement, oui, on peut faire un Paris-Lyon en vélo. Mais est-ce que ça va dans le sens du jeu auquel on joue quand on crée un business ? Si on le fait en vélo, il faut que ce soit pour le kiff et pas pour les performances.
Merci Shubham pour ces insights passionnants qui me donnent envie de plonger dans la matrice !
Ce qu’on en retient ? L’automatisation vous permet d’optimiser l’opérationnel pour concentrer vos ressources sur la croissance de votre entreprise. Elle n’est pas (encore) indispensable, mais les entreprises qui sauront s’y intéresser pourraient construire de nouvelles courbes d’expérience.
Et donc, gagner en performance pour se positionner comme leader dans les années à venir.
Alors, prêt·e·s à automatiser ?
Comment avez-vous trouvé cette édition ?
Merci à toutes et tous d’avoir lu en entier cette première édition de Snowball Affairs. ❤️
On se retrouve dans deux semaines pour analyser une stratégie d’entreprise. 😏
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Belle fin de semaine à toutes et tous.
Delphine ❤️
J'ai voté bof sans faire exprès, mais c'était top!!! J'y ai appris beaucoup de choses. Merci !!
Super contenu, merci ! J'ai hate de lire la suite car j'ai beaucoup appris.