Superbe édition que je découvre un peu en retard et que je vais partager dans ma prochaine newsletter ;)
Effectivement, je rejoins Alexandre Faure sur le fait que la réalité du terrain (👶) nous amène souvent à trouver notre propre équilibre entre le maximisateur et le sarisfaiseur :) !
Assez d'accord sur cette approche. Par exemple, pour acheter leur résidence principale, trop de gens analysent uniquement le potentiel de plus value, sans regarder s'ils seront heureux dans ce nouveau cadre de vie où ils vivront les 10 prochaines années.
Cependant, très dommage de ne pas parler des externalités (très) négatives de la finance, sur les plans sociaux et environnementaux, dans un article sur "l'hyperfinanciarisation du monde". Vouloir maximiser son rendement signifie quasi systématiquement un renoncement sur ces plans là. Quant au modèle "satisficer" présenté, il semble intégrer uniquement un confort mental, sans trop de prise de tête. Malheureusement, je crois, pour avoir une vie heureuse future, nous allons devoir très très vraisemblablement devoir nous prendre la tête et renoncer à vouloir maximiser les rendements financiers.
Merci Bruno ! Ah ben c'est un tout autre sujet :) On pourrait écrire un livre sur tout ça. La newsletter reste limitée dans les infos que tu peux transmettre. Je me suis donc limité à certains aspects pour (i) que les gens lisent et (ii) pour qu'ils ne soient pas trop perdus.
Et je suis assez peu d'accord sur les externalités (très) négatives de la finance. Certes, comme toutes choses il y a des externalités négatives, mais elles ne sont pas TRÉS négatives si tu prends la discipline de la finance toute seule.
La négativité ne naît pas vraiment de la finance, mais plutôt de la politique (selon moi) qui ensuite s'empare de la finance. Mais bon, c'est un autre débat et la vérité est comme toujours quelque part entre les deux.
Politique ou finance ? Un peu des deux certainement :) Mais pas qu'un des deux.
Ton analyse est pertinente et en même temps je trouve qu’elle s’accorde mieux à une personne isolée qu’à une personne qui assume un collectif. En tant que chef d’entreprise et membre d’une famille nombreuse (marié, 3 enfants), l’approche maximisateur / sarisfaiseur est un peu biaisée par les obligations : avoir de quoi payer le loyer ou les salaires vs faire des choix plus fun est le premier exemple qui me vient à l’esprit. Qu’en penses-tu ?
Ah ben c'est comme je disais à la fin. Le choix n'est pas d'être l'un ou l'autre, mais plutôt de concilier les deux. Effectivement, il faudra parfois être 100 % maximisateur (dans le cas de pouvoir subvenir aux besoins de tes enfants par exemple) et parfois satisficer quand c'est possible. C'est un savant équilibre qui crée, selon moi, une vie heureuse.
J'aime beaucoup ce sujet ! Après avoir fait des erreurs en tant que maximisatrice et bonne élève, aujourd'hui je me demande à chaque fois : what do I really need, is this getting me closer to who I want to be. After that it's usually easier to know what you want. It takes training though :)
Hâte de découvrir plus de sujets Snowball sous cet angle 🤍
Superbe édition que je découvre un peu en retard et que je vais partager dans ma prochaine newsletter ;)
Effectivement, je rejoins Alexandre Faure sur le fait que la réalité du terrain (👶) nous amène souvent à trouver notre propre équilibre entre le maximisateur et le sarisfaiseur :) !
Merci beaucoup pour ton retour Mathieu ! La vie est faite d'équilibres plutôt instables en effet :)
Assez d'accord sur cette approche. Par exemple, pour acheter leur résidence principale, trop de gens analysent uniquement le potentiel de plus value, sans regarder s'ils seront heureux dans ce nouveau cadre de vie où ils vivront les 10 prochaines années.
Cependant, très dommage de ne pas parler des externalités (très) négatives de la finance, sur les plans sociaux et environnementaux, dans un article sur "l'hyperfinanciarisation du monde". Vouloir maximiser son rendement signifie quasi systématiquement un renoncement sur ces plans là. Quant au modèle "satisficer" présenté, il semble intégrer uniquement un confort mental, sans trop de prise de tête. Malheureusement, je crois, pour avoir une vie heureuse future, nous allons devoir très très vraisemblablement devoir nous prendre la tête et renoncer à vouloir maximiser les rendements financiers.
Merci Bruno ! Ah ben c'est un tout autre sujet :) On pourrait écrire un livre sur tout ça. La newsletter reste limitée dans les infos que tu peux transmettre. Je me suis donc limité à certains aspects pour (i) que les gens lisent et (ii) pour qu'ils ne soient pas trop perdus.
Et je suis assez peu d'accord sur les externalités (très) négatives de la finance. Certes, comme toutes choses il y a des externalités négatives, mais elles ne sont pas TRÉS négatives si tu prends la discipline de la finance toute seule.
La négativité ne naît pas vraiment de la finance, mais plutôt de la politique (selon moi) qui ensuite s'empare de la finance. Mais bon, c'est un autre débat et la vérité est comme toujours quelque part entre les deux.
Politique ou finance ? Un peu des deux certainement :) Mais pas qu'un des deux.
Ton analyse est pertinente et en même temps je trouve qu’elle s’accorde mieux à une personne isolée qu’à une personne qui assume un collectif. En tant que chef d’entreprise et membre d’une famille nombreuse (marié, 3 enfants), l’approche maximisateur / sarisfaiseur est un peu biaisée par les obligations : avoir de quoi payer le loyer ou les salaires vs faire des choix plus fun est le premier exemple qui me vient à l’esprit. Qu’en penses-tu ?
Ah ben c'est comme je disais à la fin. Le choix n'est pas d'être l'un ou l'autre, mais plutôt de concilier les deux. Effectivement, il faudra parfois être 100 % maximisateur (dans le cas de pouvoir subvenir aux besoins de tes enfants par exemple) et parfois satisficer quand c'est possible. C'est un savant équilibre qui crée, selon moi, une vie heureuse.
J'aime beaucoup ce sujet ! Après avoir fait des erreurs en tant que maximisatrice et bonne élève, aujourd'hui je me demande à chaque fois : what do I really need, is this getting me closer to who I want to be. After that it's usually easier to know what you want. It takes training though :)
Hâte de découvrir plus de sujets Snowball sous cet angle 🤍
Merci pour le témoignage Suzie ! :)