❄️ 🎧 Biden + Trump = Apple AirPods ?
Quand la réglementation impacte vos portefeuilles et produits & services.
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👩🏫 Ce que vous allez apprendre dans cette édition :
💼 Comment la réglementation et la recherche de rente des entreprises peuvent impacter votre portefeuille, même à l'étranger.
🎧 L’histoire des nouveaux AirPods d'Apple et leur lien surprenant avec Joe Biden et Donald Trump.
🇫🇷 Des exemples français de recherche de rente et comment ils ont été combattus (assurance emprunteur, téléphonie mobile).
🤔 Les nuances à apporter : quand les rentes peuvent être bénéfiques pour la société.
⏱ Temps de lecture : 9 minutes.
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Hey Snowballers !
Ici Yoann, j’espère que vous allez toutes et tous bien.
Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet un peu plus économique : quel impact la réglementation (ou l’absence de réglementation) peut avoir sur votre portefeuille et les produits que vous pouvez utiliser, même quand elles ont lieu à l’étranger.
Le sujet est extrêmement vaste, donc nous allons nous concentrer sur un aspect particulier : les monopoles ou quasi-monopoles qui profitent de la réglementation pour augmenter les prix.
On va parler un peu de théorie et je vous partagerai ensuite quelques exemples, dont un qui est particulièrement intéressant :
Comment les nouveaux AirPods d’Apple ont vu le jour grâce (notamment) à Joe Biden et Donald Trump. Eh oui, ils peuvent être d’accord sur certaines choses…
💌 Mais avant de commencer, je vais vous partager une newsletter gratuite que j’adore….
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Pourquoi ? Elle nous partage non seulement de très belles actus des marchés avec des news que je retrouve très rarement ailleurs, sa vision sur les perspectives économiques et financières, mais aussi des recommandations culturelles et parfois gourmandes. Oui, je suis déjà allé dans un restau recommandé par Caroline et oui, j’ai déjà offert une idée cadeau mentionnée dans une de ses newsletter. #FanBoy.
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Quand la réglementation va à l’encontre des consommateurs et ronge votre pouvoir d’achat
Introduction - la théorie
En économie, il existe une branche intéressante nommée la théorie des choix publics.
C’est une branche plutôt libertarienne qui prône un état minimaliste. Là n’est pas le sujet, nous n’entrerons pas dans ce débat, mais nous allons utiliser une de leurs théories pour notre sujet du jour : la recherche de rente.
Commençons par une définition rapide de la théorie des choix publics.
C'est donc une branche de l'économie qui étudie comment les décisions politiques sont prises.
Contrairement à l'économie traditionnelle qui se concentre sur les marchés, la théorie des choix publics examine les comportements des politiciens, des bureaucrates et des électeurs dans le processus de prise de décision publique. On pourrait dire que l’équivalent de l’argent dans cette discipline, c’est le pouvoir. Les échanges de pouvoir.
Et la recherche de rente dans tout ça ?
Commençons par la rente. Augustin Landier (professeur à HEC) et David Thesmar (professeur au MIT) nous disent que :
Les économistes parlent de rente dès qu'un acteur économique facture ses biens ou ses services au-dessus du prix qui prévaudrait dans un monde de concurrence parfait.
La recherche de rente fait référence aux actions entreprises par des individus, mais surtout par des entreprises ou des lobbys pour obtenir des avantages ou des privilèges économiques, non pas en produisant quelque chose de valeur pour la société, mais en cherchant à influencer le gouvernement pour se créer une rente.
Par exemple, une entreprise pourrait dépenser de l'argent pour influencer des lois afin d'obtenir des subventions, des protections contre la concurrence (les nouveaux entrants), ou des exemptions fiscales.
Et tout ça, ben c’est assez problématique pour 3 raisons principales :
Des ressources sont dépensées de manières inefficaces et ne bénéficient qu’à certains groupes plutôt qu’à la société en général.
Cela réduit fortement la concurrence et l’innovation. À quoi bon créer de nouveaux produits ou services si le statu quo est assuré ?
Les prix ont donc tendance à augmenter pour les clients finaux et la qualité tend à chuter.
Avant de nous concentrer sur l’exemple des AirPods nouvelle génération, est-ce que vous savez que pendant longtemps les banques qui vous empêchaient de changer d’assurance emprunteur, eh bien c’était une forme de rente ? Mais ça, c’était avant. Vous pouvez maintenant changer simplement d’assurance et économiser des milliers d’euros…
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Comment Joe Biden et Donald Trump ont-ils permis la création des nouveaux AirPods ?
Une des annonces les plus importantes d’Apple (selon moi) de ces derniers mois, c’est la sortie des nouveaux AirPods Pro 2 :
Pourquoi ? Car ces derniers permettront de :
Faire un test auditif pour voir si vous avez des problèmes.
Jouer le rôle d’appareil auditif certifié par les autorités.
Le tout pour 279 euros.
Pourquoi c’est une bonne chose selon moi ?
Cela va démocratiser l’accès à des tests auditifs, ce qui permettra à de nombreuses personnes qui n’ont pas été diagnostiquées de se rendre compte qu’elles ont des problèmes.
Cela va booster l’innovation dans le secteur.
Cela va donc rendre l’accès à des appareils auditifs plus simple et moins coûteux.
Bonus, cela pourrait diminuer l’effet stigmatisation des appareils auditifs traditionnels.
Ce sera donc in fine mieux pour votre portefeuille et mieux pour votre santé.
Mais pourquoi est-ce que je vous parlais de Joe Biden et de recherche de rente ?
Dans le Washington Post, on pouvait lire :
Apple a annoncé lundi que ses AirPods Pro 2 allaient bientôt servir d'appareils auditifs approuvés par la FDA. Cette décision, attendue de longue date, intervient deux ans après que la Food and Drug Administration ait autorisé la vente d'appareils auditifs en libre-service. Certaines marques, comme Jabra, proposent déjà des appareils traditionnels que l'on peut commander directement en ligne sans ordonnance, tandis que des sociétés comme Sony ont commencé à fabriquer des oreillettes avec amélioration de l'audition pour les personnes souffrant d'une perte auditive légère à modérée...
En effet, c’est parce que la FDA, une agence gouvernementale américaine, a autorisé la vente d’appareils auditifs en libre-service qu’Apple a pu sortir ce produit.
Il faut savoir que les appareils auditifs pouvaient coûter entre 3000 et 5000 dollars aux États-Unis.
En France, cela peut aller de 950 € à plus de 3000 € par oreille pour les modèles les plus sophistiqués.
Et du côté de la sécu, voici les remboursements : les appareils de classe 1 sont intégralement remboursés (prix plafonné à 950 € par oreille), pour les appareils de classe 2 (prix libre), la Sécurité sociale rembourse 240 € par appareil, le reste à charge dépend de votre complémentaire santé.
Selon Matt Stoller, un expert des monopoles :
Les ingénieurs d'Apple qui transforment les AirPods en prothèses auditives sont formidables, mais ce n'est pas une prouesse exceptionnellement difficile. En fait, ce qui se passe ici, c'est qu'un ensemble de dirigeants élus a ouvert un marché fermé par un cartel qui s'était assuré une position confortable, protégée par la Food and Drug Administration.
En 2021, Matt nous disait que le coût élevé des appareils auditifs s'expliquait en partie par l'obligation d'avoir une ordonnance imposée par la FDA, rendant difficile l'arrivée de dispositifs moins chers et plus innovants sur le marché.
Bien que les technologies modernes comme les smartphones aient simplifié leur usage, les prix des appareils auditifs n'ont pas baissé comme d'autres technologies.
En effet, auparavant, les appareils auditifs nécessitaient de nombreux ajustements que seule une ou un spécialiste pouvait faire. Mais les temps ont changé…
Depuis 1993, des efforts ont été faits pour assouplir ces règles.
En 2017, le Congrès a adopté la loi Over-the-Counter Hearing Aid Act, menée par Elizabeth Warren et Chuck Grassley, autorisant la vente d'appareils auditifs sans ordonnance afin de favoriser la concurrence. Malgré l'opposition de l'industrie, la loi a été signée par le président Trump.
La FDA, initialement réticente à appliquer la loi, a finalement été contrainte de le faire sous la pression d'un décret de l'administration Biden.
Et la FDA n’était pas le seul problème. Aux US, seulement 6 entreprises contrôlaient le marché des appareils auditifs. Ces 6 entreprises avaient créé des liens étroits avec les compagnies d’assurance américaines. Si étroits que certaines de ces entreprises avaient créé des filiales dédiées à la couverture médicale des soins auditifs. Quand un client d’une assurance disait qu’il avait besoin d’un appareil à son assurance, elle l’envoyait vers une de ses filiales qui conseillait très souvent l’appareil le plus cher.
Et ces fabricants contrôlaient également un énorme réseau d’audioprothésistes et autres spécialistes qu’ils arrivent à manipuler à gros coups de $.
Comme nous dit Matt :
La manière dont nous déployons la technologie ne dépend pas tant de l'ingénierie et de la science que de leur interaction avec la loi, en l'occurrence une loi qui a favorisé un cartel de prothèses auditives, puis une autre loi qui l'a démantelé. Il n'est donc pas exagéré de dire que Joe Biden a conçu la nouvelle prothèse auditive AirPods d'Apple, avec l'aide d'Elizabeth Warren, de Chuck Grassley et de Donald Trump. C'est tout simplement ce qui s'est passé.
Sans cette nouvelle loi, vu que le marché américain est le marché principal d’Apple, il est fort probable que les AirPods 2 Pro avec aide auditive n’auraient jamais vu le jour en France. L’impact de la réglementation et de la recherche de rente peut donc être mondial.
Et en France ? Qu’en est-il de la recherche de rente ? Quelques exemples.
Les assurances de prêt emprunteur
Comme évoqué quand je parlais d’Assurly, la loi Lemoine peut être vue comme une mesure visant à combattre une forme de recherche de rente des banques dans le domaine des assurances emprunteur.
Avant l'entrée en vigueur de cette loi en France en juin 2022, les banques avaient un contrôle quasi-monopolistique sur la vente des assurances emprunteur.
Comme vous le savez peut-être déjà, ces assurances sont obligatoires pour obtenir un prêt immobilier, et la plupart des emprunteurs souscrivaient l’assurance proposée par leur banque, souvent plus coûteuse que des alternatives sur le marché.
Les banques tiraient ainsi des bénéfices considérables en imposant leurs propres contrats d’assurance, limitant la concurrence.
La loi Lemoine, adoptée en 2022, a permis de libéraliser ce marché en facilitant la résiliation de l’assurance emprunteur à tout moment, et en favorisant la concurrence.
Du coup, ben les prix ont fortement chuté !
Cette loi a donc renforcé les droits des consommateurs en leur permettant de changer d'assurance à tout moment, et pas seulement à certaines périodes, comme c'était le cas avec les lois précédentes (loi Hamon et loi Bourquin).
Free
Vous vous souvenez des prix des abonnements téléphoniques avant l’arrivée de Free ?
Avant l’arrivée de l’entreprise de Xavier Niel sur le marché mobile, le secteur des télécoms en France était largement dominé par trois opérateurs principaux : Orange, SFR, et Bouygues Telecom. Ces trois entreprises formaient un oligopole, où la concurrence était limitée, ce qui leur permettait de maintenir des prix élevés pour les consommateurs. Pas bien…
Heureusement, en 2009, l’État français a décidé d’attribuer une quatrième licence 3G pour ouvrir le marché à un nouvel acteur et stimuler la concurrence.
Free a remporté cette quatrième licence, ce qui lui a donné l’autorisation légale d’entrer sur le marché de la téléphonie mobile.
Et vous savez quoi ?
Les opérateurs historiques ont bien évidemment tenté de bloquer l’attribution de cette licence en exerçant des pressions, mais l’État a persévéré dans son objectif d’ouvrir le marché.
D’autres éléments ont permis à Free d’entrer sur le marché comme le rôle de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) qui s’est assurée que les autres opérateurs jouaient le jeu.
La suite, on la connaît. Free casse les prix, les autres opérateurs doivent s’adapter et font de même. De plus, l’innovation dans ce secteur augmente. Bref, que du positif pour les consommateurs et leurs portefeuilles.
Je ne vais pas tous les faire, mais il existe d’autres secteurs dans lesquels la recherche de rente pourrait être présente :
les concessions autoroutières ;
les taxis pendant longtemps ;
les notaires ;
les huissiers ;
les commissaires-priseurs ;
les laboratoires pharmaceutiques ;
certaines entreprises du secteur immobilier comme les promoteurs dans le secteur des logements sociaux qui bénéficient d’énormes barrières à l’entrée.
Mais est-ce toujours de la recherche de rente ? Est-ce qu’il n’est pas aussi question de protéger les consommateurs ou bien de rendre une profession plus attractive en faisant augmenter les revenus qu’elle peut générer en limitant l’offre ?
Conclusion et nuances
Bien évidemment, dans les cas extrêmes comme celui des appareils auditifs aux États-Unis, la recherche de rente est négative et doit être combattue.
Mais est-ce toujours le cas ? Je vais m’appuyer sur cet article d’Augustin Landier (professeur à HEC) et David Thesmar (professeur au MIT) pour apporter de la nuance à cette newsletter :
Idéologiquement, il y a aussi dans la chasse aux rentes une idée de justice méritocratique : la concurrence met fin aux privilèges indus et récompense les meilleurs à un instant donné.
Dans le monde réel, les rentes sont parfois nécessaires pour huiler le fonctionnement de la société ; les combattre aveuglément peut être à la fois inefficace économiquement, injuste socialement et, souvent, très fortement anxiogène.
Ils nous partagent trois exemples intéressants dans lesquels les rentes peuvent être relativement positives :
Récompenser un effort de long terme : on pense notamment aux médecins et aux pharmaciens.
Ensuite, les rentes sont parfois le ciment discret de la communauté. Le petit commerçant, le pharmacien, et même le notaire, animent la vie locale. La rémunération de cette externalité positive, ce sont des prix plus élevés que ceux que peuvent pratiquer des prestataires low cost sans implantation locale. Supprimer ces rentes, c'est parfois nuire à la collectivité en détruisant la vie du centre-ville.
Ils nous expliquent également qu’une rente est une forme de matelas de sécurité. Dans un monde où la concurrence est trop parfaite, les marges sont ridicules et le moindre coup dur peut ruiner une entreprise.
Selon David Thesmar et Augustin Landier :
Le défi est donc de trouver un mécanisme pour que la rente reste en phase avec la création de valeur des individus, laquelle évolue avec les technologies et la société.
À méditer…
Curieux d’avoir votre opinion sur cette édition et sur la recherche de rente.
Yoann ❤️
Article très intéressant, merci Yoann ! J'aimerais aussi rajouter une nuance pour le bénéfices que peut apporter une rente. Je prends le cas de la SNCF qui, au premier abord, est un monopole (la concurrence arrive mais pas encore franchement) et ils peuvent imposer les prix qu'ils veulent donc ils profitent largement de la rente (= bon pour la SNCF et moins bon pour les utilisateurs)! Ainsi l'ouverture à la concurrence semble être une bonne chose comme la téléphonie (tu l'as expliqué avec Free) car cela entrainerait une baisse des prix et surement de l'innovation. Cependant l'ouverture à la concurrence pourrait entrainer un bordel pas possible avec les lignes de chemins de fer car la SNCF aurait toujours ces voies et à choisir de faire passer son train ou celui d'un concurrent je pense que la SNCF va choisir assez vite. Ainsi cela pourrait causer des retards pour les trains d'autres compagnies et impacter ainsi les usagers ! (c'est deja le cas avec les retards de la SNCF donc imaginez avec plusieurs compagnies...)
Je ne suis pas du tout contre l'ouverture à la concurrence pour les trains pour casser ce monopole mais ce monople a aussi ses vertus.
Génial, merci Yoann !